Discipline domestique
La Punition de Shanane
La punition de Shanane (Récit co-écrit par Shanane et Aranam)
En 2005, sur un forum consacré à la fessée, sous un prétexte fallacieux, un procès avait condamné une membre de ce forum à être sévèrement punie ! Je m'étais porté volontaire pour administrer la sanction…
Voici donc le compte rendu fidèle et détaillé, écrit par la punie et par son bourreau, d'une sanction méritée et exécutée !
Shanane :
Quand la sanction approche …
Parfois avec le cœur, les larmes, l’âme, je ferme les yeux sur les dernières nuits qui nous séparent.
J’empêche mon esprit de s’évader sur la sentence qui tombera sur mes rondeurs.
Je m’interdis de réfléchir sur cette phrase que vous m’avez fait parvenir dans ma messagerie.
Cette phrase qui signifie le moment : samedi, l’heure : 10h, le lieu : chez toi !
Je relis et relis jusqu’à m’étourdir dans mes pensées qui défilent à toute vitesse.
J’attends que le cœur l’emporte, qu’il explose de joies, d’angoisses, de passions.
J’attends qu’il frappe à ma porte.
J’attends tout car tout peut arriver lors d’une rencontre …
Cette ombre qui va devenir réalité, qui me tourmente depuis des jours.
Cette sanction que je n’ai pas encore comprise, qui est injuste parce que condamnée par avance par le peuple DD en soif de sensations !
Non, je ne suis pas coupable !
Non, ce n’est pas mal d’échanger ses idées, ses envies !
Non, ce n’est pas mal d’avoir de drôles d’envies de jeux de rôles !
Non, ce n’est pas mal d’avoir le besoin d’entendre la voix lire ses messages écrits !
Non, ce n’est pas mal de ne plus avoir l’âge d’être diablotin !
Non, j’aime ce que je suis et ne veux pas changer. 38 ans à me façonner involontairement !
Cette ombre, ce fantôme qui va devenir homme derrière la porte.
Ce sang qui coule dans ses veines et fait sûrement battre son cœur aussi fort que le mien !
Qui angoisse le plus, qui doute le plus ?
Aurait-il du rester fantôme pour garder son charme à l’infini ?
Mais lorsque les mains d’un fantôme deviennent infernales de frustration et d’envie, la transformation se met en place avec un bruit de chaîne et de gémissement.
Les cadenas sautent sous la force de l’homme qui prend réalité.
Ah voilà donc ma passion pour les fantômes … chaînes et cadenas … hummm, mon esprit divague !
L’heure matinale arrive, tout est prêt pour cette journée tourmentée de plaisirs.
Non, cela doit être une correction, une punition et non du plaisir.
Mon rôle est de le dévier de ses plans diaboliques sur ce procès sans queue ni fesses.
Mais j’ai respecté le jugement et ses consignes.
Pourquoi donc ? La déraison a sa raison qui nous est étrangère.
Drôle de tenue pour cette heure !
Et s’il ne venait pas ?
J’ai planqué toutes les bougies puisque l’on se rencontrera que durant la journée.
Ne jamais tenter un homme les premières fois, enfin pas trop.
La cravache est posée sur la table en verre du salon.
Une chaîne et son cadenas traînent sur la rambarde qui monte à l’étage en attendant de revivre.
Le repas de midi est prêt dans un coin du frigidaire ainsi que quelques grignotes pour l’apéritif.
J’attends que le cœur l’emporte, qu’il explose de joies, d’angoisses, de passions.
J’attends qu’il frappe à ma porte.
J’attends tout car tout peut arriver lors d’une rencontre …
Je le maudits pour m’avoir tendu ce piège, je les hais ceux qui l’ont aidé !
La porte résonne, quelqu’un qui a frappé !
Est-ce lui ?
Je suis assise dans le canapé les mains posées sur mes cuisses à attendre l’heure de ma sanction.
On frappe de nouveau, je me lève, les fesses déjà en chaleur … à moins que cela ne soit autre chose …
Les verrous sautent les un derrière les autres, ma main sur la poignée de la porte.
Elle s’entrebâille et ne bouge plus, je soupire !
Qui va oser le premier pousser où tirer cette porte qui nous sépare ?
Il pousse la porte, je recule les yeux baissés.
Elle se referme et je ne vois que ses pieds.
Je ne détaille rien, ma vue est devenue floue, mon cœur fait battre mes tempes.
Je lui ai laissé assez de place pour refermer cette porte et bouger dans ce couloir.
Des brides de ses consignes me reviennent.
Je m’exécute comme un automate.
Je m’approche doucement de lui, me hisse sur le bout de mes pieds.
Il est grand !
Mes yeux sont toujours baissés comme si l’envie de faire continuer ce plaisir fou.
Je pose mes mains sur son torse pour prendre appui et puis mon bas ventre vient coller le sien.
J’aperçois enfin ses mains fines qui se posent sur mes hanches pour mieux me maintenir.
Contact !
Chaleur !
Ivresse !
Senteur !
Sensation !
Mon museau encore sur son torse au niveau de mes mains veut aller rejoindre son cou.
Je ferme les yeux pour y remonter.
Ses mains suivent mes mouvements lents.
Sa voix résonne avec un : bonjour, toi !
Je murmure un : bonjour, vous ! Avez-vous fait un bon voyage ?
Son rire résonne dans le couloir …
Mon heure est venue, je le sais, je perçois sa volonté d’homme.
Il ne doute pas !
Son corps me réclame et me possèdera suivant ses volontés !
Il est le dominant qui vient cueillir justice pour avoir été trop titillé !
Mes yeux s’ouvrent et mon museau se soulève pour enfin le rencontrer.
Sans enlever mes mains de son torse et lui les siennes de mes hanches, il m’écarte et nos regards se croisent.
Enfin le bleu de ses yeux indescriptible dans les miens.
Je vacille mais il me maintient toujours.
C’est peut être toi, celui que j’attends !
Regarde-moi !
Nulle autre n’a besoin de l’envie de toi comme j’ai besoin de toi en ce moment !
Parce que c’est toi, parce que c’est moi !
Si par mégarde la faute est mienne, alors j’accepte cette sentence !
Mon corps frémit de désir pour toi !
Tes mains me brûlent les hanches, ces mains qui viennent de descendre sur ces rondes tentations !
Le bruit qui est en toi, ta poitrine qui bat à la faire exploser, mais cette force tranquille et se regard imperturbable, fixe, qui me détaille.
Un petit sourire en coin apparaît sur tes lèvres puis disparaît aussitôt !
Le contact est passé.
Il me rapproche de nouveau contre lui et une de ses mains vient se perdre dans ma chevelure sauvage.
Je ronronne de plaisir et je crois sentir une certaine tension contre mon bassin.
Tout comme lui doit sentir le bout de mes tétons durcis.
Je me frotte doucement et lentement contre ce torse qui est devenu mien !
Que le temps nous transforme en statues pour ne jamais arrêter cet instant, le plus beau, le plus fort …
Sa tête se tourne sur la droite pour apercevoir le salon puis au loin la salle à manger en verre bleu.
Son regard revient sur le canapé et sur une cravache posée attendant son heure.
Il tourne de nouveau sa tête vers la gauche pour observer une chaîne et son cadenas le narguer.
Il décide de m’entraîner vers le canapé par un : viens !
Je me laisse faire comme dans un rêve …
Chaleur tiède, elle se consume et nous bascule.
Chaleur miel, elle s’acide de dynamite.
Obsédés du pire, de ces choses qui ne s’avouent pas ou si peu.
L’envie de frémir, de soupirs.
L’envie de partager nos rires, nos sangs bouillonnent.
Je me transforme dans tes bras pour devenir ce que tu attends de moi …
Tu deviens cet homme que j’attends et qui saura prendre soin de moi …
Pour la suite de notre histoire il n’y a que lui qui peut prendre la main !
Je ne suis plus qu’une poupée entre ses mains qui va se laisser manipuler au rythme de ses envies.
Ma voix ne servira qu’à émettre gémissements, soupirs, petits cris …
Aranam :
Il y avait près de deux mois depuis notre premier échange d’emails…
Deux mois et plus de 1000 messages échangés !
Deux mois que j’attendais ce jour…
Deux mois passés à s’écrire, à se téléphoner, à se souler des mots et de la voix de l’autre !
Deux mois pour gagner la confiance.
Deux mois pour être certain de nos choix
Et pourtant tout pouvait encore basculer…
Un mot de travers, une attitude déplaisante chez l’un où l’autre et cette rencontre se serait soldée par une conversation autour d’un verre, sans plus.
Parlons-en de cette rencontre : aucun de nous ne voulais d’une banale entrevue autour de la fessée.
Il y avait donc eu le prétexte du procès.
Procès bâclé où la victime partait perdante.
Tout le mérite de ce jeu avait été de nous fournir un prétexte en or !
Avec patience le chasseur avait posé ses pièges et pris l’affût.
Jusqu’au jour où la proie avait elle-même suggéré quelques dates… !
Lorsque j’ai sonné à sa porte ce matin là, une petite voix à répondu : « c’est ouvert »
Dans la pénombre du hall, elle se tenait debout à trois mètres. Les mains dans le dos, la tête baissée, les yeux dirigés vers ses pieds.
J’ai posé mes mains sur ses hanches, elle a relevé la tête, nos regards se sont croisés.
Alors j’ai su !
J’ai su que ce serait grandiose, qu’il n’y a pas que ses fesses qui m’appartiendraient…
Après l’apéritif, c’est autour d’un repas que nous discutons.
Conversation banale, le quartier, la scolarité des enfants.
De temps en temps les regards se croisent...
Nous venons de finir nos cafés.
Je lui propose un massage...
Elle m’entraîne vers sa chambre.
Les mains enduites d’huile, je pars à la découverte de son corps, de sa chaleur, de sa peau si douce. Elle me rend la pareille. La tension monte, le désir également...
Elle ne s’y attend pas vraiment lorsque je lui annonce qu’il est temps d’appliquer sa sentence.
- Petite Shanane, reconnais-tu mériter ta punition ?
- Non, je suis innocente !
Mais son regard parle pour elle...
Ma main se lève… Elle est couchée sur le ventre, j’observe le spectacle de ses belles fesses qui tentent de se fermer. Mes doigts impriment leurs marques sur sa peau. Elle se tortille, essaie de basculer sur le côté, je lui fais reprendre la position et la fessée reprend.
Sa lune s’orne maintenant d’une belle teinte rouge. Il est temps de passer aux choses sérieuses ; j’attrape la ceinture de son peignoir, et couchée sur le ventre, je lui attache les deux mains aux barreaux de son grand lit. Elle replie ses jambes sous son ventre pour m’offrir son postérieur.
Elle m’observe lorsque je dépose les instruments sur le lit, à ses côtés :
- ma ceinture
- ma cravache
- sa cravache
- une canne anglaise
- une longue cravache d’équitation
La ceinture vole dans les airs et colore ses fesses, ses hanches, ses épaules.
De larges morsures rouges recouvrent sa peau.
Elle se tord, tente de rouler vers la gauche, vers la droite.
Je repose la ceinture, mon bas-ventre se colle contre sa croupe, mes mains caressent sa peau, mon sexe se frotte au sien. A nouveau elle fond sous les caresses.
C’est au tour de la cravache d’entrer en action.
Un sifflement et des fines stries rouges qui apparaissent presque instantanément.
Elle pousse des petits cris, tente d’échapper à la morsure de l’instrument.
Ses mains tirent sur les liens.
Ma bouche s’approche de ses reins et, avec ma langue, je remonte lentement le long de son dos, depuis ses fesses jusqu’à sa nuque.
Je la sens fondre mais la punition n’est pas encore finie. Les autres instruments se succéderont, jusqu’à la longue cravache d’équitation.
Le coup n’est pas trop fort, mais elle a eu mal…
Je l’ai senti se tendre de tout son corps.
La punition est terminée, je détache ses liens, je la prends dans mes bras, lui caresse les cheveux.
Une larme coule sur sa joue, mais son regard est brillant.
Liens et instruments disparaissent pour laisser la place à la tendresse et aux caresses.
C’était la première fois que je punissais Shanane !
Un instant précieux longtemps rêvé…
Je ne voulais pas la décevoir, je voulais être à la hauteur de ses attentes.
J’ai appris à la connaître en la regardant se tordre sous les coups.
J’ai appris à l’aimer en la consolant.
Le doute devant l’inconnue qu’elle était a laissé la place à la sensation grisante ressentie lorsque chacun se donne à l’autre pour offrir cette subtile alchimie entre plaisir, tendresse et fermeté.
Shanane :
« Info ou intox ? » vous demande alors la délicieuse diablotine de Shanane !!!
Quel est le vrai du faux, du fantasme à la réalité dans ce récit à quatre mains ?
Vous ne le saurez jamais ... et c'est tant mieux !
Et oui lorsque deux diablotins s'associent ... mais le principal est que vous ayez pris du plaisir à lire notre récit !
Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour obtenir une punition … (sourire angélique de la dame …)