Diversité de la vie

1. Le jour

Aujourd'hui n'était pas une journée normale pour Véronique. Elle avait dormi de façon agitée la nuit précédente et avait vu ce jour venir quelques jours auparavant avec une sensation de malaise. Que j'ai accepté de le faire, pensa-t-elle à la table du petit-déjeuner où elle mangea son muesli et quelques fraises fraîches ce matin-là. Elle était déjà seule à la maison. Sa mère était déjà sortie, elle avait commencé la journée un peu plus tôt. Son père est actuellement en Angleterre pour un voyage d'affaires et était à Londres pour un voyage d'affaires.

Véronique a fréquenté la 12e année du lycée municipal. Dans un an, elle devrait terminer ses études et peut-être aller à l'université. Elle était très curieuse de voir où ses décisions concernant sa future vie professionnelle la mèneraient et ce qui l'attendait dans un avenir proche. Elle n'était pas encore tout à fait sûre. Tout allait encore bien. L'école n'était pas un problème pour elle. Elle est bien venue et tout le reste s'est bien passé. Elle rencontrait régulièrement ses amis et aimait sortir. Elle aimait particulièrement le sport. Elle fait partie de l'équipe de volley-ball de la ville et se rend régulièrement à des matchs avec ses coéquipières.

Annoncée par les enseignants dans la lettre des parents, une visite au centre médical était prévue aujourd'hui. Les étudiants les plus sportifs qui ont volontairement participé à l'examen médical du sport doivent se rappeler d'être à l'heure pour l'examen ce jour-là. Peu de personnes se sont inscrites. Pour autant qu'elle le sache, il y avait trois garçons et deux amis de sa classe. Véronique a été envahie par des doutes. Elle se demanda à ce moment pourquoi elle s'était inscrite à cette étude. Ne suffit-il pas d'être vacciné ? C'est déjà assez grave, pensa-t-elle en attrapant la tasse de jus d'orange. Elle regrettait de plus en plus sa décision. Et puis nous devrions également apporter des shorts de sport courts et des chaussures de sport. Qui sait quels exercices je devrai faire là-bas, murmura-t-elle et elle passa de la table de la cuisine à l'armoire. Au moins, elle n'avait pas besoin d'aller à l'école pour ça aujourd'hui. En chemin, elle attrapa son sac à dos et ses clés, enfila prestement ses baskets, sortit son vélo du garage et quitta la maison.

C'était à quelques kilomètres du centre médical, qui était juste à côté de l'école. Normalement, elle s'en fichait. Elle adorait se rendre à l'école à vélo et sentir le vent souffler dans ses cheveux. Mais aujourd'hui, la balade n'allait pas vraiment être amusante.

Il ne fallut pas longtemps avant qu'elle ne voie de loin l'école et le centre médical à côté. Ici et là, elle a vu passer des visages familiers, les a salués avec prudence, puis s'est rendue au garage à vélos, facilement accessible par un chemin menant au sous-sol. De là, elle pouvait aussi marcher jusqu'au centre médical. Le vélo garée ici et verrouillée, elle a poursuivi son chemin. La plupart de ses camarades de classe étaient probablement déjà arrivés dans la classe. Cependant, Véronique était excusée.

Le chemin à travers le site jusqu'au centre médical n'était pas loin. Elle prit un court raccourci et choisit une allée piétonne qui menait directement à la rue. Des élèves et des professeurs se sont approchés d'elle. Elle connaissait certains d'entre eux par leur nom. Mais elle n'a vu personne de sa classe. Je me demande ce qu'ils penseront quand ils me verront courir en sens inverse de l'école, pensa-t-elle. Elle a été excusée par son inscription de toute façon. Par conséquent, elle avait bonne conscience alors qu'elle quittait l'enceinte de l'école et s'approchait de plus en plus du centre médical. De loin, elle vit Sébastien franchir la grande porte. Sébastien la connaissait depuis son plus jeune âge. Lui aussi s'était inscrit à cette visite médicale sportive. Véronique a fait signe, mais Sebastian était déjà dans la zone d'entrée du centre médical.

Je ne suis certainement pas trop tard si Sébastien vient maintenant. Il est toujours à l'heure, pensa Véronique en se gardant de jeter un coup d'œil à l'heure sur son téléphone portable, qu'elle transportait dans sa poche arrière. Elle s'approcha de la porte d'entrée. Alors qu'elle touchait la poignée de la porte, elle remarqua quelqu'un derrière elle un peu plus pressé qu'elle. Elle se retourna et vit une jeune femme s'arrêter devant la porte et sourire à Véronique. Positivement touchée par son attitude amicale, Véronique ouvrit la porte et laissa le passage à la dame. "Merci," dit-elle en acceptant l'offre.