Des précisions ont été demandées sur le forum où est publié initialement cette discussion. Je copie les questions et les réponses.
Tu dis que pour certains les examens commençaient par la récolte de sperme ? Alors que pour toi ça a été en dernier ?
La secrétaire qui a marqué humain à la place de bovin, l'a certainement fait exprès ...
Pour un prélèvement de sperme, en vue d'un spermogramme (analyse de sperme), on se branle toujours soi même, et seul, d'habitude ?
Tous les hommes qui ont subi de tels prélèvements se sont tous plaints de l'indiscrétion des locaux …
Il fallait simplement occuper toutes les stations au courant de la matinée. Le parcours n’était donc pas le même pour tous. Certains ont commencé par la récolte de sperme et moi j’ai fini, c’était le hasard.
Nous avions l’habitude des visites médicales à l’école, il y en avait chaque année, avec l’infirmière scolaire et un médecin, en plus petit comité. Nous n’avions pas l’habitude de nous plaindre, cela pouvait avoir des conséquences, d’autant plus que ces examens pouvaient servir à l’armée. Les étudiants étaient dispensés de la faire, se révolter aurait pu conduire à une punition, par exemple la révocation de cette dispense. Et puis il n’y avait pas internet à l’époque. Où aurions pu nous renseigner au sujet des pratiques médicales en vue d’un spermogramme ?
Il y avait quand même une certaine intimité puisque cela se passait derrière un paravent. Contrairement à certains récits que j’ai lus, nous pouvions garder notre caleçon en attendant. Ej je pense que certains de mes camarades étaient excités à l’idée de se branler (ou de se faire branler) pour la première fois avec une femme.
On a peut-être imputé une erreur à une secrétaire pour justifier après coup cette pratique douteuse. Mais je l’ai lu des années plus tard dans un rapport. Ils se cachait peut-être autre chose.
Je n’ai évidemment pas pu contrôler si le sperme était vraiment détruit. Il pouvait très bien ne pas l’avoir été et utilisé pour des expériences secrètes. Ou alors l’infirmière devait noter encore beaucoup d’autres paramètres dans un deuxième rapport confidentiel, comme la durée de l’érection avant l’éjaculation, sa dureté, le nombre de jets, l’intensité de l’orgasme, etc. Il pouvait se cacher une véritable étude sur l’orgasme et la reproduction humaine. Il aurait été impensable de présenter de telles études dans le plan quinquennal, elles devaient rester secrètes.
Comment s'y prenait la doctoresse pour écarter les fesses ? Et dans quelle position ?
Nous étions debout pour l’examen génital. La doctoresse a demandé de se retourner et de se pencher, puis de poser les mains sur la table d’examen, les jambes écartées. Elle pouvait ainsi aussi examiner notre périnée et nos couilles vues de derrière. Sur la feuille d’examen ils parlaient d’un examen de la prostate, la doctoresse s’est contentée d’écarter les fesses. Je pense qu’elle ne voulait pas se salir le doigt, elle n’avait pas de gants et pas de lavabo à proximité. À cette époque le papier toilette était une denrée rare et beaucoup de mes camarades ne devaient pas être très propres à cet endroit.