Visite collective
J'ai trouvé ce témoignage sur un autre site, son auteur m'autorise à le publier ici.
La visite qui m'a le plus marqué est celle où la doctoresse devait contrôler si mon érection était satisfaisante et si je pouvais éjaculer. Il s'agissait de la visite de passage à l'âge adulte que devait subir tout jeune homme à sa majorité dans mon pays.
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Je ne désire pas dire dans quel pays cela s'est passé, disons que c'était au centre de l'Europe. L'examen ne se passait pas exactement à la majorité, plutôt lors de la dernière année d'école, pour faciliter l'organisation.
Un équipe itinérante du Ministère de la Santé venait avec quelques camions pour le matériel et un car pour le personnel, essentiellement féminin. Il s'installaient au gymnase pour quelques jours. Nous étions une douzaine à passer par demi-journée, par ordre alphabétique de tous les élèves, donc les classes étaient mélangées. J'ai passé le matin, de 8 heures à midi. Nous devions nous déshabiller dans le vestiaire habituel et nous mettre en caleçon. Comme c'était l'hiver nous avons pu garder les chaussettes. Une infirmière nous a donné un papier avec notre nom pour inscrire le résultat des examens. Nous pouvions voir à l'avance tout ce qui serait contrôlé. Cette infirmière nous dispatchait entre les différentes stations, qui n'étaient pas isolées, à part deux. Il y avait quelques chaises au milieu du gymnase pour attendre. Nous pouvions ainsi observer nos camarades. Nous pouvions boire du thé à un samovar pour nous réchauffer ou pour faciliter la production d'urine.
Il y avait évidemment les examens classiques : mesure de la taille, du poids, température anale, récolte d'urine devant une infirmière, auscultation, mesure de l'acuité visuelle, auditive, etc. Ce dont je me rappelle particulièrement est l'ECG avec un appareil énorme à l'époque, ainsi que l'examen orthopédique : nous devions enlever caleçon et chaussettes et marcher en long et en large devant une doctoresse, puis faire des exercices de gymnastique. Il y avait bien sûr un examen des parties génitales, la doctoresse était assise. Elle nous baissait le caleçon et tâtait la verge et les testicules, puis décalottait le gland et inspectait le méat. Elle contrôlait les plis herniaires. Nous devions ensuite nous retourner, elle écartait les fesses et les examinaient longuement.
SI un résultat n'était pas bon, le jeune homme devait se rendre plus tard à l'hôpital pour des contrôles supplémentaires. Il était évident que cet examen était une première étape en vue de l'incorporation à l'armée. La dernière étape pour moi a été la récolte de sperme, d'autres y passaient pour commencer.
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