Fin des années 50 et dans les années 60, à l'école, collège et lycée, il y avait une visite annuelle obligatoire, passée à l'infirmerie de l'établissement scolaire pour collège et lycée, et dans un centre communal à l'école primaire car il n'y avait pas d'infirmerie à l'école.
au collège après la "grande " visite annuelle, il y avait même une visite plus rapide effectuée par l'infirmière seule pour quelques contrôles (poids, vue, allure générale et colonne vertébrale au collège déshabillé en slip ).
Pour les visites annuelles, il y avait toujours palpation des bourses, pincement et roulement entre les doigts de chaque testicule, et décalottage du gland après l'examen du pénis levé vers le haut pour examiner la peau en dessous et tourné à droite puis à gauche, écartement avec les doigtes de l'orifice urinal, et le décalottage c'était une fois ou plusieurs fois selon les doctoresses, ça paraissait un élément de contrôle obligatoire dans la procédure, l'infirmière regardait puis notait sur le dossier médical ce que la doctoresse lui disait, soit on était déjà nu ( lycée), soit on était en slip mais la doctoresse sans rien nous demander le baissait souvent tout de suite complètement en dessous des genoux ou sur les chevilles et il fallait alors l'enlever pour marcher un peu devant elle pour l'examen de la colonne vertébrale. En général, elle ne recalotttait pas elle même le gland, on le faisait en remettant le slip si on était pas nu ou après son examen dans le cas contraire. En 1ère et terminale il y avait la question redoutée sur les relations sexuelles formulée par la doctoresse devant l'infirmière de l'établissement et une stagiaire d'une école infirmière à peine plus âgée que nous et qui souriait ou étouffait un gloussement en nous voyant devenir rouge comme une pivoine quand la question était posée ( j'étais encore puceau et je parle pour moi évidement mais je ne devais pas être le seul à réagir ainsi ) et suivie d'une autre sur la fréquence des masturbations ( elle ajoutait " tu as intérêt à dire la vérité car de toute façon je le verrais en t'examinant et je croyais que c'était vrai !)
Chez les médecins de famille, c'était plus rare, petit je ne m'en souviens pas, je me souviens d'une visite à 14 ans avec ma mère où à ma grande surprise le médecin m'avait fait mettre nu et m'avait décalotté pour vérifier que tout allait bien alors que je venais pour un gros rhume. Et rebelote à 16 ans pour une autre visite de routine car il avait voulu contrôler à nouveau.
D'autre fois il se contentait de soulever l'élastique du slip pour regarder à l'intérieur et parfois y glisser son doigt pour palper les testicules. Devant ma mère c'était moins gênant.
il y a eu aussi à 15 ans une visite au centre médical de la SNCF pour pouvoir apprendre à nager dans un club SNCF car je n'avais pas appris à l'école, j'ai eu droit à une visite complète par une doctoresse et une infirmière devant le parent accompagnant, mon père qui était employé SNC car sa présence était requise dans la lettre de convocation. Là aussi, nudité complète et tous les contrôles habituels : palpation des testicules soupesés l'un après l'autre, décalottage plusieurs fois, écartement de l'orifice urinal avec les doigts. Et avant on avait eu droit à un déshabillage collectif en slip au vestiaire devant les parents ( et les deux tiers étaient les mères car le père ne pouvait pas venir, les autres garçons étaient dans la même tranche d'âge de 14 à 16 ans) et même tout nus pour le test d'urine car il fallait aller dans un petit local sans porte au fond du vestiaire mais avant de nous laisser uriner dans un petit récipient en plastique, l'infirmière nous faisait enlever le slip qu'on devait poser sur un tabouret afin de pouvoir nous nettoyer le sexe avec un coton imbibé de produit nettoyant pour être sûr disait elle qu'il n'y aurait pas de bactéries. On était de dos les fesses à l'air exposées à la vue des autres garçons alignés en slip le long du mur et même les parents s'ils se penchaient pour regarder dans cette direction pendant ce temps là.
Pour les examens au centre de sélection avant le service militaire vers 1966 -1969 ( j'y suis allé 3 fois avant d'être déclaré apte), pareil : toujours nudité complète, palpation des testicules et inspection approfondie du pénis, du scrotum, de l'orifice, et décalottage et ce n'était pas fait à la va vite mais minutieusement par un médecin militaire d'âge moyen avec tutoiement de rigueur et questions indiscrètes sur la sexualité et la même remarque qu'au lycée “ tu as intérêt à ne pas mentir car de toute façon je saurais en t'examinant si tu es encore puceau, si tu te masturbes souvent et si tu as des difficultés à bander et à éjaculer” ) Si certains sont tombés sur des aspirants médecins faisant peu de zèle, cela n'a pas été mon cas.
j'ai eu encore ces examens très complets à la visite d'incorporation passée elle aussi complètement nu.
et aux visites pour l'université en slip et l'admission dans une grande école
et même aux premières visites de médecine du travail, soit slip baissé, soit élastique du slip baissé, soit même tout nu à la sortie d'une cabine au début des années 70