Mon cher Woyzeck .
Pour répondre à vos questions .
J'avais bien avant le bilan de santé de terminale une prédisposition saphique et une libido assez tourmentée , puisque je n'arrivais pas à aller exprimer mes sentiments soit à une autre fille , soit à un garçon , même s'il me plaisait . Depuis très jeune , je suis baignée dans le monde des chevaux au féminin , enfant et adolescente , je passais la plupart de mes week ends et de mes vacances loin de Paris et de ma famille , pour aller jouer la paysanne chez mes cousines en Normandie , dont les parents tenaient un haras . C'était pour moi le pied total de pouvoir monter à cheval des heures dans le bocage , avec mes cousines , qui étaient plus que ça de vraies copines , nous étions inséparables .
Dans un post sur la masturbation féminine , j'évoquais les sensations que j’éprouve quand je suis à cheval , c'est encore mieux quand je suis entourée de belles filles classieuses ...Je ferme là donc cette parenthèse , car je pourrais m'exprimer plus longuement sur ce sujet .
Jeune , je n’éprouvais pas particulièrement de passion pour l'environnement médical , c'est en lycée que les choses ont changé . Le local dans lequel nous étions examinées était assez bien équipé et c'était toujours fascinant après le déshabillage , complet , d'entrer dans le cabinet du médecin ... La première partie chez l'infirmière n'avait rien de très excitant , nous attendions en culotte , maillot et chaussettes avant d’être pesées et mesurées . Les quelques minutes passées dans la cabine de déshabillage pouvaient sembler de longues heures avant que la porte ne s'ouvre de l'autre côté . Etre pour moi toute nue offrait de délicieuses sensations , avoir les pieds nus sur le sol carrelé , la peau qui ressent le moindre souffle d'air , c'est aussi agréable qu'une séance de piscine nue . Vient ensuite les manipulations par des mains étrangères , cette domination médicale , à laquelle on ne doit pas se dérober ...
La table d'examen est aussi pour moi une sorte de lieu d'abandon , on confie son corps à un tiers , autorisé à l'examiner, le palper , le contraindre , le faire parfois souffrir .Ma plus belle expérience en la matière fut ce bilan de santé , passé dans un centre , imposé par les obligations scolaires , enfin je crois ... La gêne que l'on éprouve les premiers instants , lorsque l'on doit se déshabiller est vite récompensée ou compensée par la vue des copines , elles aussi toutes nues . Jamais , à cette époque ni même après , je n'ai pu partager ces émotions et ces sensations avec des gens de mon entourage , y compris avec ma cousine de mon âge . Je lui avais parlé de ce bilan de santé , mais sans m'égarer dans les détails , qu'elle n'aurait sans doute pas compris , ou sans doute serai-je passée pour une folle ... Ces récits bien a posteriori , n'ont rien d'étonnants en matière de journalisme . Au fil de la vie , car j'ai 60 ans , on accumule les expériences mais aussi les échecs . On souhaite alors revivre les expériences les plus sensationnelles de son existence et c'est pourquoi je cherche à mettre au point un texte sensé , mais malheureusement pas exempt de ce côte romancé , nuancé ...
Voilà. Si vous avez d'autres questions ...