Visites médicales scolaires et universitaires

Cette fois je voulais raconter ce qui s’est vraiment passé, même si c’est moins excitant que d’autres récits. Je n’ai pas eu autant de visites médicales que d’autres personnes qui en avaient chaque année, mais elles étaient toutes différentes et je me rappelle très bien de chacune.

Je pense que chez les filles c’était tout au plus un examen visuel et pas un examen gynécologique, en fait beaucoup moins gênant que chez les garçons. Ce que nous avions ressemblait à un examen urologique, toucher rectal en moins. Et pour moi, près de 50 ans plus tard, c’est toujours aussi troublant d’aller voir un urologue. Il y avait aussi le fait que c’était le médecin qui baissait le slip.

Je pense qu'en général, les visites médicales scolaires étaient plus strictes avant les années 70, tout comme les visites médicales du travail.

J'ai passé des visites médicales scolaires depuis le milieu des années 50 jusqu'en 1966, et c'était chaque année vers le mois d'octobre. Ca se passait avec des doctoresses ni très aimables ni très douces avec nous. On avait un peu l'impression d'être considéré comme du bétail et nous appréhendions ce moment. Même ceux d'entre nous qui faisaient un peu les malins avant étaient moins fiers quand arrivait leur tour d'entrer dans le cabinet de la doctoresse. Une infirmière était également présente pour noter sur le dossier de chaque élève ce que lui disait la doctoresse.

Il n'y a que la dernière visite que j'ai passé où j'étais seul avec la doctoresse, une dame qui semblait être proche de la retraite, et qui avait été bien plus aimable que toutes ses collègues des années précédentes.

Je précise que j'ai fait toutes mes études dans l'enseignement public. C'est peut-être différent dans l'enseignement privé.

Bonjour

merci pour ton debut de récit???

mais raconte nous ce qui se passait alors lors de ces visites ????

je suis tres curieux de voir comment c'etait chez toi????

merci d'avance

dededoc

"Icaremba" ; j'ai lu les différentes interventions sur le site que tu indiquais dans un message " la honte -visites médicales-"

il est évidemment difficile de savoir ce qui peut être vrai et ce qui est le fruit d'un fantasme.

ce qui est intéressant c'est que pour une fois il y a beaucoup de récits témoignages de femmes ou jeunes filles ...

mais pourquoi ce site est resté "silencieux" depuis 2012 après avoir reçu de nombreux messages ?

mystère...

le plus amusant ce sont les récits assez courants où un adolescent ou jeune homme se retrouve nu sans l'avoir envisagé avant devant sa mère et sa soeur plus jeune en général alors que l'inverse est plus rare.

je suppose que dans quelques cas,ça doit être vrai car ça pouvait sûrement arriver dans le passé quand les médecins ne se souciaient pas de la pudeur des garçons

mais dans d'autres récits , on peut constater que ce n'était pas toujours mieux pour les filles.

De toute façon, il y a beaucoup de situations qui ne pourraient pas se produire aujourd'hui et même depuis pas mal d'années d'ailleurs.

Par exemple, en fac dans les années 60 -1ère moitié des années 70, il y avait encore des examens annuels obligatoires et souvent sérieux même si ça allait vite, pour lesquels un garçon devait se mettre en slip devant un docteur ou plus souvent une doctoresse le plus souvent assistée d'une infirmière d'âge très variable depuis une jeune élève infirmière jusqu'à une infirmière assez âgée. Il n'y avait pas toujours d'intimité pour ces examens, le déshabillage pouvait être collectif dans un vestiaire ou un couloir pour les jeunes hommes, le slip était parfois baissé, voire enlevé au début de la visite ou pendant son déroulement en fonction des médecins..

Et puis il y avait un type de visites particulières au déroulement inattendu, en tout cas dans certaines grandes écoles où le sport était obligatoire pour les garçons ( bizarrement dans les années 60-début 70, il n'y avait aucune obligation pour les filles) les visites pour le sport auxquelles les garçons ne pouvaient pas se dérober.

Je me rappelle qu'en 1ère année dans une grande école, les garçons étaient convoqués un matin par groupe de 15 dans les 15 jours après la rentrée.

Il y avait un grand gymnase au sous-sol du bâtiment de l'école avec à côté deux vestiaires et deux salles de douche et un grand bureau pour les profs de sport.

L'objectif de la visite obligatoire, c'était de vérifier notre aptitude au sport et de nous répartir en fonction de nos capacités physiques dans trois groupes pour avoir un peu d'homogénéité dans les capacités de chaque groupe.

On devait se présenter au vestiaire dont une porte donnait sur la salle-bureau des profs de sport, tous les garçons du groupe de 15 étaient convoqués à la même heure 8h 30; on était accueilli à notre arrivée par un prof de gym qui nous disait de nous déshabiller " en slip et pieds nus" sans oublier d'enlever la montre et gourmette ou chaine ... L'instruction était la même pour chacun.

A l'époque, on ne discutait pas les instructions d'un professeur même pour des garçons qui pour la plupart étaient d'un milieu social plutôt favorisé. Cela paraissait un peu stupide de se mettre en slip à 15 en même temps mais c'était déjà comme cela au collège ou au lycée et au centre de sélection à 18 ans ( et même pire puisqu'on était à poil) alors on s'est déshabillé en silence un peu gêné d'être en slip les uns devant les autres, il a fait un appel et nous a dit que nous passerions par ordre alphabétique un par un, il viendrait chercher l'élève suivant dès qu'un élève sortirait ou serait sur le point de sortir et il nous a dit qu'on pouvait s'asseoir en attendant sur les bancs du vestiaire de chaque côté.

Et la visite a commencé pour le premier élève..

à raison de 10 minutes minimum par élève, voire 15, les derniers sont restés en slip presque toute la matinée, plus de 2 heures.

Une fois rentré dans la salle après environ 1h30 d'attente, je me suis retrouvé en slip face à 3 profs de gym assis derrière un grand bureau, au milieu il y avait le chef du département des sports assez âgé mais pas aimable du tout et qui m'a tout de suite tutoyé et il y avait un médecin assez âgé sur le côté assisté d'une infirmière.

On se présentait devant les profs de gym, il fallait d'abord répondre à des questions sur la santé, le mode de vie et les pratiques sportives ou hobby, l'aptitude au service militaire ( j'ai du déclarer que j'avais été ajourné à la visite du centre de sélection passée peu de temps avant pour cause de légère lordose et de poids trop faible). puis il y avait un examen visuel de la tête aux pieds, ils m'ont regardé longuement de face, puis de profil puis de dos, puis le chef du département des sports m'a demandé de faire quelques mouvements, c'était pour juger de ma souplesse ( s'accroupir plusieurs fois etc.,, lever les bras les jambes l'une après l'autre, se mettre sur les talons puis sur les avant -pieds et faire quelques pas.. etc )

Pour la colonne vertébrale, l'examen a été plus long, il m'a dit de me tourner, d'enlever mon slip à poser sur un tabouret sur le côté et de toucher mes chevilles, puis de me redresser, de marcher vers le mur en face du médecin et de l'infirmière, et de recommencer à me pencher et toucher mes chevilles.. puis de revenir et de recommencer pour qu'ils aient le temps de voir ma posture. J'ai dû plusieurs fois me mettre accroupi puis me relever rapidement de dos.

Après j'ai pu remettre mon slip et il m'a dit d'aller voir le médecin pour être pesé.

C'est l'infirmière qui s'en est chargée, elle m'a fait monter sur la balance puis sous la toise pour la taille, puis elle a pris d'autres mesures, tour de poitrine, de taille, de bassin .. puis le médecin m'a ausculté, puis fait asseoir pour prendre ma tension, il a contrôlé mes réflexes et procédé à différents examens par palpation pour la détection de ganglions etc. ( y compris contrôle pour une hernie, palpation rapide des testicules et examen visuel rapide du sexe en baissant partiellement le slip ) puis il m'a dit que c'était fini.

l'infirmière avait noté sur un dossier médical les résultats des mesures et contrôles et les commentaires du médecin

le médecin m'a dit de retourner au centre devant les profs de gym.

Ils ont discuté entre eux un moment pour savoir si je devais ou non faire de la gymnastique corrective au lieu d'être dans un groupe de sports normal, c'est le chef du département des sports qui présidait la séance qui a finalement décidé que je n'avais pas besoin de gymnastique corrective, il m'a dit que j'avais en revanche besoin de faire du sport et que je serai dan un groupe homogène, le groupe le plus faible compte tenu de mon poids insuffisant au regard de ma taille.

et il m'a dit de partir..

Voilà une visite que je ne m'attendais pas à passer et que des étudiants qui auraient aujourd'hui 19-20 ans seraient sans doute bien surpris de passer et je pense que la plupart refuseraient de se déshabiller en groupe pour commencer et de se présenter en slip devant des profs de gym et de l'enlever à leur demande pour un examen de leur colonne vertébrale. avec en plus une infirmière en spectatrice.

Je peux me tromper mais j'en doute.

Merci @esaterman pour cet intéressant témoignage. Je me pose une question : avaient-ils organisé ces examens de cette manière seulement pour des raisons pratiques ou était-ce une tradition de l’école, faire subir aux étudiants la même chose que pour l’armée ? Une sorte de mise à l’épreuve ou même un bizutage ?

mais pourquoi ce site est resté "silencieux" depuis 2012 après avoir reçu de nombreux messages ?

Un site dépend souvent d’une seule personne, si celle-ci arrête de s’occuper du site celui-ci devient rapidement inactif. Je ne vois pas Internet comme un média durable, au contraire très éphémère.

@ esaterman , je suis bien de votre avis, ça m'étonnerais que des jeunes qui ont 18 - 20 ans aujourd'hui accepteraient de subir ce genre de visites médicales des années 60 ou début 70. Il en est de même pour les visites médicales du travail qui étaient un peu abusives, avec des docteurs au comportement parfois assez rude.

Ceux qui n'ont pas connu cette époque ont peut-être du mal à nous croire, mais c'est pourtant comme ça que ça se passait.

"Woyzek"

Pour la visite médicale dans une grande école que j'ai raconté, je ne pense pas que c'était un cas isolé à l'époque.

ça devait être pareil dans beaucoup d'écoles où il y avait du sport obligatoire

comme l'école polytechnique par exemple et d'autres

dans les écoles normales aussi il y avait des visites médicales annuelles très sérieuses et liées à la pratique du sport obligatoire mais les élèves étaient plus jeunes âgés seulement de 14-15 ans à 17-18 ans et ce n'était pas mixte en tout cas avant 68-70.

ce qui était surprenant dans cette école supérieure, c'était que le sport n'était obligatoire que pour les garçons alors que l'école était mixte comme c'était devenu quasiment partout le cas après 1970.

Je suppose que peu d'années après cela a changé, d'une part parce que le sport a dû devenir obligatoire aussi pour les filles, d'autre part parce que la procédure pour les visites médicales a dû être modifiée vers plus d'intimité. ( ou supprimée carrément, je ne sais pas !)

Une fois cette visite passée et le classement dans un groupe, on ne passait plus de visite spécifique pour le sport devant les prof de gym les deux années suivantes normalement

juste la visite de routine imposée chaque année dans un centre universitaire médical comme un étudiant à la fac

Sinon je ne crois pas que c'était une sorte de mise à l'épreuve ou de bizutage : d'ailleurs contrairement à ce qui se passait dans beaucoup d'écoles supérieures comme polytechnique, arts et métiers,mines, vétérinaire etc, il n'y avait pas de bizutage !

Pas non plus une préparation à la vie militaire, peut-être une procédure influencée sans que ce soit explicite par les méthodes militaires car les profs de gym de l'époque venaient parfois de l'armée-anciens sous-off revenus à la vie civile- mais plus dans les lycées que dans une école supérieure où ils avaient une formation universitaire et avaient tous les diplômes requis.

C'était plus je pense dû à une imprégnation de l'esprit militaire dans les activités sportives puisque à l'origine c'est dans un cadre militaire que se sont développées la plupart des activités sportives.

De toute façon, c'était tout de même assez banal pour l'époque : le déshabillage collectif de garçons dans un vestiaire n'avait rien de surprenant ( la preuve, il n'y avait eu aucune protestation et tous les étudiants s'étaient tout de suite mis en slip comme si cela allait de soi, sans doute l'habitude du lycée ou des clubs de sport ) et pour la suite c'était le fait qu'il y ait 3 profs de gym qui était surprenant et embarrassant plus que la présence du médecin et d'une infirmière également prévisible et banale.

Et la nudité pendant un moment qui paraissait long mais cela devait durer 5 minutes au maximum.

De plus comme aucun des étudiants n'avait envie de parler de la visite en sortant de la salle, je ne peux pas savoir si ceux qui sont passés avant ni et à fortiori après car on partait une fois rhabillé avaient dû aussi se mettre nus.

Pour moi c'était tout de même lié au départ à la colonne vertébrale et au fait qu'au centre de sélection on m'avait ajourné pour cause de légère lordose, à partir du moment où je l'avais dit, c'était assez logique qu'ils veuillent contrôler eux aussi, d'autant plus que cela pouvait déterminer le choix entre le classement dans un groupe dans un groupe de sport normal ou dans le petit groupe restreint de gymnastique corrective - les étudiants allaient alors dans un gymnase spécial, les cours n'avaient pas lieu au sous-sol.

Je pense que c'était d'abord des raisons pratiques d'efficacité qui les avaient conduit à adopter cette procédure.

D'ailleurs c'était pareil au lycée, l'argument c'était toujours ; il y a beaucoup d'élèves à examiner et il fallait aller vite sans perdre de temps pour tout ce qui précède l'examen comme le déshabillage.

Si on réfléchit l'argument n'était pas très valable car si les élèves avaient été convoqués par groupe de 4 par exemple tous les 1/4 d'heures, cela n'aurait pas fait perdre de temps ou s'il s'étaient mis en slip juste avant leur tour mais était ce moins gênant? cela voulait dire être en slip devant d'autres élèves habillés ..

finalement il faut reconnaitre un avantage à la procédure : tous les élèves étaient en slip en même temps les uns devant les autres donc traités de la même façon pour cette première partie collective de la procédure.

"ijvil45" oui il faut toujours se replacer dans le contexte de l'époque pour comprendre

On passait nus la visite au conseil de révision ou au centre de sélection et au minimum en slip, parfois nus dans les lycées, alors pourquoi adopter une autre procédure pour une école supérieure et pour un classement d'élèves dans des groupes de sport?

Et pourtant la plupart venaient de milieux aisés, ce n'était pas comme dans un centre d'apprentissage !

Et c'est évident qu'aujourd'hui et depuis déjà pas mal d'années, une telle procédure pour une visite médicale serait impensable et refusée de toute façon par les étudiants ( à plus de 18 ans, un étudiant ne se laisse plus donner ce type d'instructions, il ne respecte plus l'autorité comme c'était encore le cas à l'époque), les temps ont changé.

Si une telle visite existait encore, les étudiants se déshabilleraient uniquement un par un dans la salle ( et tant pis pour le temps perdu) et certainement en pantalon ou à la rigueur en slip (mais pas devant 3 profs de gym à mon avis)

de toute façon, le plus vraisemblable c'est que l'école leur demanderait un certificat médical d'aptitude établi par le médecin de leur choix ( comme cela elle ferait l'économie du paiement des vacations du médecin et de l'infirmière) et le cas échéant pour le classement en groupe cela se ferait par l'équipe chargée des sports au cours d'une séance de gym avec les étudiants en tenue de sport...

Je ne sais pas si j’ai déjà raconté ceci sur ce site. Il y a une dizaine d’années j’ai commencé une formation continue sur Internet (que je n’ai jamais terminée d’ailleurs) organisée par l’université de Besançon. J’étais immatriculé comme tout autre étudiant et j’aurais pu y passer la visite médicale, je devais avoir reçu les informations pour contacter le service médical. Je n’y suis pas allé, il aurait été assez gênant d’expliquer pourquoi je m’y rendais et je pense que cela n’aurait pas été particulièrement intéressant, sinon pour voir la surprise du médecin devant un « vieil » étudiant. Un examen comme tu l’as décrit aurait largement justifié de faire 200 km.

Comment tu a trouvé notre région car n'oublie pas moi aussi j'y suis aussi, mais de haute-saône à 55kms de Besançon.

En fait je ne suis jamais allé à l’université de Besançon, il y avait également une société en Suisse qui se chargeait de faire le contact et d’organiser les examens. Les cours étaient disponibles sur Internet.

Je suis quand même allé plusieurs fois en Franche-Comté et à Besançon, ce n’est pas loin de la Suisse et c’est une belle région, par contre assez difficile à visiter sans voiture car je n’en ai pas. Il n’y a pas beaucoup de trains sur les lignes secondaires, il faut bien chercher pour trouver un horaire qui convient. J’aime particulièrement la saline royale d’Arc-et-Senans et à Besançon il y a le tunnel à bateaux assez spécial. Je ne connais pas la Haute-Saône.

Merci Woyzeck et oui ce n'est pas facile a se déplacer en Franche-Comté sans voitures, et je sais ce que c'est je n'ai qu'un vélo donc les quelques bus de substitutions sont bien là, mais les correspondances laisse parfois à désirer, comme lorsque je partais pour Disneyland et que la seul départ se faisait de Besançon-Viotte et pas de bus le matin avant ue arrivée à 7H30 alors que je partais à 6H40donc je devais coucher à l'époque sur place pas loin de la gare la veille et le jour du retour pour ne rien oublier. Pour aller de chez à Paris 4H30 de train pour aller à la gare de l'Est.

Pour ce qui concerne le bateau sur le Doubs je l'ai fait cette été et c'est magnifique et pas très cher 10€ par personne en plein mois d'Août et pour la Saline je l'ai visiter deux fois, une fois en passant pas loin en vélo lors temps de scolarité durant le mois de juillet car étant en I.M.E nous n'avoins à l'époque qu'un seul mois de vacances soit le mois d'Août et la seconde fois lors de notre Congrès Nationale des anciens Combattants avec feu mon père et nous avons manger sur place et le matin visite de la Citadelle de Vauban à Besançon.

D'accord sur l'intérêt de la Saline Royale d'Arc et Senans, c'est vraiment splendide.

le site de Besançon avec la boucle sur le Doubs et la citadelle de Vauban est très beau aussi mais la ville manque d'animation par rapport à d'autres villes de cette taille.

la promenade en bateau pour aller à la source du Doubs est très agréable

mais il y a aussi d'autres belles villes à voir comme Arbois, Ornans, la ville du peintre Courbet où il y a son musée etc...

"Woyzeck"

Pour ce qui est de la visite médicale dans une université quand on est inscrit en formation continue, je pense que tu aurais été déçu car d'une part c'est une université et déjà à la fin des années 60 et première moitié 70, les visites médicales à l'université étaient assez banales... rien à voir avec celle pour le sport dans une grande école et puis c'était récent alors cela a beaucoup changé

enfin un étudiant âgé en formation continue n'aurait sûrement pas été traité comme un jeune étudiant !

J'aurais moi-même pu aller à une visite médicale universitaire étant plus âgé pour une inscription à un cours de langue mais j'ai bien compris à l'inscription auprès de la secrétaire que ce n'était pas obligatoire et que cela ne les intéressait pas , alors il ne fallait pas s'attendre à une visite sérieuse, je n'y suis pas allé et ils ne m'ont pas relancé

Vous n'avez qu'a venir ici à Vesoul ou j'habite et vous verrez c'est presque mort, presque aucune animation dans la ville à part cinéma hors périphérie et booling et fast-food et gros soucis niveau réseau de bus de ville après 19H30 plus rien voyez donc pourquoi je ne sors presque pas de chez moi, alors que Besançon c'est déjà plus imprtant plus de bus et tard le soir et un peu plus animé et plus de chose à y voir sur place.

C'est sur mais il y a beaucoup plus d'habitants à Besançon qu'à Vesoul et néanmoins Besançon n'est pas une ville très animée au regard de sa population

par exemple si tu compares à Nancy parce qu'il y a beaucoup moins d'étudiants

Bonjour à tous ,

J'ai mis en ligne un sondage sur la visite médicale scolaire , pour répondre, il suffit de se rendre la partie sondage du forum.

Je compte sur votre participation.

Icaremba

Cet espace sondage est rarement utilisé, on devrai peut être le mettre plus en avant, avis au webmasters.

Oui c'est ce que j'ai remarqué , c'est pour cela que je me permet d'en parler ici. La partie sondage est assez peu utilisée car elle est accessible seulement depuis le menu déroulant et donc pas très visible. Dommage car je trouve cette fonction très intéressante.

On devrait aussi mettre en place des notifications pour signaler les nouveaux sondages, ce qui motiverais les membres intéressés à y participer.

Qui a déjà passé la visite médicale tout nu sans aucune vêtement

Moi je n ai u qu une ou deux visite medical, quand je suis rentrée au collége

Ca doit pu ce faire de nos jours, domage.

Pour répondre à Phil89 : en nudité intégrale chez mon premier médecin de famille à chaque fois au moins 2 fois par an jusqu'à 10 ans. A 14 ans au lycée pour monter sur la table d'examens. A 18 ans aux 3 jours au centre de sélection militaire de Mâcon.

J'ai fait mes 3 jours à Mâcon quand les bancs étaient en service. Fin années 60. Je suis passé tout nu à 18 ans sur ces horribles bancs moi aussi. J'ai gigoté des cuisses moi aussi sur ces fameux bancs ! Nous sommes plusieurs centaines, voire plusieurs milliers, à les avoir connus.

À la fin des années 60, ça parait loin et invraisemblable pour les jeunes gens qui ont aujourd'hui 18 ans ou un peu plus , mais c'était la règle à l'époque on passait nu la visite médicale dans les centres de sélection comme avait été avant le cas au conseil de révision ( difficile à croire aujourd'hui mais un garçon de 18 ans se présentait entièrement nu -après s'être déshabillé dans une salle vestiaire ou même dans le couloir -et s'alignait dans une rangée de garçons de 10-15 ou 20 ) entièrement nus comme lui, quasiment “bittes au cul ”si les gendarmes étaient très stricts sur un alignement serré avec très peu de distance entre chaque conscrit, évidemment plus on était nombreux plus c'était la règle - devant un médecin militaire et surtout les membres du conseil de révision une 12 de personnes le plus souvent sans compétences médicales, assis derrière une grande table sous la présidence du préfet, des notables en veston cravate-élus maires, conseillers généraux, chef du bureau de la conscription à la préfecture - le plus souvent tous des hommes mais parfois aussi une femme ou même deux ! et des officiers en uniforme ) et chaque conscrit se présentait devant eux en tenue d'adam et était examiné par le médecin sous leurs yeux, même les organes génitaux et la zone anale, il fallait se tourner, se pencher et le médecin écartait les fesses pour un examen visuel que les membres du conseil placés du côté du médecin pouvaient voir, on était pesé tout nu sur la balance avec claque sur les fesses pour y monter et seconde claque pour en descendre et chaque membre n'avait qu'à tourner un peu la tête pour voir le conscrit debout sur la balance, les fesses nues bien en évidence, et ensuite il fallait se déplacer toujours les bras le long du corps car pas question de se protéger le sexe avec ses mains c'était considéré comme une attitude non virile donc interdit par les gendarmes le long de la table pour que chaque membre ait une vue complète et de près sur le corps du conscrit et même s'arrêter à chaque extrémité et se pencher en avant et toucher ses chevilles, les fesses bien en vue etc.. à la fin le médecin faisait une proposition d'aptitude, d'ajournement pour raisons médicales ou de sursis pour études ou de réforme et il flanquait une dernière claque sur les fesses du conscrit pour lui donner l'ordre de partir ..)

Au centre de sélection, c'était différent car c'était un univers uniquement militaire, pas de civils, mais à la fin des années 60, la nudité pour le circuit médical était aussi exigée sinon dans tous les centres, dans la plupart d'entre eux . Souvent ça commençait par une douche collective, pire qu'au lycée, car on était plus nombreux et forcés de s'aligner sous les pommeaux de douche sur plusieurs rangs et de se savonner en suivant les ordres du sergent chef qui nous contrôlait depuis la porte ouverte sur le côté ce qui nous obligeait si on avait été assez bête pour se retrouver au second ou 3éme rang à se pencher pour se savonner les jambes et les pieds en même temps que le gars devant avec par conséquent le nez dans les fesses de celui-ci, ce qui amusait beaucoup le sergent qui faisait durer la situation. Après c'était déshabillage collectif ( il avait fallu se rhabiller car les douches n'étaient pas dans le même bâtiment ) dans un vestiaire puis alignement à poil dans le couloir et passage dans des salles d'examen, 7 ou 8, pour effectuer tout un circuit médical, le tout sous l'autorité de quelques sergents chefs, souvent assez âgés en fin de carrière et très habitués à voir des conscrits dénudés, la routine pour eux et très prompts à nous claquer les fesses même sans raison !

les fameux bancs de Macon je n'ai pas connu car je suis passé en Bretagne à Guincamp mais dans l'esprit, à poil pendant très longtemps et aucune intimité, c'était pareil.

A mon année, tous les médecins étaient des hommes mais j'ai entendu dire après que quelques années plus tard, il y avait des médecins femmes, et moi je n'avais que des infirmiers qui étaient des appelés, mais là aussi après il y a eu des infirmières, c'était une évolution logique de la société, et je pense qu'on avait maintenu néanmoins la règle de la nudité intégrale pour les conscrits.

J'avais déjà eu droit à de vraies visites médicales annuelles au collège et au lycée ( avec déshabillage collectif en slip au vestiaire) devant infirmière et doctoresse chaque année et pas question d'y échapper, et même à l'université les visites annuelles obligatoires moins complètes qu'au lycée mais quand même déshabillés, ou une visite médicale très embarrassante à 15 ans pour pouvoir s'inscrire à des cours de natation organisés par le comité d'entreprise ( je ne sais pas si ça s'appelait comme cela à l'époque ) de la SNCF où mon père travaillait ( avec déshabillage collectif en slip puis nu en groupe d'une 15 de garçons du même âge à peu près alignés et pesés devant leurs accompagnateurs assis sur un banc car on devait venir au service médical avec son parent, le plus souvent des mères évidemment, même si moi c'était mon père.

C'était une autre époque où un garçon ne devait pas être pudique car ce n'était pas viril et où planait devant chaque adolescent la menace du service militaire où la nudité en groupe serait fréquente ….. d'où le peu d'intérêt pour sa modestie et son embarras de dénuder son corps.

Je suis resté fasciné toute ma vie par le spectacle auquel j'ai eu droit par hasard, début des années 1960, quand j'étais en fin d'école primaire.

Le copain avant moi de dos, slip coton blanc baissé sur les pieds devant la doctoresse. Et de près.

C'était en cm2 et nous avions 11 ans tous les deux. J'ai eu tout le temps de profiter de la situation et de ses fesses nues, les deux dames complètement absorbées par leur “travail” n'étant pas pressées du tout, de toute évidence, de priver du spectacle celui ou celle qui arrivait devant la porte ouverte, membre du personnel médical ou non médical ou autre.

Comme ça l'élève suivant savait ce qui l'attendait. Ici il faut baisser son slip ! D'autant plus que celui ou celle qui arrivait était entièrement seul dans cette troisième salle, sans être vu de personne et donc pouvait prendre tout son temps devant la porte ouverte. Les deux dames le savaient très bien. Elles savaient que quelqu'un était arrivé, mais ne vérifiaient pas du tout qui c'était. Elle prenaient tout leur temps. Selon le moment de la visite, l'inconnu(e), ou l'élève suivant, qui arrivaient, tombait soit sur les fesses soit sur le sexe avec ou sans poils.

C'était deux salopes !! C'est comme ça qu'on les appelle !

C'était ma première visite médicale scolaire, et j'ai été mis tout de suite dans l'ambiance ! C'était dans le premier centre médico-scolaire que j'ai connu, tout début des années 60. Dans une ville isolée en pleine nature, de 30 000 habitants, où mes parents étaient arrivés en 1946, par hasard et uniquement pour raison professionnelle.

Début années 1960, première visite médicale scolaire à 11 ans, c'était exceptionnellement tard pour l'époque.

“Vous pouvez retirer vos slips dès maintenant. Ca ne changera pas grand chose. Vous avez ce qui vous attend !”.

J'ai toujours été persuadé que de cette façon les médecins préparaient les jeunes garçons au service militaire. A une époque où la répression de la nudité et du sexe était maximum. Et avec l'éducation très stricte que nous recevions tous. “Le pensionnat de Chavannes" n'est qu'un aperçu lointain. Parce que la réalité c'était pire.

Après cette première visite médicale en cm2, j'ai compris comment se déroulaient les visites médicales scolaires ! L'année suivante en 6ème au lycée, à la visite médicale, j'ai commencé à me faire prier pour baisser mon slip. Et on a recommencé à me crier après.

Ce premier centre médico-scolaire que j'ai connu était en plein centre ville, dans une petite rue tranquille. Tout en longueur depuis la rue. Et s'enfonçait à l'intérieur d'une école primaire de fille. D'un côté il y avait la cour de récréation, de l'autre côté un grand parking pouvant recevoir des cars depuis les 50 kilomètres de campagne tout autour. La salle d'examens se trouvait en plein milieu de l'école. Toutes les filles de l'école primaire jouaient contre la grande vitre en verre brouillé qui descendait jusqu'au sol, à 2 mètres du garçon juste derrière la vitre, slip baissé devant la doctoresse.

Dans cette ville ancienne au bord d'une vallée, ce centre comportait deux niveaux. Et il fallait en plus descendre plusieurs marches d'escalier depuis la rue. Il y avait successivement 3 salles d'attente. Le long de la rue et directement depuis la rue en bas d'un petit escalier intérieur de plusieurs marches, une grande salle d'attente avec des rangées de chaises. Où on attendait tous habillés.

En ce début des années 60 l'école était obligatoire seulement jusqu'à 14 ans. Un quart des enfants dans toute la France travaillait pour manger, avant la guerre de 40 un sur deux. Dans les classes de cm2 se retrouvaient ensemble des âges très mélangés. Ca allait de 10-11 ans pour les plus jeunes jusqu'à 15 ans pour les plus âgés en retard scolaire. Qui tous passaient dans ce centre. Certains y passaient pour la 3ème ou 4ème fois. Ils commençaient à savoir ce qui les attendait.

Ensuite une deuxième salle d'attente qui était une alcôve de la première dans un angle. Ou il fallait se mettre en slip chaussettes et attendre assis en slip à six ensemble. Sur des bancs qui étaient des planches en bois encastrées dans l'angle des murs. L'instituteur assis en face surveillait en même temps l'alcôve et la grande salle de ceux qui étaient habillés.

Ensuite Il fallait traverser en slip toute la largeur de la salle, devant ceux habillés, marcher jusqu'à l'instituteur, et descendre un escalier de 5 ou 6 marches. Ouvrir une porte et rentrer seul et en slip chaussettes dans la 3ème salle d'attente tout en longueur.

Sitôt rentré dans cette 3ème salle, on pouvait lire de loin une grande affiche sur la porte grise de la salle d'examens. C'était une grande affiche blanche punaisée avec grand soin, avec écrit à la main en très grands caractères d'imprimerie rouges, sur trois niveaux bien distincts :

FRAPPEZ

ET

ENTREZ

Chaque élève en slip devait attendre que le précédent sorte de la salle d'examens, assis sur une chaise en bois juste devant la porte de la salle d'examens. Et il n'avait que ça à faire pendant de très longue minutes, lire et relire l'affiche à 2 mètres sous son nez “frappez et entrez”.

Jamais je n'oublierai l'effort surhumain qu'il m'a fallut dans l'alcôve pour me mettre en slip devant les autres.

Seul dans cette 3ème salle d'attente, dans un état second, j'ai été frapper directement. Une voix féminine m'a répondu “entrez”. La porte s'ouvrait en la tirant vers soit sur la gauche. La doctoresse penchée vers le ventre du déculotté ne pouvait pas voir ce qui se passait derrière lui. Car le garçon avait le dos contre la porte. Et la porte s'ouvrant vers la gauche, la secrétaire ne pouvait rien voir elle non plus. Et là surprise, le spectacle pouvait commencer ! Car manifestement les deux femmes complètement captivées par leur “travail” n'était pas du tout, mais pas du tout pressées de voir qui avait frappé ! Je suis donc resté la porte grande ouverte tant que j'ai voulu et contempler le spectacle tout mon saoul à moins de un mètre sous mon nez !

Pour comprendre il faut tout replacer dans le contexte des années 1950 et 60, d'interdiction de absolument tout ce qui avait rapport à la nudité et au sexe. répression avant tout religieuse catholique. Et de l'éducation très stricte que nous recevions tous dans ces années là. Et la lutte mortelle quotidienne partout et à tout moment entre les laïcs et les catholiques. Sachant que la mortification du corps humain, source de tous les péchés, est le dogme principal de la religion catholique. La nudité et le sexe étant ce qu'il y a de pire aux yeux de l'Eglise catholique.

Ce qui explique beaucoup de choses. Car la révolte des laïcs contre les catholiques était de chaque instant et partout. Les laïcs n'hésitant pas à promouvoir la nudité et le sexe, histoire de contester le règne des catholiques sur la France. En particulier une quantité de professionnels partout à tous les niveaux, de la femme de ménage aux notables. En particulier l'Eglise catholique ne tolère pas la masturbation, donc raison de plus pour la favoriser.

Derrière les apparences il y avait toute une vie clandestine. Pour cela il y avait différents endroits qui étaient connus. Les wc publics (les tasses), les baignades et piscines, les bois à la sortie des villes. Il y avait aussi des circonstances très connues comme les visites médicales.

Le seul enseignement privé qui a existé en France jusque vers 1975 c'était l'enseignement privé catholique dans ce qu'il avait de pire. Prière chantée à chaque début de cours, les fenêtres grandes ouvertes pour que les passants puissent en prendre plein les oreilles, tisane tous les soirs, confesse obligatoire tous les samedis soirs, grand messe chantée tous les dimanches matin. Et il y avait à côté l'enseignement public entièrement laïc. Il ne valait mieux pas que des élèves du laïc soient connus pour fréquenter l'Eglise, même de très loin.

Il y avait aussi deux refuges très connus pour tous les gens qui avaient des moeurs sexuelles différents ou inavouables, et pour tous les déviants, Et pas seulement les homos. Qui auraient eu les pires ennuis pénalement dans la société civile de ces années là. C'était l'Armée et l'Eglise catholique. Il faut savoir que l'Eglise catholique a toujours été d'une hypocrisie incroyable. La publication du livre "Sodoma" n'a pas fait beaucoup de bruit, parce qu'il ne nous a rien appris de nouveau. L'Eglise a toujours condamné publiquement l'homosexualité pour mieux la protéger. Et l'Eglise a toujours préconisé la circoncision totale pour lutter contre la masturbation, alors qu'elle sait très bien que c'est une excellente façon de la favoriser et de favoriser le sexe.

Ceci explique cela.

Ma mère était catholique, mon père un anticlérical très tolérant. J'ai fréquenté uniquement l'enseignement laïc et les milieux laïcs. Même si j'ai une bonne expérience de l'Eglise catholique.

Dans mon école primaire de 300 élèves, uniquement des garçons, parce que dans ces années là la mixité n'existait pas, il y avait certains instituteurs qui étaient des vicieux. A l'époque c'était fréquent, en grande partie pour promouvoir la laïcité. L'un d'entre eux a été condamné à six ans de prison ferme pour abus sur ses élèves. C'était le cas de mon instituteur de cm2. Il prenait sa retraite à la fin de l'année, ce qui facilitait les choses. Il n'avait plus grand chose à perdre. Le jour de la visite médicale de sa classe était un évènement et il était dans tous ses états, parce qu'il savait ce qu'on allait faire aux garçons de sa classe. C'était les parents qui étaient prévenus de la visite médicale. Sans que je sache pourquoi ma mère, qui elle savait, m'a nettoyé intimement avec soin le matin tôt. Slip et chaussettes propres. L'école était à 500 mètres de chez mes parents. Le matin à 8h30 l'instit nous a conduit en rang par deux à travers toute la ville jusqu'au centre médico scolaire qui se trouvait à 800 mètres. A l'approche du centre, les commerçants qui ouvraient les rideaux de leurs devantures nous ont regardés avec un certain sourire. Inoubliable, même 60 ans après ! Parce que eux savaient ce qui nous attendait.

Les façons de faire de la dame étaient connues ! Depuis des années que ça durait. Avec les milliers de ceux et de celles qui étaient déjà passé(e)s entre ses mains. Certain(e)s plusieurs fois.

Dans ces années là nous avions tous uniquement des grands slips coton blanc. Et ce début années 60 uniquement des grands slips coton blanc fermés Petit Bateau à mailles côtelées 2x2. Les grands slips coton blanc ouverts ont commencé à apparaître au milieu des années 60. Fin des années 60, sur plusieurs départements, la moitié des jeunes de 18 ans portaient des slips fermés Petit Bateau, et l'autre moitié des slips ouverts. Début années 70 un tiers des jeunes de 20 ans de toute la France portaient des slips fermés Petit Bateau, les deux tiers des slips ouverts. Les slips de couleurs et les mini slips ont commencé à apparaître milieu des années 70. Il faut savoir que le grand slip coton blanc fermé Petit Bateau à mailles côtelées 2x2 avait l'avantage d'être très économique dans l'après guerre très pauvre. Et de pouvoir se prolonger indéfiniment. Et de pouvoir ensuite servir à d'autres. Jusque dans les années 70, les mères de famille s'improvisaient couturière. Ma mère était une couturière quasiment professionnelle.

J'ai eu très tôt de très grosses cuisses et de très grosses fesses. Assez féminines. Malgré ma minceur réelle et mes 1,50m puis 1,60m. A un point tel que aucun pantalon du commerce ne pouvait me convenir. Les vendeurs étaient toujours très embarrassés. Ce que je dis est parfaitement exact. Ma mère modifiait entièrement les grands slips coton blanc du commerce. Pour qu'ils puissent me convenir. Mes grands slips coton blanc n'avaient plus aucun rapport avec ceux du commerce.

Dans ce 1er centre médico-scolaire, quand un en slip sortait de la salle d'examens, le suivant en slip rentrait. Celui qui venait de sortir allait remonter les marches d'escalier, l'instituteur était en haut des marches, passer à nouveau devant tous les autres habillés, et se rhabiller dans l'alcôve. Ensuite un en slip dans l'alcôve se levait pour aller descendre les marches et attendre à son tour assis devant l'affiche. Pendant que un autre habillé dans la 1ère salle d'attente venait se mettre en slip dans l'alcôve.

C'était un centre médico scolaire très ancien et organisé à l'ancienne. Qui avait été aménagé vers 1860, la première fois que l'Etat a été obligé de prendre au sérieux la mortalité et les infirmités chez les jeunes. On voyait des travaux de maçonnerie très anciens sur les façades. Des locaux avaient été transformés et aménagés. Des fenêtres avaient été bouchées, d'autres ouvertes. Des portes transformées en baies vitrées. Le défilé pouvait commencer ! Il y avait des salles de classes tout l'étage du dessus. La salle d'examens, tout au bout, très loin de la rue, était au milieu des salles de classe. Dans les années qui ont suivies, je passais souvent par là. A chaque fois que je voyais un car en stationnement, quelle émotion c'était ! Il y avait une entrée directe du parking dans la 1ère salle d'attente sans passer par la rue.

L'instituteur voyait très bien ce qui se passait : les plus grands de la classe qui savaient très bien qu'avec cet instit il pouvaient faire tout ce qu'il voulaient. Ils étaient déjà passés dans ce centre, certains plusieurs fois. Dans l'alcôve sur les 2 planches des 2 bancs les plus grands s'asseyaient en slip en laissant une place entre eux. Deux plus grands en slip sur chaque banc avec une place libre entre eux. Pour obliger un plus jeune à s'asseoir entre eux. C'est ce que j'ai été obligé de faire. Pendant de longues minutes, les deux qui m'entouraient, chacun d'un côté et l'un après l'autre, n'ont pas arrêté de me dire tout bas dans les oreilles, chacun leur tour l'un après l'autre : “Tu vas baisser ton slip devant une femme” “Tu vas présenter tes oeufs à une femme” “Tu vas te faire tâter les oeufs par une femme” “Tu vas te faire tirer sur la … par une femme” “tu vas montrer ton sexe à une femme”, etc. etc. Je n'avais aucune idée de ce que ça pouvait vouloir dire. Impubère complet je n'avais jamais subi de visite médicale scolaire, je ne savais pas ce que c'était. C'était ma première. Pareil pour l'autre plus jeune sur l'autre banc au milieu de deux plus âgés.

L'instituteur observait le manège en fixant la bosse de mon slip, absolument ravi.

Quand je suis passé en slip devant tous les autres habillés assis, pour aller descendre l'escalier, ils m'ont tous sifflé comme une fille.

Au lycée les autres m'avaient donné un surnom féminin. Quand un jour un professeur nous a dit que Henri 4 était homo, j'ai failli devenir rouge écarlate. En fait j'ai toujours été un vrai bisexuel. Je le sais définitivement depuis mes 15 ans. Mais dans les années 1960 et 70, si ça venait à se savoir, ça coûtait très très cher ! Dans ces années là la seule façon de manger c'était de travailler. Rater un examen c'était gravissime. Dans mon lycée il y a eu deux jeunes qui se caressaient entre eux, ils ont été surpris et mis à la porte de l'établissement. Ils n'ont pas fait entre eux la cinquième partie de ce que les jeunes font partout entre eux tous les jours de nos jours.

Mai 1968 a été très justifié, indispensable. Qui a eu pour conséquence salutaire, entre autres, la Libération Sexuelle de 1979. Toute l'année 1979 a été consacrée à la Libération Sexuelle. Véritable révolution des moeurs, un raz de marée populaire. Et très justifié. Après des dizaines d'années de répression totale épouvantable avant tout religieuse.

Les quatre mêmes grands sont restés sur les bancs dans l'alcôve peut être toute la matinée. Puisque l'instituteur en arrivant a demandé aux six premiers de se mettre en slip dans l'alcôve. Nous avons vu alors quatre grands se précipiter, comme par hasard assis devant pour arriver dans l'alcôve les premiers. Pour obliger les plus jeunes à s'asseoir entre eux. Avec un instituteur comme celui là ils pouvaient se le permettre.

La doctoresse, plutôt une vraie salope, tout comme son assistante. Depuis plus de 30 ans, nulle part, jamais je n'ai pu avoir d'explications médicales pour ce qu'elle faisait. Les filles ça ne devait pas être mieux. D'abord dans la 3ème salle d'attente, très grande, obliger celui qui attendait seul en slip à s'asseoir juste devant l'affiche “Frappez et entrez”. Sachant très bien qu'il allait passer son temps à la lire et à la relire ? Il aurait été facile de faire asseoir le garçon qui attendait près de la porte de la salle d'examens de profil, tourné sur le côté, et pas le nez sur l'affiche. Dans la petite salle d'examens, tout le matériel toise, balance, etc, avait été soigneusement rangé au fond. Recouvert d'une toile il ne devait pas servir souvent. Quand l'élève rentrait il se trouvait juste devant la doctoresse qui le coinçait dos à la porte. Impossible de reculer les fesses. Juste à gauche de l'élève il y avait une grande baie vitrée en verre dépoli, très large, d'au moins 2 mètres de haut, qui descendait jusqu'au sol. Et qui illuminait l'élève et toute la petite pièce. Juste à droite de l'élève et devant lui, il y avait la secrétaire à sa table. Qui ainsi n'avait pas à pencher la tête pour regarder. Elle avait une vue directe sans avoir à pencher la tête. C'était plus décent et ça lui évitait le mal de cou en fin de journée et surtout en fin de semaine.

Quand j'ai ouvert la porte de la salle d'examens j'ai pu constater que le copain précédent avait le dos tout contre la porte. Mais j'ai pu constater aussi avec quelle rapidité le slip descendait. En moins de 45 secondes ça y était. Sachant que la classe de 38 élèves (dans ces années là toujours entre 36 et 44 élèves par classe dans le primaire comme dans le secondaire), sont passés entre 8h50-55 du matin, et 13h15. Chaque élève passait 6-7 minutes à la montre avec la doctoresse.

Pendant lesquelles la dame procédait uniquement à trois examens : le stéthoscope sur la poitrine pour le coeur, le sexe et les fesses. Elle passait autant de temps avec les fesses que avec le sexe. Sachant que tous les slips descendaient sur les pieds en moins de une minute à la montre. Pour ceux qui n'y étaient pas, regardez votre montre, et ce que ça représente trois minutes à la montre pour le sexe, et trois minutes à la montre pour les fesses !

Elle procédait exactement pareil pour tous, pour les plus jeunes comme pour les très grands.

Le garçon en slip disait son nom. La secrétaire lisait à haute voix la fiche de santé scolaire par ordre chronologique d'apparition des points à surveiller. Pendant que la doctoresse fixait sans arrêt la bosse du slip. La doctoresse expédiait le coeur sans doute pour profiter de l'émotion de ceux qui repassaient une nouvelle fois avec elle. Ensuite “Baissez votre slip !!”. Elle ne parlait pas elle criait. Elle vouvoyait tous les garçons même les plus jeunes.

J'ai eu des informations très précises sur cette dame, une vingtaine d'années plus tard, début années 1980. Je me suis trouvé par hasard dans des urinoirs publics à côté d'un ancien camarade de cm2. Comme moi il avait subi une circoncision totale maximum, une vraie boucherie lui aussi. Un morceau de viande à l'étal d'un boucher. Comme la mienne. Nous en avons parlé en dehors de l'urinoir, et des examens qui allaient avec. C'est comme ça que nous avons parlé de cette doctoresse. Il était très bien informé. La dame était connue. Elle a quitté la région et s'est volatilisée avant mai 68. Les gens commençaient à pouvoir parler et à poser des questions gênantes.

Elle commençait toujours par les oeufs. Chez tous. Qu'elle pinçait et étudiait sous tous les angles. Ensuite elle s'intéressait au zob. Salement opéré dans mon cas. Pour les oeufs comme pour le zizi elle s'y reprenait à plusieurs fois. Ensuite “retournez vous !”. Le nez sur la porte grise. Elle prenait tout son temps pour regarder et pas seulement la colonne vertébrale. Ensuite elle empoignait les 2 fesses à pleines mains et enfonçait ses 2 pouces ensemble très loin dans le bas de la raie des fesses. Et elle tirait sur les 2 fesses, ensemble et alternativement. Elle s'y reprenait à plusieurs fois. Enfonçant ses pouces et ses doigts de plus en plus loin jusqu'aux plis de la rondelle. La raie, les plis, la rondelle, tout y passait et longtemps.

Pour le sexe comme pour les fesses on aurait dit qu'elle cherchait quelque chose qu'elle ne trouvait pas. Avec acharnement.

“Remontez votre slip ! Dites au suivant de rentrer !”.

Elle ne faisait que ça. C'était avec tous pareil à n'importe quels âges.

Et ça a duré des années entre 1955 et 1965. Des milliers et des milliers sont passés entre ses mains, de nombreux plusieurs fois.

Quelles explications médicales ??

A une époque de répression maximum où rien ne pouvait se savoir. Ceux et celles qui passaient entre ses mains n'étaient pas pressés de révéler ce qu'on leur avait fait. Et la dame le savait très bien. Son assistante avec qui elle a toujours fait équipe, était ravie du spectacle.

Le premier en slip a descendu l'escalier bien avant 9h. A midi et demi, quand l'instituteur a vu le nombre important de ceux qui restaient à passer, ils nous a dit que ceux qui aller arriver en salle de classe en début d'après midi ça n'allait pas avoir d'importance. Il a fait partir ceux qui étaient passés depuis longtemps. La tête que faisaient tout ceux qui étaient passés ! Qui savaient ce que la dame faisait. Quand ils ont vu le temps que ça demandait, le temps que chaque élève passait dans la salle d'examens. Et quand ils ont vu le grand nombre de ceux qui restaient à passer bien après midi. Les anciens et l'instituteur, goguenards, ravis, riaient dans leurs barbes, surtout en voyant la tête des plus jeunes. En fait le dernier est passé bien après 13h.

Ca été la première fois, et non la dernière, que j'ai regardé et de près, pendant des heures, une telle collection de têtes de déculottés ! Dans ces années là, la tête de déculotté était célèbre.