Vues: 360 Created: 2015.01.04 Mis à jour: 2015.01.04

Matinée Troublante…

Chapitre 3

Marie-Meredith s'essuie les fesses et repart prendre une douche, chaude et savonneuse cette fois,

de quoi faire disparaître toutes traces et odeurs gênantes de son corps qui vient d'exulter par tous les orifices, elle se sèche et s'habille d'une robe stricte sur une lingerie de tous les jours, sans frou-frou, et elle descend vaquer à ses occupations de maitresse de maison, le petit personnel devrait déjà être à l'ouvrage et elle se doit de montrer l'exemple de la rigueur par sa présence ponctuelle et sa participation autoritaire à tout ce qui fait l'organisation d'une maison bien tenue, ordre et propreté est sa devise, elle commence toujours sa journée par une inspection minutieuse des lieux et une distribution de tâches à chacun et chacune, elle sait se faire respecter tout en étant courtoise, une main de fer dans un gant de velours, comme on dit....

A son grand étonnement, en descendant dans le hall par le grand escalier principal, Marie-Meredith n'entend pas un bruit, ne décèle aucune présence, alors qu'à l'habitude, ses gens de maison sont déjà occupés au ménage, époussetage et autres besognes du matin, pas de major d'homme, pas de femme de chambre, elle se dit qu'ils sont peut-être à la cuisine, à boire un café au lieu de travailler, mais là non plus, pas même la cuisinière, elle cherche dans toutes les pièces, inquiète et légèrement courroucée, elle regarde dehors, le jardinier n'est pas là non plus, en dernier recours, elle descend au sous-sol, les femmes sont peut-être occupées aux lessives et le major d'homme au rangement de la cave à vin, en s'approchant de la porte, elle entend soudain des petits rires, comme des gloussements, des soupirs aussi, elle est intriguée et entrebâille doucement la porte, et ce qu'elle découvre alors la laisse sans voix…

Roseline, la femme de chambre, est accroupie aux pieds d'Hubert, le major d'homme, lui, pantalon et caleçon baissés à mi-cuisses, elle, jupe troussée, culotte sur les chevilles et jambes largement écartées, tout en plaisantant graveleusement sur la taille des attributs qu'elle caresse à pleines mains, elle en approche sa bouche, titille le prépuce des ses lèvres puis lèche le gland de la langue, elle finit par gober la verge bandée presque entièrement, en lui donnant un massage des lèvres appliquées en anneau, la ressort de sa bouche pour faire un commentaire sur son goût et sa dureté…

- Hooo…Vous êtes monté comme un âne, M'sieur Hubert…et puis elle sent bon…

- Hummm… Continuez, mon p'tit… Faites-moi voir ce que vous savez faire…Répond l'homme…

Marie-Meredith est terrassée par cette vision de débauche, chez elle, dans sa maison, cet homme de presque cinquante ans, en qui elle a placée toute sa confiance, cet homme est un pervers vicieux, un jouisseur, utilisant son autorité sur une jeune femme de vingt cinq ans, pour obtenir des caresses de dépravé, Marie-Meredith croit défaillir, ses jambes se dérobent sous elle, elle s'appuie contre le mur pour reprendre ses esprits, de l'autre côté de la porte, il n'y a plus que soupirs et bruits de succion,

elle regarde encore, Roseline besogne buccalement et manuellement le membre turgessant, elle lui masse les testicules d'une main savante, les soupirs d'Hubert deviennent des râles, la petite s'active sur la verge monstrueuse qui lui déforme les joues, Marie-Meredith connait le nom de cet acte buccal que la morale réprouve, mais grand dieu non, elle ne l'a jamais pratiquée, pourtant, elle ne recule pas pour s'enfuir, alors qu'elle se sent à la fois coupable de rester regarder, et coupable de ressentir de l'émoi, en effet, l'humidité en son sexe est revenue…

Marie-Meredith s'aperçoit que la main qui massait les testicules vient de glisser entre les fesses de l'homme, d'où elle est, Marie-Meredith ne voit pas ce qu'elle y fait mais la femme de chambre s'active de ce côté-là aussi, une nouvelle pensée honteuse surprend Marie-Meredith…

Roseline est en train de toucher l'anus d'Hubert, aux mouvements de vas et vient que fait la main entre les fesses de l'homme, cela devient une évidence, c'est un sodomite, elle en devient persuadée quand elle entend la femme de chambre demander s'il veut un deuxième doigt en lui, le major d'homme acquiesce d'un grognement et en pousse un autre plus puissant quand Roseline s'exécute…

Ainsi c'est vrai, se dit Marie-Meredith, certains hommes aiment qu'on les prennent par l'anus, elle en est atterrée et intriguée à la fois, subjuguée par la scène qui se déroule devant ses yeux, une fellation sodomite, faite par une femme, elle qui pensait que seuls certains "genres" d'hommes se le faisaient entre eux, voilà qu'elle découvrait qu'une femme pouvait aussi le leur faire, les contradictions et les interdits de son éducation se bousculaient en son esprit…

Ainsi donc, le plaisir qu'elle ressentait en son sphincter lors de l'introduction du thermomètre ou de la canule à lavement était le même pour les hommes…?! l'évidence s'imposait à elle tout à coup, le genre humain avait cette partie du corps en commun mais aussi ses plaisirs, les sensations agréables et jouissives qu'elle ressentait en se touchant l'anus du doigt et en le pénétrant d'objets, étaient identiques chez le sexe dit "fort", alors, en regardant Roselyne doigter le major d'homme, elle comprenait ce qu'il ressentait, et cette idée lui faisait mouiller encore plus sa culotte qui s'emblait lui pendre entre les cuisses, le gousset alourdit par ses humidités récidivantes et fournies, l'envie de se toucher la vulve lui traversa l'esprit, elle s'imaginait soudain à la place de Roselyne, besognant le dard de la bouche et l'anus de ses doigts, sodomiser un homme, l'Enculer, c'est le mot qui lui vint, plus que vulgaire, cru ou grossier, trivial, car il s'appliquait aussi à ce qu'elle s'était fait ce matin, elle s'était "Enculée", proprement, élégamment, avec classe, mais enculée quand même…

Soudain, la sortant de ses réflexion, elle voit l'homme se raidir en poussant plusieurs râles, Roseline ressort prestement la tige de chair de sa bouche, du gland violacé jaillissent de longue giclées d'un liquide blanc et épais, la semence, se dit Marie-Meredith, elle n'en a jamais vue, elle en a sentie parfois l'émission en elle lors des accouplements reproducteurs avec son mari, mais comme elle ne l'a jamais prit en bouche ni même masturbé jusqu'à la délivrance, elle n'en connait ni la consistance ni le gout, elle est fascinée par la puissance des jets, elle voit aussi du sperme s'écouler de la bouche de la femme de chambre, l'homme a donc commencé à jouir en elle pense Marie-Meredith, et Roselyne n'a

pas protestée, on dirait même qu'elle en déguste le produit, la chose est peut-être goutteuse s'interroge-t-elle en regardant la jeune femme extraire les dernières coulées d'un branle de la main et les laper d'une langue gourmande, elle a retirée sa main d'entre les fesses d'Hubert et s'essuie les doigts dans un mouchoir, l'homme la remercie en la gratifiant d'un compliment, "bonne suçeuse…"lui dit-il…

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mondoi Il ya 9 ans  
patou39 Il ya 9 ans