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Vues: 463 Created: 2014.07.27 Mis à jour: 2014.07.27

Lavement avec un bambou

Chapitre 2

Je ne savais pas exactement combien de temps j'avais passé derrière ce buisson à me soulager, mais cela m'avait semblé durer une éternité ! La mixture végétale qu'on m'avait foutu dans le cul à l'aide du segment de bambou m'avait littéralement obligé à me vider complètement, si bien qu'à chaque fois que je croyais l'expulsion finie, une contraction revenait à la charge et me forçait à me remettre accroupie, les fesses à l'air, à attendre que ça s'arrête.

Quand je pus enfin regagner le campement en toute quiétude, environ vingt minutes après, je retrouvais Mike et Pierre qui avaient commencé à préparer le repas. Je me sentais complètement vidée, ce qui était une drôle d'impression.

-Ca va, c'est passé ? Demanda Pierre en me voyant de retour.

Nos regards se croisèrent, mais il y avait un sentiment de gêne qui s'était installé entre nous visiblement. Encore une fois, il s'excusa d'avoir dû m'enfoncer de force ce morceau de bambou, mais je me résolu à voir ce geste comme une nécessité qu'il avait eu le courage d'affronter.

-C'est plutôt à moi de m'excuser de t'avoir fait faire cela, répondis-je. Toute seule je n'en aurais jamais eu le cran.

On oublia alors cette histoire, et on partit s'installer autour du feu allumé par Mike. Celui-ci n'avait pas touché mot de ce qui s'était déroulé et cela n'était pas plus mal.

Après un copieux repas où j'avais bien mangé, je regagnai la tente commune pour y déposer des affaires, et j'eus une légère boule au ventre en remarquant le morceau de bambou qui traînait sur un petit coffre. C'était celui-là même qui, à deux heures de cela, s'était retrouvé coincé dans mon cul ! Je m'approchai de cet accessoire, et constatai qu'il avait semble-t-il été nettoyé, lorsque quelqu'un arriva dans mon dos.

Je me retournai et vis qu'il s'agissait de Pierre.

-Qu'est-ce que ça fout encore là ? Lui demandai-je en désignant le bambou. Jetons-le c'est dégueu de le laisser ici !

-En fait, m'expliqua-t-il, je l'ai nettoyé pour pouvoir le conserver avec nous. Tu viens d'aller te vider, mais rien ne dit que ta constipation ne va pas revenir.

-Hein, tu rigoles !? M'exclamai-je. Hors de question qu'on m'enfonce à nouveau ce truc dans le cul ! J'ai déjà assez souffert comme ça cet après-midi !

-Je sais, fit-il, et je ne souhaite pas que ça recommence. Mais tu sais, on n'est jamais trop prudent. J'ai d'ailleurs pris le soin de conserver également des herbes supplémentaires pour repréparer le mélange laxatif si besoin.

La discussion s'arrêta là, et Pierre partit ranger le bambou dans les affaires de survie, à mon grand regret.

Le soir, fatiguée de cette journée, je partis me coucher tôt. Même au moment de m'endormir, j'avais encore un peu mal au cul depuis mon lavement, mais cette gêne avait disparue au matin quand je me réveillai.

La journée se déroula normalement, après quelques bonnes heures de travail, on s'arrêta près des arbres pour pique-niquer, puis on repris la marche. Le soir, après avoir terminé le repas, je partis m'exclipser seule pour un besoin personnel. C'était le moment de vérité !

En y pensant, j'eus une boule à l'estomac. J'avais envie de faire caca, mais j'allais enfin savoir si la constipation était partie ou non. Si tel était le cas, je savais que je serai contrainte d'en informer Pierre, puisqu'on se trouvait encore à plusieurs jours de marche du moindre hôpital ou village. Je baissai mon pantalon et ma culotte jusqu'à mes chevilles, puis m'accroupis en prenant appui sur mes cuisses, et poussai.

Cinq minutes passèrent. Je n'avais rien réussi à faire durant ce temps, à part laisser échapper quelques pets.

"Bordel, pensai-je. C'est pas vrai, c'est pas vrai !"

Je poussai de plus bel, de toute mes forces, mais compris en sentant mon visage virer au rouge que ce n'était pas la peine d'insister. J'étais de nouveau constipée, et si je voulais me soulager, ça serait malheureusement avec un lavement.

En rejoignant le campement où le feu était toujours bien vif, je me dis qu'il ne fallait pas perdre de temps. N'ayant pas envie d'informer les deux hommes de mon problème de constipation, je pris Pierre à part avec moi.

-Quoi ? Demanda-t-il. Qu'est-ce que tu as ?

Je le regardai, et il devina la raison en voyant mon expression avant que je puisse répondre.

-Encore constipée, c'est ça ?

Je hochai la tête.

-Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avertir Mike, fis-je.

-Non, bien sûr. Si tu veux, ça restera entre nous. Mais il va falloir quand même te soigner, et puis commencer à rejoindre la ville la plus proche. Et d'ici là, je crains qu'on ne soit contraint de te faire aller aux toilettes uniquement par des lavements.

-Bon sang ! Fis-je tout bas en tournant sur moi-même, mal à l'aise. Le bambou dans le cul, j'aime vraiment pas ça ! Il n'y a vraiment pas d'autres moyens ?

Malheureusement, Pierre n'avait pas plus de solution que moi à proposer. On décida alors de se donner rendez-vous plus tard dans la nuit, pour faire le lavement en toute discrétion.

Il était une heure et demi du matin quand je quittai ma tente individuelle pour aller rejoindre celle de Pierre. En attendant le moment fatidique, je n'avais pas même réussi à fermer l'oeil tellement j'étais stressée. Quand je le rejoignis, lui aussi m'avoua n'avoir pas réussi à dormir. Il avait déjà préparé la mixture odorante, et récupéré le bambou. La vue de cette préparation me donna mal au ventre, mais je savais que c'était indispensable. Toutefois, je ne voulais pas revivre la douleur aigüe de l'enfoncement du morceau de bambou dans les fesses.

-J'aimerais d'abord essayer de le mettre toute seule, dis-je à Pierre en montrant du doigt le bâton creux.

Il approuva, et me tendit l'instrument. Il était long d'une vingtaine de centimètres, et large de deux à trois centimètres !

-Tu vas avoir du mal à le faire seule, m'avertit-il. Ce serait mieux que je m'en occupe, comme la dernière fois.

Je le regardai dans les yeux.

-Ecoutes, je vais essayer. Si je n'y arrive pas, tu t'en chargeras, mais je préfère essayer moi-même avant.

-Ok, très bien.

Doucement, après une seconde d'hésitation, je me résolus alors à baisser mon pantalon et ma culotte, et les enlevai complètement pour être plus à l'aise avec mes mouvements. Là, Pierre se trouvait à côté de moi, et pouvait voir librement mes fesses et mon sexe, mais sa présence n'était actuellement pour moi qu'un souci mineur.

Je me mis en position couchée sur le côté, et repliai mes jambes pour dégager mon anus. Dans cette position, Pierre pouvait voir toute l'opération.

Je mis le bout du bambou sur mon trou du cul, et commençai à pousser pour le faire rentrer. Je sentis la pression qui s'exerçait entre mes fesses, mais rien ne semblait être prêt à rentrer.

-Il est bien placé ? Demandai-je à Pierre qui supervisait l'opération.

-Oui. Mais tu dois pousser plus fort, sinon ça ne rentrera jamais.

Je me mis à pousser plus fort, tout en poussant mes fesses pour aider, mais j'arrivai vite à un seuil progressif de douleur que je n'arrivais pas à franchir.

-Plus fort, m'encouragea Pierre. Et ça va rentrer d'un coup.

-Mais ça me fait trop mal, répliquai-je en serrant les dents.

Exaspérée de cet échec après encore quelques tentatives, j'abandonnai l'idée de le faire moi-même et lâchai le bambou qui retomba sur la couchette.

-T'avais raison, fis-je. Je n'y arriverai pas seule. Si tu peux le faire...

-Pas de problème, répondit-il simplement en récupérant le bambou dans sa main.

D'un geste assuré, il souleva ma fesse supérieure, et maintint mon anus dégagé à l'aide de son pouce et son index. Puis je sentis le bout en bois se placer contre mon orifice.

-Attends que je sois prête ! Faillis-je crier en le voyant faire les choses aussi vite.

J'avais eu peur de ressentir la douleur vive de la pénétration dans mon cul.

-Ok, dis-moi simplement quand tu es prête, répondit-il en maintenant le bambou pressé contre mon petit trou, et je l'enfoncerai.

Je posai ma tête contre la couchette, et pris l'oreiller contre moi pour enfoncer mon visage dedans. Je serrai les dents pour ne pas crier.

-Prête, dis-je d'une voix étouffée.

L'action dura à peine une seconde, que je vécu au ralenti. Tout d'abord je sentis la pression progressive que Pierre exerçait, puis cela atteignit le seuil de douleur que je n'avais voulu dépasser. A ce moment, je voulus crier mais me retins. La pression et la douleur montèrent en même temps d'un cran, puis d'un autre, et enfin je sentis mon anus céder à l'intrusion.

Comme dans mon souvenir, ça faisait un mal de chien ! L'oreiller avait réussi à étouffer un bref gémissement de douleur vers la fin. Maintenant je pouvais le lâcher.

-Voilà, je te l'ai mis. Il est à moitié enfoncé, fit-il en me voyant me retourner.

Instinctivement, je portai ma main entre mes fesses et atteignis le morceau de bambou, fermement maintenu dans mon cul. Je serrai les dents le temps que la douleur passe un peu, puis annonçai à Pierre que j'étais prête pour la suite.

Je me mis toute seule en position : couchée sur le ventre, les fesses serrées sur le tube en bois qui dépassait.

Pierre s'occupa de la suite. A plusieurs reprises, il prit le liquide laxatif en bouche, se pencha sur le bambou, et y souffla le contenu qui arrivait aussitôt dans mon intestin.

Mon corps reconnu la mixture qu'on introduisait dans mon derrière et je commençai alors à avoir des contractions. Toutefois, j'attendis que Pierre finisse de tout me mettre.

Quand il m'annonça que la quantité était suffisante, je faillis partir de la tente en oubliant le bâton planté dans mon cul. De ce côté, il me soulagea facilement en le faisant glisser doucement hors de mon trou. Je sentis avec soulagement mon anus se refermer sur lui-même, et fila dehors les fesses à l'air pour me vider dans un coin.