Vues: 305 Created: 2016.11.13 Mis à jour: 2016.11.13

Eudes et Johann

Chapitre 24

Une cloche me réveille. Ma mère entre dans ma chambre et ouvre la fenêtre et les volets, la lumière m’importune.

— Bonjour, mon grand, me dit-elle. Les vacances sont finies, c’est la rentrée. Il est sept heures.

Je me frotte les yeux et je balbutie :

— Bonjour, maman.

Ma mère a des habits bizarres : elle a mis des pantalons, bleus et délavés, elle a un genre de blouse rouge à manches courtes. Est-ce le carnaval ?

— Debout, Eudes.

Elle tire mon duvet et mon drap, dévoilant mon érection matinale.

— Oh ! me dit ma mère, excuse-moi, je ne savais pas que tu dormais nu maintenant.

Je rougis. Ma mère continue :

— Tu n’as pas le temps de te masturber ce matin, sinon tu vas encore rater la diligence pour aller à l’école.

Je rougis à nouveau, comment ma mère sait-elle que je me branle ?

— Et mets un caleçon pour aller te laver, tes soeurs sont levées.

Ma mère sort et referme la porte. Je me résous à sortir du lit, enfile un caleçon. Mon érection ne faiblit pas, il me semble même qu’elle augmente. Ma bite n’a jamais été aussi grosse. Elle me fait mal tellement elle est tendue.

Je sors dans le couloir, je croise mes soeurs. La petite me demande :

— C’est quoi cette bosse dans ton caleçon ?

Je les ignore et entre dans une salle toute blanche, mon sous-vêtement disparaît. Je me regarde dans un miroir, j’admire ma bite, je la mesure. Je vide ma vessie dans une cuvette toute blanche. J’entre dans une baignoire toute blanche, une ondée d’eau se déverse sur mon corps. Je prends du savon et me lave. Je sens soudain une présence derrière moi, quelqu’un me frotte le dos. Je me retourne, c’est le prince, il me sourit. Sa bite est énorme, il enfonce son large gland dans mon fondement…

La cloche sonnait toujours. Le maître d’internat était dans la chambre et avait ouvert la fenêtre et les volets, la lumière m’importunait, mon beau rêve était gâché.

— Monsieur Eudes, me dit M. von Däniken. Les vacances sont finies, c’est la rentrée. Il est cinq heures.

Je me frottai les yeux et je balbutiai :

— Bonjour, Monsieur.

Le maître d’internat tira mon duvet et mon drap, dévoilant mon érection matinale.

— Vous n’avez pas le temps de vous masturber ce matin.

Il se tourna vers le Prince :

— Monsieur Parsifal, ne connaissez-vous pas encore le règlement ? Les étudiants dorment à poil dans ce pensionnat. Enlevez-moi cette chemise immédiatement. Prenez exemple sur Monsieur Eudes qui n’a pas peur de se montrer. Personne ne s’offusque d’une bite en érection ici.

Le Prince obéit sans rechigner.

— Bien, Monsieur Parsifal. Vous comprenez vite, je ne vous punirai pas pour cette fois, mais ne recommencez pas. Montrez-moi votre bite, ouvrez le méat, soulevez-la pour que je voie vos couilles. Fort bien, vous êtes circoncis, c’est mieux pour l’hygiène. Bien, vous pouvez tous aller pisser.

Il y avait du monde au pissoir et nous dûmes faire la queue. L’étudiant que j’avais vu uriner la veille vint vers moi lorsque j’eus terminé et me dit :

— Salut Eudes, je ne me suis pas présenté hier, je m’appelle Philippe, je serai ton mentor, je t’expliquerai plus tard.

— Salut Philippe, excuse-moi pour hier, je t’ai maté lorsque tu pissais.

— Pas de souci, cela ne me dérange pas.

Je fus étonné car il me parlait français. Il me fit mettre derrière les étudiants qui étaient en rang par deux dans le couloir. Je les comptai : nous étions vingt-trois. Le maître d’internat nous dit :

— Silence maintenant, interdiction de parler à vos camarades jusqu’à la pause.

Nous descendîmes les escaliers, sortîmes du bâtiment principal et entrâmes dans une grande salle avec des agrès de gymnastique. Nous nous alignâmes sur quatre rangs.

Un homme entra, nu lui aussi. Il avait des muscles surdimensionnés et une minuscule bite. Il se présenta :

— Je suis M. Schmid, votre professeur d’éducation physique. Pour les nouveaux, je vous informe que la journée débute toujours par une demi-heure de gymnastique.

Ces tentes minutes me parurent interminables. Nous devions effectuer les exercices tous en même temps et j’avais de la peine à suivre car je ne les connaissais pas. À la fin, nous nous alignâmes à nouveau en rang par deux. Le maître d’internat nous fit passer dans la salle attenante. Il y avait trois bassins en pierre remplis d’eau, cinq étudiants se plaçaient de chaque côté d’un bassin. Philippe se mit à ma gauche, j’avais un autre camarade en face de moi. Je regardai son pénis légèrement gonflé. Une fois tout le monde en place, le maître d’internat nous donna l’ordre de nous laver, un savon était posé devant chacun d’entre nous, ainsi qu’un petit seau pour nous arroser d’eau et nous rincer. Celle-ci était glaciale. Je me lavai tant bien que mal. Personne ne disait rien, on n’entendait que les bruits d’eau.

Je sentis soudain que Philippe me frottait le dos, je me retournai vers lui, étonné. Il continua et sa main descendit jusqu’à mes fesses. Comme mon valet l’avait fait le premier jour, il me lava l’anus très soigneusement. Il me montra ensuite le sien et je fis la même chose. Je me rinçai les mains. Philippe prit ensuite mon pénis dans sa main et le décalotta. J’en déduisis que je devais le laisser ainsi. Je regardai le camarade en face de moi, il avait un large sourire, il devait avoir suivi tout notre manège. Il bandait.

Le maître d’internat déclara :

— Vous pourrez regagner vos chambres, vous habiller et déjeuner. Messieurs Eudes, Johann et Parsifal, vous resterez à ma disposition, attendez dehors.

Nous ressortîmes les uns après les autres du local, le maître d’internat inspectait nos sexes et notre anus. Certains durent retourner se laver. Ce ne fut pas mon cas, mais l’inspection dura très longtemps. Il fallait bien qu’il découvrisse les bites des nouveaux.

Je pensai alors que M. von Däniken était aussi un inverti, et Philippe aussi, lui qui m’avait amoureusement lavé le fondement, et le camarade en face de moi aussi. J’eus un pressentiment, et si tous les étudiants étaient des invertis ? Mon père ne m’avait pas tout dit.

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clyso Il ya 7 ans  
arthur Il ya 7 ans