Vues: 271 Created: 2016.11.30 Mis à jour: 2016.11.30

Eudes et Johann

Chapitre 39

La soeur répondit à Mademoiselle Winifred :

— Oui, Mademoiselle, mais pas trop quand même.

Les premières jeunes filles qui montèrent sur la scène étaient très timides. Certaines nous tâtèrent les muscles, enfin surtout ceux de Johann qui étaient mieux développés que les miens. Une me fit étonnamment ouvrir la bouche pour regarder mes dents. J’avais vu une gravure d’un marché aux esclaves exotique et je me sentais presque dans la même situation. Heureusement que je n’étais pas à vendre.

Une demoiselle me demanda des conseils au sujet de son ami, pardon, de son frère qui avait une verrue sur le pénis. Je lui répondis que je n’étais pas médecin, Johann nous indiqua que mettre une limace vivante par-dessus était très efficace. Une autre me demanda si la masturbation rendait sourd, je lui dis que j’avais bien entendu sa question et que cela ne devait pas être le cas.

Et Mademoiselle Winifred arriva devant nous. Une autre élève était avec elle, elles semblaient très amies.

— Regarde Eugénie, lui dit-elle. C’est mon futur mari, le Vicomte von R***.

— Tu veux te marier avec lui ! s’exclama Eugénie. Tu m’as pourtant promis que je resterai toute la vie avec toi.

— Petite sotte ! C’est juste pour avoir des enfants, que ferais-je d’autre avec un homme ? Je suis d’ailleurs sûre qu’il est amoureux du grand dadais avec l’anneau. Je vais te le prouver.

Winifred prit mon pénis dans sa main et le décalotta sans ménagement. Je poussai un petit cri. J’étais encore sensible à cet endroit.

— Regarde ! dit-elle à son amie. Il a aussi un petit anneau à la même place.

— Je trouve assez joli, dit Eugénie. On pourrait aussi s’en faire poser un sur notre petit joujou. Je n’ai pas très bien compris, ça marche comment pour avoir des enfants ?

— Je vais te montrer. J’ai vu mon frère se branler. Je vais essayer avec mon mari, essaie avec le paysan.

Winifred fit quelques va-et-vient maladroits sur mon membre, je m’imaginai la mère supérieure nue et me fis un point d’honneur à ne pas bander. J’espérais que l’infirmière allait intervenir, mais elle discutait avec l’abbé du récit érotique du novice et ne regardait pas dans notre direction.

Johann était beaucoup plus sensible que moi, il eut rapidement une belle érection sous les caresses d’Eugénie. Les autres filles commencèrent à rire, ce qui attira l’attention de la soeur.

— Mesdemoiselles ! J’avais dit de ne pas trop toucher.

— Attendez, dit le prêtre. Ce sera l’occasion de leur monter quelque chose.

Il rangea le récit dans son missel et en sortit un préservatif, identique à ceux qui se trouvaient dans la cave du château, puis se dirigea vers Johann.

— Mesdemoiselles, ceci est un préservatif et sert à éviter que les spermatozoïdes se répandent dans le vase de la femme.

Il déroula le boyau sur le pénis toujours érigé de mon ami.

— Voyez-vous, continua-t-il, la religion nous propose de suivre certaines règles, la tentation est parfois trop grande, autant désobéir à l’Église et se protéger, plutôt que d’avoir un enfant non désiré et d’aller trouver une faiseuse d’anges. Dieu pardonne, comme il pardonne aussi à celles et à ceux qui aiment leurs semblables.

La plupart des jeunes filles n’avaient pas l’air d’avoir compris. La soeur infirmière expliqua en détail de quoi il s’agissait, s’abstenant toutefois de dire si c’était bien ou mal. Johann débanda et rendit le préservatif vide au curé. L’infirmière nous dit de nous rhabiller, les jeunes filles nous applaudirent chaleureusement. Le prêtre et la soeur répondirent encore à quelques questions. J’étais content que la punition fût terminée et je pensais déjà à la belle soirée que j’allai passer seul avec mon amant.

Les jeunes filles sortirent, la soeur infirmière prit congé, elle avait d’autres visites à faire à Fribourg. L’heure du dîner approchait et nous nous rendîmes au réfectoire. La mère supérieure nous avait réservé des places à sa table et nous demanda :

— Alors, Messieurs, vous avez survécu ?

— Oui, ma mère, répondis-je, les jeunes filles ont été très sages.

— Hum, je n’en suis pas si sûre. Elles sont parfois très indisciplinées, comme cette Mademoiselle Winifred qui est très arrogante.

— C’est ma future femme.

— Oh, excusez-moi, Monsieur, je ne le savais pas. Je dois vous avouer que j’ai regardé ce qui s’est passé à travers un trou dans le mur.

— Et qu’en avez-vous pensé ?

— Je suis partagée, je préfère en parler à Monsieur l’abbé. Le secret de la confession.

J’imaginai la mère supérieure en train de se masturber en matant nos corps nus. Cela ne me fit toujours pas bander.

Une soeur nous servit le repas. Nous quittâmes le Couvent des Ursulines et son école de jeunes filles après le dessert. La mère supérieure nous offrit une boîte de biscuits à chacun pour nous remercier de notre disponibilité. Je donnai une offrande pour les pauvres en partant.

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clyso Il ya 7 ans