Florence
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Vues: 830 Created: 2007.10.11 Mis à jour: 2007.10.11

Florence

Chapitre 7

Lettre N 4 de

Florence à Giselle

Florence 2001 -

L’exhibition forcée de Jean-Yves

Personnages :

Jean-Yves. Eliane. Nadine. Joëlle. Moi, (Florence).

Florence est revenue chez JOELLE et NADINE. Sa visite avait été préparée par sa cousine et son amie. Se souvenant que FLORENCE n’avait assisté que par « le son » à l’épreuve de SANDRINE). Elles voulurent cette fois lui offrir un spectacle visuel de domination par le lavement dont Jean-Yves fut le sujet, bien malgré lui.

Nadine et Joëlle mènent le jeu. Eliane assiste son « protégé » dans son épreuve et Florence est la seule spectatrice de ce spectacle érotique organisé pour elle.

Le volume du lavement est de trois litres et cette quantité terrorise Jean-Yves qui connaît les pratiques SM de Nadine et surtout de Joëlle.

La règle de ce jeu veut que, à partir de deux litres et demi pris par le sujet, une personne de l’assistance veuille le soulager en acceptant que lui soit donné le reste augmenté d’un litre. Sauf s’il s’agit de la maîtresse ou du maître du soumis ou de la soumise qui en ce cas devra subir l’épreuve complète sans pouvoir être secouru. En ce cas il s’agirait d’Eliane comme maîtresse de Jean-Yves ou de Florence comme spectatrice.

Le pauvre jeune homme paraissait catastrophé. Il m’adressa un regard dans lequel se lisait toute sa détresse d’avoir dans sa fierté mâle à s’exécuter en ma présence. Habituellement il acceptait par soumission que cette sentence lui fut appliquée par ses maîtresses mais jamais il n’en avait ressenti le côté humiliant comme ce jour où elles lui imposaient de me donner le spectacle de son affliction.

Je me sentis profondément émue et loin de me réjouir de ce voyeurisme pervers que l’on m’offrait, je pris part à son chagrin comme si c’était une épreuve qui nous était imposée à tous les deux. Je pris ses mains dans les miennes et je sentis circuler en nous un fluide mystérieux qui mieux qu’un contact charnel, nous unit sans parole dans un profond sentiment. Il perdit son air apeuré et son beau visage exprima une résignation cette fois confiante en mon soutien moral.

Pendant ce temps les trois femmes s’affairaient. Les bruits et les senteurs qui nous venaient de la pièce voisine ne donnaient aucun doute que leur décision ne fut qu’un simulacre de sentence seulement destiné à nous attendrir.

L’une d’elles vint recouvrir la longue table basse d’un tapis de mousse de couleur jaune pâle, ce qui donna à cet agencement un ton de douceur dont notre infortuné patient avait bien besoin.

Puis vint l’instrument expiatoire dont j’avais seulement deviné la forme quand je fus le témoin seulement auditif du châtiment de Sandrine (Voir lettre N 1). Je voyais enfin ce terrible appareil, ce redoutable clystère qui l’avait tant tourmentée. J’en fus impressionnée par son aspect menaçant. L’essentiel consistait en un bock à lavements qui me paraissait énorme, plein à raz d’une espèce de décoction que Jean-Yves allait devoir ingurgiter de force par voie rectale. La destination de ce breuvage particulier était précisée par un long tuyau de caoutchouc rouge, terminé par un robinet d’ébonite noire et d’une imposante canule de même nature que le robinet. Je reconnus là les instrument que toi-même et Gisèle m’avez décrits mais mentalement je les voyais moins terrifiants que là, prêts à servir. Elles posèrent le tout sur une tablette qui ordinairement servait à disposer les boissons chaudes ou rafraîchissantes.

Jean-Yves avait les yeux rivés sur cet attirail dont l’usage lui était destiné. Il tentait d’en évaluer la température du bouillon. Par expérience il en connaissait le volume, trois litres. Il espérait seulement qu’on ne le lui administrerait pas en totalité. Puis il s’intéressa à la grosseur de la canule, un gros doigt environ et aussi à sa longueur qui devait dépasser les vingt cinq centimètres. Son extrémité pénétrante était constituée par une ogive plus grosse que le corps du conduit. De petits trous garnissaient cette ogive pour que l’écoulement du lavement se fasse en pomme d’arrosoir. Ce détail parût inquiéter Jean-Yves plus que tout le reste. Il connaissait les méfaits de ce genre d’irrigation en jet rotatif.

Pourtant il ne protesta point. Il savait que c’était inutile et ne pouvait qu’inspirer malicieusement ses maîtresses à ses dépends. Un silence s’établit, un silence qui le désignait comme sa cible.

J’avais connu ce même phénomène avec une de mes maîtresses dont j’avais été un temps l’objet de toutes les turpitudes. Elle s’installait confortablement dans un fauteuil, en me laissant debout devant elle. Elle me regardait sans mot dire et je me sentais envahie par un trouble indéfinissable, un charme irrésistible qui, sans que je m’en rende bien compte, m’amenait à me déshabiller comme une automate et à me donner entièrement à elle comme envoûtée.

J’avais pris une main de Jean-Yves, il serra très fort la mienne puis se leva et, dans des mouvements et un air de résignation, entreprit lentement de se dévêtir.

Il fit ainsi apparaître un magnifique corps d’athlète, très musclé et peu velu. Un corps d’homme comme jamais je n’en avais eu dans mon lit et cette comparaison ne fut pas sans m’émoustiller quelque peu.

Ce n’est qu’au moment d’enlever son slip, la seule pièce qui lui restât à ôter avant l’entière nudité plastique, qu’il marqua à mon égard un moment de gène.

Dans mon admiration j’avais négligé cette partie intime de son anatomie. En fait, l’émotion du moment l’avait mis en état de semi érection que sa retenue ne faisait qu’aggraver. Quand il se résolut enfin à se défaire de son dernier rempart de pudeur, son sexe en jaillit plus qu’il ne se dévoilât. À côté de cette magnifique apparition, la canule, pourtant redoutable, du bock à lavements faisait figure de bâton de sucre d’orge bien qu’elle restât une friandise amère.

Sans attendre d’autre ordre que ceux qui lui étaient tacitement adressés, il prit place sur la couchette improvisée comme s’il eût été habitué à ce dispositif et à la position qu’il adoptât. Il se mit sur le dos, les bras le long du corps, les jambes et les cuisses serrées. Son sexe se dressait désormais comme un périscope dont le gland flamboyant semblait nous observer. Il reposait confortablement sur ses assises formées par de magnifiques testicules à la peau serrée et veloutée ornée d’une brune toison bouclée.

Il essaya de détourner son regard de moi mais il y revenait d’un air attristé. Sa maîtresse entreprit de la masturber lentement puis s’adressant à moi :

« Fais-le toi-même. J’ai besoin de son sperme pour lubrifier la canule. »

L’embarras changea de côté et j’eus besoin de son regard soumis pour avancer timidement ma main vers son sexe que l’on venait de libérer.

J’avais bien sûr déjà pratiqué la masturbation. D’abord sur moi-même puis sur mes copains ou mes copines qui eux mêmes m’avaient souvent faite jouir ainsi. Cependant j’avais l’impression de le faire pour la première fois. Mes sensations étaient différentes. Des vibrations partaient de ma main et électrisaient tout mon corps. Son membre grossissait, rougissait pendant que mes joues s’empourpraient, sa peau se tendait pendant que je pinçais mes lèvres pour les punir de se montrer avides de fellation. Il donnait de petits coups de reins pour accompagner mes mouvements que je retenais pour faire durer son plaisir et aussi le mien. Son gland, énorme et sa peau lisse et tendue à craquer, se violaçaient et son méat se dilatait tout en laissant suinter quelques traces de liquide séminal. L’éjaculation s’annonçait. Je ralentis au maximum mon « pompage » pour ne tenir sa queue que par sa base en appuyant la paume de ma main sur le velouté de ses testicules eux mêmes tendus et prêts au largage imminent.

En même temps qu’il poussa un grand cri, je sentis dans ma main un grand ébranlement qui secoua même les battements de mon cœur. Son sperme jaillit avec force et en énergiques saccades. Les premières giclée vinrent éclabousser ses seins, les autres, moins fournies souillèrent son ventre. Quand ce fut fini, il resta en érection mais son membre était encore animé de dernier soubresauts., laissant couler quelques dernières gouttes de sperme que je m’appliquais à faire remonter.

Jamais je n’avais été aussi experte en matière de masturbation masculine. Je crois bien que les trois femmes m’en prêtèrent une solide expérience et me considérèrent comme moins novice qu’elles le pensaient. Jean-Yves lui aussi dût avoir ce même sentiment et le manifestait en serrant ma main libre comme pour m’informer de son ressenti à mesure que je lui prodiguais cette ultime jouissance avant les tracasseries qui l’attendaient et dont les prémices se précisaient.

Il en reprit conscience et une expression d’inquiétude voilà son visage.

Ses yeux se portèrent vers les trois dominatrices. A chacun de leurs mouvements il prenait une position de mise en place comme dans un gestuel bien établi et auquel il semblait être rompu et résigné.

C’est ainsi que quand Nadine se présenta près de lui avec un coussin triangulaire, il comprit qu’il allait prendre au moins la première partie du lavement, dans cette même position couché sur le dos et le fesses surélevées. De lui même il replia ses jambes et releva ses reins pour que ce coussin puisse être mis en place.

Quand Joëlle se mit à genoux sur le bout de la table et à son opposé, il écarta ses cuisses et ses jambes déjà repliées pour qu’elle puisse prendre place dans leur écartement.

Quand Eliane déroula le tuyau du bock et tendit la canule solidement emmanchée à Joëlle, il ajusta son fessier pour mieux le lui présenter.

Il ne frémit que quand il vit Nadine se poster près de lui sur son côté gauche et tendre les bras pour recevoir d’Eliane le bock à lavements. Elles le firent avec précautions pour ne rien renverser de son contenu, plein à ras bord. Tout semblait prêt pour que s’accomplisse le rituel. Pourtant le signal n’en fut donné que quand Eliane lui prit les testicules dans une main pour les remonter et ainsi dégager la cible visée que pourtant Jean-Yves offrait de son mieux à la vue de Joëlle.

Pour tant humiliante que soit sa mâle posture, Jean-Yves était en position de totale offrande et de dépendance inconditionnelle. Il ne savait si tout l’impressionnant volume du lavement lui serait intégralement administré ni même comment. Pour le moment il en était au bock et à la canule déjà décrits mais rien ne lui garantissait que ne vinsent ensuite des instruments plus sophistiqués. Le fait que Joëlle opère en première dans la phase douce, n’était pas de bonne augure car il la savait être la plus cruelle des trois. Il craignait qu’elle ne cédât la main pour ensuite la reprendre quand lui-même serait à bout d’endurance. C’est en fait ce qui se produisit.

Joëlle exhiba longuement à la vue de Jean-Yves toute la longueur de la canule puis la plongea sur les coulées de sperme que Jean-Yves avait encore sur lui. Puis dans un lent mouvement promena le bout de sa lance dans la raie et sur l’anus de Jean-Yves pour les lubrifier . Elle recommença deux fois la même opération jusqu’à ce que Jean-Yves se sentit tout mouillé de sa semence. Enfin, elle appliqua l’ogive sur l’orifice de Jean-Yves qui sentant le moment venu de l’inévitable pénétration donna un petit coup de reins . Ainsi il avala l’objet de quelques centimètres, mais sadiquement, Joëlle le lui retira pour à nouveau l’oindre de sperme. L’opération se répéta trois fois et chaque fois elle enfonçait plus profondément la canule. Jean- Yves était à bout d’impatience car ces longs préliminaire n’avaient pour but que de retarder à chaque fois ce dont à quoi il se préparait et, d’épuiser sa capacité de résignation.

Eliane tenait toujours dans une de ses mains les testicules et la verge de Jean-Yves pour faciliter la manipulation de Joëlle. De l’autre main, elle avait saisi celle de Jean-Yves et lui prodiguait d’affectueuses caresses comme pour calmer son angoisse et son impatience grandissantes. Nadine et Joëlle semblaient faire durer le plaisir, leur plaisir. Etant purement lesbiennes, elles ne cultivaient là que leur sentiment de dominatrices et, de voir Jean-Yves dans cette position de soumission forcée et de visible humiliation devant moi, les excitait au plus profond d’elles mêmes. Elles n’avaient aucune hâte d’en arriver aux différentes phases d’injection du lavement, sachant bien qu’elles se produiraient quoi qu’il en soit.

Eliane semblait plus préoccupée du comportement de Jean-Yves que du spectacle langoureusement érotique qui nous était offert

Quant à moi, je ne savais qu’elle contenance prendre. J’étais passée du côté gauche de Jean- Yves, près de Nadine. Pour ne pas rester ridiculement les bras ballants, j’avais pris l’autre main de Jean-Yves et tentais de lui donner aussi le même réconfort que lui prodiguait Eliane. Je me sentais coupable de le voir ainsi traité puisque cette démonstration qu’on lui imposait avait selon Nadine et Joëlle pour seul but de m’initier d’une manière plus complète que je ne le fus avec Sandrine (lettre N 1). En fait ce n’était là qu’un prétexte et ce scénario faisait leur régal du moment, avec en plus la perspective que bientôt ce serait moi qui prendrais place sur la couchette. Je le percevais très bien, je l’avais un peu désiré sans toutefois vouloir me l’avouer et maintenant j’y étais résolue quoi qu’il en soit. Je pensais avoir une dette vis à vis de Jean-Yves et devoir la payer ainsi.

Je n’avais désormais d’yeux que pour lui. Je le vis à un moment desserrer ses lèvres et prendre une longue respiration. Un rictus apparut sur son visage angélique. et, ses yeux jusque là mi- clos s’écarquillèrent. Joëlle venait d’ouvrir le robinet.

Eliane lâcha le sexe de Jean-Yves et comme moi lui prit sa main dans les deux siennes. Le regard de Jean-Yves allait à la rencontre de celui d’Eliane et du mien, évitant celui de Nadine et de Joëlle de peur de n’y trouver l’éclat de leur complice concupiscence dont il faisait les frais. Il surveillait surtout attentivement le niveau du bock et se satisfaisait de le voir descendre régulièrement sans qu’il n’en éprouvât de trop désagréables coliques. De temps en temps, ses lèvres se pinçaient et ses doigts se crispaient dans nos mains. La sinuosité de plus en plus abondante du lavement déclenchait ça et là quelques spasmes passagers qu’il absorbait avec une maîtrise qui semblait résulter d’un bon entraînement à cette pratique d’irrigation. Parfois il serrait plus fort, émettait quelques fortes respirations et donnait à ses fesses un ou deux mouvements ondulatoires. Un spasme avait dû être plus fort que les autres. Ils se déclenchaient d’une façon erratique, à des moments inattendus.

Je pus observer, et ce détail n’échappa point à Jean-Yves et à Eliane, que Nadine avait perfidement élevé la hauteur du bock et que de ce fait, le lavement descendait plus rapidement.

On approchait le niveau de un litre et demi. Cela non sans peine pour Jean-Yves qui se tortillait de plus en plus sur sa couche. Joëlle suivait ces mouvements en maintenant la canule bien en place et Nadine, imperturbable, relevait maintenait le bock toujours plus haut à mesure que le lavement circulait moins bien.

Jean-Yves émettait de long bruissements entre ses dents serrées et de temps en temps laissait échapper quelques râles qu’il contenait de son mieux.

Quant il eût absorbé la moitié du bock, Joëlle ferma le robinet en déclarant généreusement qu’elle lui accordait une pause. Jean-Yves en parut soulagé mais son expression se fit inquiète quand elle lui retira la canule et que toutes les deux reposèrent le bock sur la tablette avant de disparaître. Il craignait à juste titre que la reprise ne se fasse avec un instrument plus diabolique que celui-là.

Il profita de ce répit pour mieux assurer sa position sur le coussin et pour étirer ses jambes, le tout dans de lents mouvements pour ne pas remuer ce qu’il contenait péniblement dans son ventre et qui se comportait déjà trop effrontément. Eliane lui dispensait toutes les douces attentions que j’aurais voulu lui prodiguer moi-même. Elle lui massait le ventre, caressait son front humide de sueur et l’embrassait avec une tendresse toute maternelle. J’étais moi de plus en plus honteuse que lui soient infligés ces tourments pour seulement m’en faire la démonstration. Peu à peu se dessinait en moi l’intention de prendre sa relève dès que le règlement du jeu le permettrait.

Nadine et Joëlle revinrent porteuses d’un petit coffret de marqueterie qui intrigua fortement Jean-Yves. Il se demanda s’il allait devoir changer de position pour la reprise du lavement et pour cela créer dans son ventre un douloureux chamboulement. Il fut rassuré sur ce point quand sur un signe de Nadine, Eliane lui remonta à nouveau les bourses et sa queue toujours maintenue en légère érection. Instinctivement il replia ses jambes et ouvrit ses cuisses. Ce fut Nadine qui s’installa entre elles . Le bock resta sur la tablette et Joëlle en déroula le tuyau pour en tendre à Nadine l’extrémité qui ne comportait que le robinet. J’en fus étonnée, Eliane fronça les sourcils et Jean-Yves releva la tête en écarquillant les yeux dans lesquels se lisait une forte inquiétude.

Joëlle sortit du mystérieux coffret un encore plus mystérieux instrument.

C’était la figuration caoutchoutée d’une couleuvre verte et striée comme une vraie. Elle mesurait quelques soixante centimètres de long et sa tête triangulaire était parfaitement reproduite. Son corps, de la grosseur d’un doigt, comportait tous les cinq à six centimètres une boursouflure en forme d’olive. Sa queue était remplacée par une sorte de poire de même nature que le corps et en forme de citron.

Elle emmancha solidement le robinet du bock dans cette poire qu’elle compressa à fond. La poire en reprenant sa forme aspira du liquide du bock jusque en s’en repaître. Puis elle la compressa . L’ensemble, au demeurant assez souple et quelque peu lové, s’agita, se déroula se gonfla démesurément et se raidit comme s’il se fut agit d’un vrai serpent. Puis, Joëlle lui prit sa tête dilatée, la dirigea vers le haut du bock et appuya fortement sur la poire. La gueule du reptile s’ouvrit et il cracha un violent jet de son venin maléfique. De ce fait la pression se relâcha et l’ensemble reprit sa forme première sans toutefois retrouver toute sa souplesse initiale.

Jean-Yves connaissait ce maudit accessoire craint de tous les soumis au lavement. Il tentât de protester...

« Non...Non... pas çà ..Pas ça ! ! ! ! !... »

« Tu n'as le choix ni de la table, ni du couvert ni du menu, ironisa Joëlle. »

Jean-Yves se tut et tourna vers Eliane un regard malheureux .

Elle lui répondit par d’affectueux effleurement et quelques tendres baisers qui se posèrent amoureusement sur ses lèvres et sur ses paupières humides de larmes.

Nadine tenait d’une main le bout de cette sonde affreusement imagée et la poire de l’autre. De ma place je voyais avancer vers les fesses de Jean-Yves cet étrange ensemble paré pour l’estocade. Quand la tête de ce serpent perfide vint toucher sa cible, Jean-Yves perçut ce contact comme une première morsure du monstre. Nadine le fit pénétrer jusqu’à ce que disparaisse aussi le premier renflement. Puis elle comprima plusieurs fois la poire. Le corps du reptile grossit démesurément et je pus voir l’anus de Jean-Yves se dilater sous sa puissante poussée. Comme un dragon cracheur de feu, le serpent gicla et fusa d’une lancée de ce bouillon offensif que l’on avait eu le temps et la malice de mettre à réchauffer. Jean-Yves émit une plainte larmoyante et chercha de ses yeux, ceux d’Eliane et les miens. J’étais toute remuée de le voir ainsi, lui tant mâle dans son aspect naturel, tomber à la merci de Nadine, dans un état de fragilité craintive et de totale dépendance.

À chaque avancée d’une « olive » du serpent Nadine lui faisait marquer un temps d’arrêt pour le faire cracher à nouveau. À chacun de ces arrêts, Jean-Yves se contractait craintif, sachant qu’il allait recevoir une nouvelle aspersion dont l’effet douloureux allait s’ajouter aux précédents. Ses plaintes étaient désormais continues avec des point hauts au moment des injections. Petit à petit et d’injection en injection Nadine lui avait introduit la totalité de ce redoutable rampant cracheur de feu. On approchait de la limite des deux litres et demi où nous pourrions Eliane ou moi intervenir. Je souhaitais de plus en plus que ce fût moi.

Nous y étions presque. Jean-Yves avait encore un peu moins d’un quart de litre à absorber pour pouvoir espérer une relève et, confiante, je voyais arriver la fin presque gagnée de son épreuve.

C’est alors que je vis Jean-Yves prendre un air effrayé à la seule vue de Joëlle prenant la place de Nadine. Elle marqua un temps d’arrêt, d’un regard puissant fixa les yeux de Jean-Yves et comprima énergiquement la poire.

Jean-Yves poussa un terrible hurlement qui fit trembler le salon tout entier. Il ne s’arrêtait que pour prendre hâtivement sa respiration et reprenait de plus belle pendant que Joëlle ne laissait à la poire que le temps de se remplir pour à nouveau la comprimer de toutes ses forces. Puis elle s’arrêta, satisfaite d’elle. Jean-Yves était à bout de forces de suffocation de cris et de douleur. Joëlle, cyniquement, déclara :

« Maintenant que je l'ai entendu chanter, vous pouvez, les marraines, prendre sa relève. Pour toi Joëlle on recommencerait tout sans possibilité de relève, pour toi Florence ce serait un litre et demi. »

Je n’eus pas de mal à devancer Joëlle et à me jeter délibérément dans le piège qui m’était tendu.

Jean-Yves garda son visage tourmenté par les spasmes qui l’assaillaient. Il m’adressa un rapide regard qui à la fois exprimait son soulagement, son regret que j’aie à prendre sa relève et sa déconvenue de m’avoir amené à subir un lavement par son manque d’endurance. Mon sourire plein de complice sincérité dut atténuer ses remords mais il ne put s’attarder sur son éclairement car une violente poussée du lavement le rappela à son infortunée position.

Joëlle et Nadine firent lentement réapparaître le serpent qui, ayant craché tout son venin, semblait désormais pacifique et inoffensif. Jean-Yves, certainement par habitude, serrait énergiquement les fesses pour éviter toute fuite fortuite qui, je le sus plus tard, pouvait dégénérer en catastrophe.

Quant réapparut la tête du reptile insidieux, Jean-Yves croisa ses jambes et mit ses mains à plat sur son ventre endolori. Il se préparait à subir le temps de garde dont la durée dépendait du bon vouloir de ses dominatrices. De temps à autres son visage se crispait et son corps se tétanisait sous l’effet de ses douleurs erratiques. Le lavement continuait son effet dévastateur et continuait à circuler pour prendre sa place d’attente. Les yeux de Jean-Yves se faisaient suppliants que l’on abrégeât la garde mais il se retint de l’implorer verbalement. Seuls sortaient de sa bouche que quelques râles vite étouffés. Au but de vingt longues minutes de ces tourments, le lavement cessa de bouillonner en lui et se stabilisa. C’est sûrement ce qu’attendaient les trois femmes et aussi le moment quelque peu redouté par Jean-Yves car il ne savait encore pas s’il allait devoir évacuer le lavement devant nous, surtout devant moi, ou tenter d’aller jusqu’au toilettes. Finalement cette dernière humiliation lui fut épargnée.

En son absence les femmes échangèrent quelques commentaires.

Nadine : - « il l’a moins bien supporté que d’habitude. »

Eliane : - « pourtant je l'avais bien préparé moralement et il était bien consentant à se soumettre à cette démonstration. Il s'y est déjà prêté avec un meilleur comportement. Je dois même dire qu'en groupe, par fierté masculine, il se montre plus endurant que dans notre intimité. Chez moi il rentre en transes dès qu'il me voit m'apprêter à lui donner un lavement ou quand en rentrant de ses cours il le voit tout installé à son attention.

Joëlle : - « Comment opères-tu alors ? »

- Eliane : - «Dans la plus part des cas il se plie de mauvaise grâce. Il se déshabille lentement pour gagner du temps et marque toujours un temps d'arrêt au moment d'ôter son slip, sachant bien que quand il dénude ses fesses, il est psychologiquement à ma merci et entre physiquement en phase de soumission. Généralement il tente encore de se dérober jusqu’à ce qu’il se sente sodomisé par l'instrument et cesse toute résistance dès que coule le lavement. Sa seule préoccupation est alors de tenter de le contenir au mieux.

S’il se montre trop réticent je fais siffler ma cravache, ce qui accélère le mouvement. Sinon j’appelle Jésika. »

Moi (Florence) : -« Qui est Jesika , »

Eliane : -« C'est une de nos adeptes que j'emploie dans ma maison pour œuvrer aux tâches ménagères. Elle est de forte corpulence et d'une solide force musculaire. Dans nos jeux un de ses rôles est justement de maîtriser ceux qui tentent de se dérober ou qui se débattent trop énergiquement. La seule menace d'intervention de Jesika suffit à rendre Jean-Yves docile comme un agneau. Sa grande frousse est alors que je lui fasse donner le lavement par Jesika et que je le laisse entre ses mains.

Nadine : -« Pourquoi toutes ces tergiversations puisqu’il doit savoir que son lavement lui sera quand même donné, de force s'il le faut ? »

Eliane : -« Comme je vous le disais, il éprouve à l’égard de ce traitement une phobie maladive et réelle, à l'encontre de certains masochistes qui simulent la peur et offrent une résistance farouche pour en être punis et provoquer la venue de Jésika.

La discussion aurait pu se poursuivre et j’en aurais appris davantage, mais elle fut coupée par le retour de Jean-Yves qui entreprit de se rhabiller avant que sa nudité n’inspire l’imagination fertile et vicieuse de l’entourage. Il évitait mon regard, pourtant c’est à moi qu’il pensait. Moi qui allait devoir qui allait subir la punition de son soi-disant manque d’endurance.

Je n’en étais nullement affectée. Bien que ne sachant pas où, par mon dévouement, j’avais mis les pieds (plus exactement laisser traîner mon pauvre et infortuné petit cul), j’étais fière de moi et le fis savoir en brisant ce nouveau silence.

- « Comment et où dois-je me mettre ? »

Nadine me dit de monter dans sa chambre et qu’ils viendraient m’y rejoindre.

La chambre de Nadine était aussi la mienne puisque lors de mes visites nous partagions le même lit de nos ébats. Dans l’expression orale le Nadine je n’avais su percevoir si allaient venir les trois femmes et si Jean-Yves les accompagnerait. Je souhaitais ardemment et souhaitais aussi qu’elles me fassent très mal pour purger ( sans jeu de mot ) ma dette envers celui que l’on avait sacrifié pour me donner une spectaculaire démonstration de clystérophilie.

En premier temps, ce fut seulement Nadine qui vint.

J’étais assise, résignée, sur le bord du lit, mes mains sagement posées sur mes genoux, la tête haute et le regard résolu.

Nadine me tendit les bras et je fus vers elle. Elle prit mes mains et me fixa longuement. Un fluide paralysant traversa mon corps, puis un immense bien-être m’envahit. J’étais à elle. Elle dégrafa les boutons du corsage de ma robe d’été sous laquelle j’étais nue. Elle en dégagea mes seins, les enveloppa de caresses, les soutint dans ses doigt mis en cuvette et de ses pouces en effleura les bouts qui déjà pointaient et frétillaient, appétissants, à la recherche d’une bouche gourmande.

Elle négligea mon offrande. Ses mains abandonnèrent mes seins durcis par le désir et remontèrent vers mes épaules en furtifs effleurements . Ses pouces passèrent sous les bretelles de ma robe, les écartèrent et lâchèrent mon vêtement qui vint tomber jusqu’à ma taille qui bien que très fine, le retint.

J’avais fermé mes yeux pour mieux me concentrer et goûter les délices de mon abandon. Ses mains descendirent vers mes reins et elle fit de même avec la très souple ceinture élastique de ma robe. Mon ensemble vestimentaire tomba d’une seule pièce à mes pieds et entoura mes chevilles d’une corolle multicolore dont mon corps nu jaillissait en pistil ardent d’amour.

Comme si j’eûsse été une vraie fleur, elle butina mon corps de ses doigts experts et de ses lèvres sensuelles. Je frissonnais sous ses chatteries et me pâmais sous ses baisers qui engloutissaient ma bouche, mes bout de seins et se répandaient sur mon ventre.

Sa langue se mit de la partie et je la sentis qui fouillait mon nombril et se dirigeait vers mon sexe. J’écartais mes jambes autant que puisse me le permettre le cercle de ma robe qui à terre les emprisonnait. Sa langue chercha mon clitoris, mes mains se posèrent sur sa tête, je gémis langoureusement et, d’amour mon sexe s’inonda.

Puis elle se releva, une de ses mains prit ma nuque et les doigt de son autre explorèrent mon intime réceptacle. Mon excitation était à son comble ses doigts allaient et venaient de mon sexe à l’intérieur de mes fesses et les l’enduisait de mes abondantes sécrétions. À un moment, un de ses doigts perça mon petit trou, et le pénétra. Elle recommença plusieurs fois, le lubrifiant chaque fois plus.

La surprise de la première pénétration passée, je pris plaisir à ce qu’elle continuât. Cependant, en mon esprit la réalité repris ses droits et je compris qu’elle n’accomplissait pas un des ces actes d’amour qui faisaient nos délices, mais bien qu’elle me préparait au lavement qui m’était destiné.

Je lui souris et lui fis un signe de tête pour lui montrer que j’avais compris le but de son action. Elle me répondit elle même par une mince risette qui paraissait contrie. Elle prit ma frimouse radieuse entre ses mains et tenta de me rassurer en me disant que ça se passerait bien. Je lui souris encore. En fait c’était elle qui avait besoin d’être rassurée.

Me prenant d’une main elle me fit sauter la corolle formée par mes vêtements et me guida vers notre lit. Je marchais vers le lieu de nos ébats, confiante qu’il ne pouvait se transformer en une table de sacrifice. Elle me fit revêtir ma nuisette de soie et je me trouvai ainsi parée comme pour l’amour.

Ce doux vêtement dégageait mes épaules et m’arrivait à mi cuisses. Elle aime voir mon corps dans sa transparence qui lui donne un flou érotique. Quant à moi, ce pudique voile excite mes sens et rend les caresses que je reçois à travers lui plus veloutées. Quand elle le relève c’est comme si elle dévoilait furtivement ce qui par avance lui est donné. Il lui arrive de ne jamais me l’ôter complètement et quand cela se produit je la garde dans une de mes mains. Je ne sais pas pourquoi, peut être en symbole d’identité, contre le sentiment intime qu’une personne nue n’en a pas.

Elle protégea le lit d’une épaisse serviette de grosse éponge semblable à celle qui avait servi pour Jean-Yves. Elle était de couleur jaune. C’est dit-elle la couleur sur laquelle je suis le plus désirable. Puis, elle m’y fit étendre sur le dos en position d’attente qui ne fut pas longue.

Les autres, y compris Jean-Yves, entrèrent furtivement comme dans le nuage d’un rêve. Ils portaient le même bock terminé par la même canule qui avait servi pour Jean-Yves et le posèrent sur le marbre de la seule commode de la chambre. Je remarquais avec soulagement que le bock ne contenait qu’un litre de liquide.

Mais aussitôt je dus déchanter en découvrant qu’ils exhibaient une magnifique poire ventrue surmontée de sa fière canule phallique. Elle se tenait fièrement campée sur sa base et dirigée vers le haut comme une fusée qui n’attend que sa mise à feu pour décoller et pointer son ogive vers sa cible.

J’étais plus impressionnée par la poire que par le bock. Peut être par ce que son contenu anonyme m’était lui aussi promis sans que je l’eusse vu.

Nadine se mit à genoux sur le lit, sur mon côté gauche. Elle me fit rouler vers elle de trois quart et lentement releva ma nuisette. Je sentis la fraîcheur de l’air sur mes fesses et tentai de maîtriser un moment d’émotion que perçut Jean-Yves qui vint aussitôt s’asseoir sur le lit, près de ma tête qu’il caressa affectueusement.

Nadine m’avait fait replier légèrement ma jambe droite et en avait attiré la cuisse vers elle. Je tordais ma tête et louchais de mon mieux pour voir ce qui se passait derrière moi. Je vis Eliane se saisir du bock et Joëlle prendre la canule d’une main. Entre les deux le tuyau reliait leur action et le tout se rapprochait dangereusement de moi. Mon émotion reprit et des frissons m’agitèrent. Nadine prit mes mains et Jean-Yves déposa un tendre baiser sur mon front où déjà perlait une sueur qu’il essuya en même temps que mes yeux humides que je décidai de fermer. Je visualisais mon petit cul en position d’offrande. Une main de Joëlle vint s’y poser dessus pour en écarter la raie. Puis je sentis le bout de la canule se poser sur mon œillet. Je fus alors prise d’un réflexe de protection et mes fesses se serrèrent sans que je puisse en retenir la contraction.

Immédiatement je reçus une fessée magistrale qui m’arracha un cri , plus de surprise que de douleur. Jean-Yves accentua ses caresses et Nadine serra très fort mes mains dans les siennes et me donna quelques recommandations

- « Ma chérie, décontracte- toi et n'oblige pas Joëlle à te fustiger. Il faut que tu prennes ce lavement. Ne nous oblige pas à devoir en plus te punir et te le donner de force. »

- « Pardonnez-moi, c'était involontaire. »

Joëlle posa à nouveau sa main sur ma fesse endolorie et repris son œuvre de pénétration qui cette fois se fit sans que j’opposât la moindre résistance. Comme pour Jean-Yves, elle m’introduisit la totalité de sa lance et je ne perçus qu’un sourd dérangement.

J’avais toujours les yeux fermés et ne sus qu’elle avait ouvert le robinet que quand je sentis le lavement couler dans mon ventre. Il circulait docilement en moi, m’induisant une douce chaleur et me pinçant parfois d’une pique taquine qui de part en part marquait sa progression. C’était loin d’être douloureux, plutôt agréable, comme une caresse interne que relevait parfois un petit pincement. Les yeux fermés je finis par me délecter de cette douce intrusion et mon corps loin de se contracter comme au début, se mit à onduler langoureusement de tout mon corps.

Quand ce fut fini, Joëlle retira la canule et je restai là en contemplation comme en léger état de manque, celui que je ressens toujours quand un partenaire mâle m’a donné son sperme et se retire dans une érection persistante que je voudrais retenir.

Nadine me fit mettre sur le ventre et la tiède chaleur du lavement m’envahit toute entière. Au contact de Jean-Yves, je crus m’endormir de bien être tant tout était bon.

J’aurais aimé que ça dure longtemps mais le lavement s’impatientait et se faisait turbulent. Ses poussées encore discrètes m’imprimaient de petites coliques encore supportables. Des gargouillements m’indiquaient qu’il se déplaçait désormais en désordre pour chercher une sortie que je devais coûte que coûte lui interdire. Je serrais les fesses et prenais des positions qui ne faisaient qu’aggraver son mécontentement. Je savais par avance que la lutte serai inégale et qu’il serait vainqueur de mon endurance . Je commençais à espérer que l’on me permette de le libérer avant qu’il ne tente et ne réussisse une sortie triomphale au prix de ma plus grande humiliation. Aussi grande que celle qui se dessinait près de moi. Elles étaient entrain de mettre en place un seau d’aisance et je fus effrayée à l’idée d’avoir à l’utiliser devant elles et surtout devant Jean-Yves.

J’émis, d’une voix gémissante une prière plus qu’une protestation.

-« Non ! pas dans ce seau. J’ai honte... l Je vous en supplie aissez moi aller aux toilettes. »

Joëlle me répondit cyniquement :

-« Bien sûr ma chérie c'est seulement dans le cas où le lavement serait encore plus pressé que toi. Le faire en chemin serait encore plus humiliant pour toi...

En attendant, si ça ne doit pas trop offenser ta pudeur, met toi en levrette en travers du lit. »

Ce ton à la fois cynique, autoritaire et moqueur me suffoqua un instant puis la réalité s’imposa. le lavement que j’avais dans le ventre se manifesta dans un bouillonnement approbateur et je réalisais seulement là que j’en avais un autre à prendre, contenu dans la poire. Je la voyais énorme, chargée à bloc comme une bombe. Joëlle la prit entre ses deux mains et, alors que je m’étais mise sur le dos, eut la cruauté de me la faire prendre dans les miennes. Elle était chaude et lourde de son contenu. À la moindre pression quelques gouttes de liquide s’évadaient du gland de son phallus figuré pour me prouver qu’elle était réellement pleine comme une outre que l’on ramène de la fontaine. Le tout se passait dans un terrifiant silence que seule Joëlle rompit.

-«La tisane de mademoiselle est servie...si mademoiselle veut bien se mettre en place.. »

Je crois que j’eusse préféré un ordre sec à cette ironie qui me ridiculisait en plus de me soumettre. Fort heureusement aucun rire ne fusa et, par leur regard, Nadine et Jean-Yves se firent compatissants et encourageants.

Timidement je tendis la poire à Joëlle et pris la position qu’elle m’avait prescrite. J’avais pris appui sur mes coudes et avants bras. Cette position penchée déplaça le premier lavement qui commit de nouveaux ravages avant de se stabiliser. J’en supportais vaillament les dommages en ne laissant échapper entre mes dents serrées que de vagues gémissements.

Nadine retroussa ma nuisette et mon fessier fut une fois de plus livré au sacrifice. Je fis bien attention cette fois de ne point me contracter au moment de la pénétration et ainsi reçus comme si ce fût dans du beurre, toute la longueur et la grosseur de ce phallus agressif, dans une sodomie volontaire et rapide.

L’injection suivit aussitôt, je la sentais fuser en moi en giclées régulières. Les douleurs ne furent pas violentes au début et je crus pouvoir les maîtriser jusqu’au bout. Mais rapidement elles devinrent insupportables. C’était à la fois comme de fortes coliques, des coups de lance et des pointes de feu. Je serrai les poings, ondulai de la croupe, pendant que Joëlle en suivait les mouvements désordonnés tout en continuant son terrible ondoiement. Je ne pus retenir ni mes gémissements ni mes cris saccadés ni mes supplications. je criais n’importe quoi pourvu que je crie dans des éructions de plus en plus rauques et seulement modulées par mon manque souffle.

Joëlle dut attendre un de mes rares silences pour me dire que c’était fini et qu’elle allait me retirer la canule. Opération que je savais très délicate par les dires de mes amies. Je suivis leurs indications pour que cela se passât sans que je ne lâche la moindre goutte du lavement. Par la façon lente de Joëlle d’opérer je réussis ce délicat dégagement comme une véritable initiée.

Je repris, les cuisses serrées, une position couchée, , en cherchant la meilleure sans arriver à la trouver. Les deux lavements devaient se faire la guerre et mettaient le champ de bataille au pillage. Je continuais à gémir crier pleurer et supplier.

-« Je vous supplie... je ne le tiens plus ! ! ! ! je ..je ne sais pas co coment on fait AIEEE ! ! !..ça pousse .ça presse ! ! ! ! ! AHHHHHHHHHHHHH ! ! ! ! !...laissez moi...laissez moi y aller. »

Nadine et Jean-Yves m’assistaient de leur mieux pendant que les deux autre sans se presser rangeaient et emportaient leur odieux matériel de torture. Avant de sortir de la chambre, Joëlle me lança en guise de réponse :

- « Mais bien sûr ma chérie, vas-y quand tu veux et où tu veux. »

D’un bond je fus sur le seau et dans un bruit de cascade le lavement déferla comme une vague enragée.

Nadine sortit et seul Jean-Yves resta près de moi. Je n’éprouvais plus aucune honte, au contraire j’avais besoin de son aide.

Il vint tout près de moi et dans ma position assise ma tête vint en appui sur son ventre qui lui aussi venait d’être tourmenté. J’éclatai en sanglots, lui ne dit mot. Il me caressait comme pendant le lavement et son contact me réconfortait.

Bientôt je n’eus plus mal mais il me plut de rester dans cette position. Blottie contre lui je retrouvais la sécurité et m’y sentais bien. Mes bras serrèrent ses cuisses contre ma poitrine et ses mains effleurèrent délicieusement mes épaules. J’aurais pu me relever mais non, je préférais cette étreinte. Un courant magique passait entre nous deux et à un moment, près de mon visage je perçus une grosseur et sur mes épaules ses ongles s’incrustaient. J’entrepris de baisser le pantalon de son survêtement de sport et son sexe en jaillit comme un diable d’une boite. Il était magnifique. Je croyais le découvrir alors qu’auparavant je lui avais appliqué une masturbation sauvage dans le seul but de le faire couler. Non, il ne paraissait pas être le même. Celui là dans sa somptueuse érection représentait à la fois la virilité la puissance et l’amour.

Je le pris dans mes doigts puis dans ma bouche sans pouvoir l’engloutir totalement tant il était long et gros. Gros il le devint de plus en plus et flattait ma langue et mon palai qui en percevaient toutes les vibrations. De temps en temps je le ressortais de ma bouche pour l’admirer à nouveau et voir la fine peau de son gland se tendre prête à éclater, s’empourprer et se violacer autant que pendant la masturbation. À un moment des vibrations apparurent sur ce gland, ses ongles s’enfoncèrent dans mes chairs, il poussa un grand cri de jouissance et je reçus au fond de ma gorge une chaude giclée de sperme. Il se retira de ma bouche, en un éclair tomba son vêtement , m’arracha le mien et dans ses bras me porta sur le lit, posée sur le dos et où instinctivement j’écartai mes jambes et ouvris mes cuisses. Son érection était encore intacte et il me prit fougueusement, en femme ...

Mon début d’orgasme s’amplifia jusqu’à me porter au sommet de la jouissance. Je ne sais s’il éjacula de nouveau, son membre resta raide longtemps et pendant tout ce temps il resta en moi, en mon immense bonheur. Longtemps...longtemps...longtemps...c’est ainsi que doucement nous nous endormîmes.... « Chut, ».....ne nous réveillez pas.....

Voilà mon histoire ma chère Gisèle. J’ai choisi de la raconter. À toi d’abord qui à perçu les lavements d’Ana comme une friandise (dans ton texte) puis ceux de Mlles Scott et Lise en soumission S.M pour y revenir après en avoir été libérée par Gilbert qui fut aussi ton amant.

J’entretiens actuellement des amours clandestines et purement hétérosexuelles avec Jean-Yves qui vit toujours chez Eliane où il continue à se livrer inconditionnellement à ses fantaisie sexuelles, érotiques et sadomasochistes. De mon côté, je m’abandonne aux fantaisies de Nadine dont je crois que je suis amoureuse.

Je me donne à elle comme elle veut que je le fasse. C’est bon de s’abandonner. En elle tout est douceur. Même ses lavements sont d’un érotisme délicieux et d’une extrême délicatesse. Ce n’est que quand Joëlle s’en mêle qu’ils prennent une tournure S.M. J’accepte sa sévérité qui voisine avec une cruauté qui se veut et qui reste érotique. Erotique par ce que Nadine participe à ces séances avec parfois d’autres personnes de leur club. C’est pour elle que je me soumets sans réserve et mes râles, mes gémissements, mes cris de douleur, mes pleurs sont autant de chants d’amour que je lui adresse et qui nourrissent notre relation d’une force inouïe, celle de mon sacrifice qui la pénètre au plus profond d’elle même et qui constitue en nous un énorme potentiel d’amour que nous consommons ensuite en une infinie tendresse.

Ma chère Gisèle, nos échanges épistolaires tant avec toi qu’avec nos amie, sont pour moi une découverte, celle de la confidence qui permet de vivre la vérité même dans des situations que l’on veut marginales et qui pourtant dégagent tant de sentiments profonds du don de soi.

Permets moi de te serrer contre moi jusqu’à ce que nos corps et nos esprits ne fassent plus qu’un.

Ton affectionnée :

FLORENCE

la suite des récits relatifs à Jean et à sa tante dans le mème style délicat et excitant