Je me demandais quand même comment aller se passer la suite car je n’ai jamais eu de séance d’électrostimulation de ma vie mais en fait la sage- femme me met en confiance tout de suite et m’explique que je dois être entièrement passive et laisser mes muscles se contracter et se relâcher sous l' influence des impulsions électriques.

Au début ça fait bizarre de sentir ces contractions et au bout de quelques minutes le corps se laisse faire. Sur certains exercices par contre j’ai eu quelques fuites urinaires. J’étais un peu gênée mais il paraît que c’est normal lors des premières séances et c’est même comme ça que l’on juge les progrès et cela prouve que j ai vraiment besoin des ces séances.

Après 30 minutes environ d’exercices la sage- femme qui est restée à mes côtés tout le long de cette séance retire les patchs et les sondes vaginale et rectale et à ma grande surprise remplace la sonde vaginale par une boule de taille moyenne que je ne ressens que très légèrement dans le vagin. Elle me détache et me demande de me rhabiller et de surtout ne pas perdre cette boule qui est en moi ce qui oblige à constamment me contracter de l’intérieur et pour corser le tout on est allées faire le tour du parc à pied. Au retour de cette balade je suis complètement exténuée. J’ai des crampes dans tout le bas du ventre . Je suis enfin autorisée à restituer cette chose qui est en moi. Je passai le reste de l 'après- midi dans un petit salon à regarder tranquillement la tv.

Pendant ce temps Cécile a été transférée dans l’aille nord du Centre. Cet endroit est particulièrement équipé pour les personnes peu coopératives afin de poursuivre son bilan médical.

Dès son arrivée dans ce secteur de ce Centre elle est conduite chez le gastro-entérologue et solidement immobilisée sur un sorte de table médicale sur laquelle est installé un chevalet de façon à l’obliger à avoir les fesse en arrière et reposer uniquement sur ces avant- bras et ses genoux. Dans cette position elle subit un lavement chimique puis un copieux toucher rectal et pour conclure une rectoscopie.

Pour empêcher Cécile de réveiller tout le centre elle est bien sur ballonnée depuis son arrivée dans ce secteur.

Cécile est ensuite retournée sans ménagement et installée en position semi- allongée et toujours fortement maintenue.

Une infirmière remplace son baillion par un écarteur buccal de grandes dimensions. Elle ne peut en aucun cas se soustraire à l’examen pénible qui l’attend.

Le gastroentérologue enfonce un tuyau jusqu’à l’estomac de Cécile de façon à le remplir de la potion servant au nettoyage du côlon pour la coloscopie de demain. Puis Cécile est conduite dans des WC où là aussi elle est bâillonnée et attachée tout le temps de l’effet du produit pour la nuit.

Pour la nuit suivante Cécile est équipée de couche pour adulte et attachée sur sont lit.

Dès le réveil le lendemain après la douche forcée les infirmières lui infligent sans ménagement un copieux lavement afin de finir sa préparation. Elle est ensuite conduite en salle d’examen où tout comme moi lors de cet examen elle est attachée complètement et toujours équipée d’un bâillon. Cest dans cette position que tout l’examen se déroula. Le médecin enfila 1, 80 m de fibre optique afin de visualiser l’intérieur de Cécile tout en injectant régulièrement du gaz afin d'étirer au maximum la paroi de son côlon pour un examen le plus minutieux possible. A la fin de l’examen une sonde creuse lui est placée dans l’anus pour évacuer le gaz injecté pour les besoins de l’examen.

Le reste de la journée Cécile fut laissée dans sa chambre toujours attachée mais non bâillonnée de façon à ce qu’elle puisse se reposer. Le soir elle accepta enfin de manger

Le lendemain matin elle avait rendez-vous chez l’urologue donc après son petit-déjeuner et la douche forcée elle devait boire 1. 5 litres d’eau de façon à remplir sa vessie le plus vite possible et passer une échographie urinaire mais comme elle refusa catégoriquement de boire le médecin du lui injecte de force dans l’estomac à l’ aide d’un bâillon spécial équipé d’une canule qui descend dans l'œsophage puis elle fut allongée et attachée en position gynéco sur la table de soins de l'urologue et pour éviter qu’elle ne vide sa vessie avant la fin de l’examen on lui met une sonde urinaire .

Rapidement sa vessie fut assez remplie pour commencer l’échographie de la vessie et des voies urinaires.

Quant à moi pendant ce temps après le petit déjeuner j’ai droit comme tous les jours ici à ma douche forcée. En ressortant de celle-ci je croise le dentiste du centre qui est surpris de ne pas m’avoir revue. La charmante infirmière qui m’accompagner à ce moment lui répond sans me demander mon avis que la sage-femme qui doit me prendre va avoir du retard et que par conséquent je suis disponible.

Je me retrouve donc en deux temps trois mouvements attachée dans le fauteuil du dentiste avec un écarteur buccal en place. Il m’examine minutieusement toute mes dents et cette fois à mon grand soulagement il ne me trouve rien je suis donc libérée. Pendant ce temps la sage-femme est arrivée. J’enchaine donc directement avec la séance de rééducation.

Dès mon arrivée avec elle, elle m’interroge sur mes sensations depuis la dernière séance.

Après ce petit interrogatoire on commence tout de suite. Je me déshabille, injection de gel laxatif et dès que ça a fait effet mise en place des sondes et c’est reparti comme hier avec 30 minutes d’exercices et de contractions dus aux impulsions électriques.