Vues: 496 Created: 2010.07.21 Mis à jour: 2010.07.21

Biographie d'un infirmier militaire

Épisode 19 : Secret

Les trois hommes venaient de quitter l'entrepôt et repartaient à présent dans une autre direction, vers la forêt. Enora était restée toute seule près du bureau, en se rhabillant péniblement. Elle devait avoir encore mal car elle gardait les jambes écartées et évitait de s'asseoir.

Après avoir été sûr que les trafiquants étaient loin, je suis entré dans l'entrepôt au rez-de-chaussé, Enora y était toujours, elle eut un grand sursaut quand elle m'aperçut, mais essaya de ne rien laisser paraître. Elle était de nouveau habillée et avait l'air naturelle.

-Qu'est-ce que tu fais là, Tom ? Demanda-t-elle, mal à l'aise.

-C'est plutôt à moi de te demander ça, non ?

-Comment ça ? Je faisais juste une balade.

-C'est bon Enora, j'ai tout vu ce qu'il s'est passé. ... Mais ne t'inquiètes pas, je ne dirais rien au centre médical, tu n'auras pas d'ennuis.

Elle passa de son regard méfiant à un regard peureux, puis fondit en larmes dans mes bras. Ne voyant que ça à faire sur le moment, je la pris contre moi et attendis qu'elle se calme un peu.

Elle finit par arrêter de pleurer et sécha ses larmes devant moi, en baissant la tête de honte.

-Alors comme ça tu fais du trafic de médicaments ? Demandais-je

-Oui, je suis obligée de subir ça presque tout le temps. Au début c'était occasionnel, mais maintenant c'est pratiquement toutes les semaines.

-Et comment es-tu tombée là-dedans ?

-C'est Théo. Avant je m'entendais bien avec lui, je ne savais pas qu'il faisait ça. Un jour il m'a demandé de venir avec lui ici, ces types nous attendaient. J'ai tout de suite compris qu'ils avaient l'air louches, mais avant que je dise quoi que se soit, Théo m'a livrée à eux, et ils m'ont couchée de force pour me déshabiller et me rentrer des sachets dans le derrière.

Elle recommença à avoir les larmes aux yeux.

-J'ai crié, je me suis défendue, mais Théo les a laissé faire, il m'a dit que je servirais d'intermédiaire entre eux et lui désormais, pendant un certain temps en tout cas. Après j'ai reçu des menaces, je suis obligée de subir ça. Théo m'avertit des livraisons et il les récupère pendant la nuit.

Elle se tordit et se massa le derrière encore douloureux.

-Ça te fait si mal que ça ?

-Oui, il ne me lubrifie pas bien et enfonce ses paquets sans faire attention à moi, du coup ça irrite et je n'arrive presque plus à marcher pendant une vingtaine de minutes, après je m'y fais.

-Et pourquoi tu ne les enlèves pas quand ils s'en vont, si ça te fait mal ?

-Ils ne veulent pas. Une fois j'ai quand même sorti un sachet mais je n'ai plus réussi à le remettre. Théo les a averti, et la fois suivante ils sont revenus en colère, leur chef m'a bâillonné, et il a laissé ses deux gars me sodomiser, pour me punir d'avoir fait ça. J'ai trop peur de me faire à nouveau violer maintenant, alors je leur obéis.

-Tu vas continuer comme ça sans rien dire ?

-J'oserai jamais les dénoncer. J'espère juste que ça va s'arrêter, mais si j'avertis les autres, ils apprendront ça et je risque des représailles des deux côtés.

Elle se douta que je cherchais un moyen de l'aider, mais me supplia de rester silencieux sur cette affaire.

-Ne t'inquiètes pas. Si tu as besoin d'en parler, je suis là en tout cas.

Elle se resserra encore plus contre moi, me regarda droit dans les yeux, puis me demanda :

-Fais-moi l'amour, Tom.

-Quoi ?

-S'il-te-plaît, fais-le moi ici, pour oublier ça. Tu es le seul homme ici à part Théo, et je n'ai pas été prise depuis ce viol. J'en ai vraiment besoin.

Elle retira tous ses vêtements et attendit debout en face de moi.

-Je sais que tu es avec Coralie, fit-elle. Mais j'en ai vraiment besoin, et j'ai vu qu'au début tu t'intéressais aussi à moi. D'ailleurs l'autre jour ça ne t'a pas dérangé ce qu'on a fait ensemble.

Elle était très attirante ainsi, et j'acceptai sa proposition, et me déshabillai aussi.

-Ne t'inquiètes pas, je ne dirai rien non plus, fit-elle.

Je me suis rapproché, puis je l'ai prise dans mes bras, la câlinant jusqu'à ce que mon érection se forme. Je l'ai ensuite soulevée du sol, une cuisse dans chaque main, pour la diriger vers mon sexe. Puis je l'ai pénétrée, maladroitement car je n'avais pas l'habitude de son corps, plus petit et plus ferme que celui de Coralie.

Je l'ai couchée et je lui ai fait l'amour sur le bureau. Ça a été rapide, mais on transpirait tout les deux à la fin. Elle m'a glissé un « merci beaucoup » à l'oreille avant de se rhabiller. J'ai fait de même et on est reparti en direction du centre.