Vues: 416 Created: 2011.05.26 Mis à jour: 2011.05.26

Les bonheurs de Sophie

Chapitre 7

Justine discuta longuement avec Mathieu pour organiser la fameuse soirée. Elle lui raconta les déboires de Sophie, son le désir de ‘vengeance’ envers Tom et sa propre envie de ‘soigner’ l’ami de son amie pour tenter de le guérir de sa ‘clystérophilie appliquée à autrui’. Après tout, le but de la médecine est de soulager les patients et les fantasmes aussi ont bien le droit d’être soigneusement examinés et exonérés. Comme dit le Dr Knock de Jules Romains : ‘Tout être bien portant est un malade qui s’ignore’ et ‘malgré toutes les tentations contraires, nous devons travailler à la conservation du malade.’

- « Il faudrait que je puisse ‘traiter’ Tom sans qu’il refuse » expliqua Justine, « l’idéal serait que tu lui trouves un puissant somnifère et que tu m’aides à le coucher dans la chambre d’amis, après tu pourras regarder le match de foot du samedi soir sur ta chaine télé favorite, avec Sophie on s’occupera du reste. »

- « Sacrés Nanas ! vous allez vous même assouvir ses fantasmes, enfin, je veux bien vous aider, j’amènerai un bon calmant et il sera aussi docile qu’un bébé dans son berceau »

Comme prévu, le samedi soir, Mathieu, Sophie et Tom se retrouvaient au domicile de Justine pour une soirée festive organisée sous le prétexte de la réussite de Mathieu à l’examen d’entrée à l’internat de l’hôpital. Tom avait amené du Champagne et Sophie un beau bouquet de fleurs.

Apéritifs, petits four, plateau de fruit de mer, salade géante, glaces à la chantilly, le tout bien arrosé de St Saturnin avaient chauffé l’ambiance et décontracté les convives. C’est lors du service du Champagne que Mathieu laissa tomber deux comprimés effervescents dans la coupe de Tom. Ce dernier, déjà un peu ‘pompette’ ne sentit aucun arrière gout.

Demi-heure plus tard, Tom, effondré dans un fauteuil, avait quitté ses amis pour un séjour au pays des songes.

- « Voici votre homme », déclara Mathieu en s’adressant aux filles, « il est à vous, avec ce qu’il a pris, il va dormir jusqu’à demain, faites en ce que vous voulez et pour parodier Ponce Pilate : je m’en lavemente les mains. »

- « Merci beaucoup, Judas, mais aide-nous quand même à le transporter dans la chambre, après, tu pourras regarder ton match de foot que tu as enregistré pour pas manquer le début, chacun prend son plaisir où il le trouve. »

Mathieu prit Tom sous les bras pendant que Justine et Sophie attrapaient chacune une jambe pour convoyer Tom dans la pièce attenante. Le cortège, digne d’une procession religieuse transportant la chasse d’une lourde relique n’eut pas trop de mal pour arriver à bon port, Tom étant d’un gabarit modeste.

Justine prit aussitôt la direction des opérations.

- « Nous allons tout d’abord le déshabiller, il faut qu’il soit totalement accessible à nos soins, il fait chaud, il ne risque pas de s’enrhumer. »

Justine s’attaqua à déboutonner et enlever la chemise et demanda à Sophie de dégrafer la ceinture du pantalon et de déposer les chaussures puis, nos deux comparses passèrent au fond du lit et tirèrent ensembles l’extrémité du jean par les pieds. Comme le pantalon était serré, d’une seule opération, le pantalon et le slip vinrent simultanément comme la peau d’une banane qui entraine avec elle les filaments du fruit.

- « Et bien Sophie, je devine que tu ne dois pas t’embêter avec Tom, c’est un bel homme, ni gros, ni rachitique, ni bedonnant. Il à l’air bien ‘équipé’ même si son sexe est au repos forcé. Vraiment si son ramage se rapporte à son plumage, ce doit être le phénix des ôtes moi tout que je te voie… mais excuse moi, tu m’as trop rappelé récemment notre grand Jean de la Fontaine. »

Justine inséra une grosse serviette de bain sous les fesses de Tom.

- « Nous allons tout d’abord procéder à un sondage en règle, il faut qu’il soit à l’aise pour la nuit, il a beaucoup bu dans la soirée et n’est pas passé aux toilettes. »

- «Oh là là, mais ça doit être douloureux ! » s’inquiéta Sophie comme prise de remords.

- « Rassures toi, c’est un soin très courant à l’hôpital et puis n’oublie pas qu’il dort profondément et qu’il ne présente aucune infection urinaire donc aucune inflammation particulière. Cela devrait être aussi simple que de nettoyer une cafetière Italienne ! »

Justine sorti de sa trousse médicale un ensemble complet de sondage à usage unique, enfila des gants, lubrifia soigneusement le petit tuyau plastique et, sous les yeux ébaudis de Sophie, elle introduisit avec précaution le tube dans le méat de la verge.

- « Tu sais, il faut que tu apprennes à mieux connaître l’appareil génital masculin. En principe, les jeunes filles le voient toujours en situation ‘de combat’, comme un hussard intrépide prêt à franchir les lignes adverses mais en réalité, il est dans 99 % des cas modestement replié sur lui même, tout plissé, endormi comme Gaston Lagaffe au bureau, à faire pleurer de désespoir Mle Jeanne. Et encore, s’il y avait une webcam au fond du caleçon transmettant ‘l’armement’ sur le téléphone des filles, ces dernières fuiraient en courant et saisiraient le juge de proximité pour tromperie sur la marchandise ! »

Pendant ces explications, Justine enfonça profondément la sonde dans l’urètre jusqu’à ce que la poche extérieure, placée plus bas s’emplisse de ce qui était contenu plus haut.

- « Le voilà allégé à présent, maintenant c’est à toi de travailler, tu vas le raser, du haut du pubis jusqu’au creux des fesses sans oublier les testicules qui semblent enveloppées d’un châle en cachemire pour gravir l’Everest. Il faut surtout que son anus soit parfaitement dégagé et lisse comme la peu d’un bébé, c’est nécessaire pour les traitements que nous allons lui prodiguer. De toute façon, un sexe glabre est plus facile à nettoyer, c’est plus hygiénique et tellement plus agréable à regarder et à toucher ! Tiens voilà une cuvette d’eau, de la mousse et un rasoir deux lames, comme dit la publicité, la première coupe le poil et la seconde montre l’à poil ! »

Sophie toute décontenancée entrepris la délicate mission qu’on lui confiait. Elle ne savait pas trop si elle commettait un sacrilège ou un acte de lèse majesté. Que dirait Tom quand il découvrirait son sexe sans protection, ses bijoux sans écrins, exposé aux regards envieux de celles à qui justement il voulait dévoiler ses mystères ? Déjà que les attributs masculins ne savent pas cacher leurs sentiments, avec une telle déforestation, il n’y aurait plus moyen de tricher sur la moindre penchant envers sa partenaire (et quand je dis penchant, je devrais dire plutôt dire grimpant !).

- « Bien, c’est du beau travail » constata Justine, « on voit que abattage a été fait avec amour. Comme une moissonneuse batteuse consciencieusement pilotée qui à fauché le champ de blé et a nettoyé le sol pour ne rien perdre de la récolte. Nous allons à présent évaluer les profondeurs de la terre, pour ménager l’avenir il faut contrôler l’état du sous sol, procédons donc à un toucher rectal. »

Justine pris un petit tube de graisse de 25 g pour vélo marqué ‘graisse rose’.

- « C’est idéal pour le petit bricolage mais également parfait pour les jeux anaux. Elle n’est pas miscible à l’eau et très collante, comme le Nescafé, ce n’est pas la peine d’en rajouter. »

Tout en exposant les avantages d’un produit qu’elle voudrait vendre, Justine fit rouler Tom sur le côté gauche, lui replia la jambe droite en équerre pour le stabiliser et désolidariser les deux parties du fessier puis s’appliqua à enduire l’anus de Tom de la graisse miracle, introduisant même le bout du tube dans le petit trou de Tom et en vidant la moitié de son contenu. Ensuite, d’un index déterminé, elle pénétra avec autorité dans le rectum comme un propriétaire faisant le tour de son domaine et inspecta les moindres recoins pour s’assurer que le passage n’était pas obstrué et qu’aucune embuscade ne menaçait l’entrée du défilé.

- « Parfait, la voie est libre, mais avant d’aller plus loin, je souhaiterai te faire découvrir des curiosités que bien peu de filles de ton âge connaissent. As-tu déjà touché la prostate d’un homme ? »

- « Tu sais j’ai 22 ans… »

- « A voir ta moue, je vois que non, et pourtant, quelle lacune ! Que cette ignorance te prive de moyens pour faire plaisir à ton Jules. Sais-tu que cette glande située à l’avant du rectum commande une grande partie du plaisir masculin ? Certains prétendent même qu’il s’agit du point G masculin. Tiens, met ton majeur contre mon doigt, n’ais pas peur, nous allons explorer les lieux ensembles, pas besoin de voir, la pulpe des doigts sera notre cane d’aveugle. Sent, comme la paroi interne est douce et satinée, tourne doucement avec moi, tu vois, le sphincter anal est double, un muscle ferme l’extérieur, un autre l’intérieur, il faut bien les reconnaître et les franchir avec douceur, sans violence, avec du lubrifiant car contrairement au vagin, il n’y a pas de glande qui sécrètent du mucus. Nous voici à présent dans l’ampoule rectale, le passage s’est élargi, nous sommes dans l’antre de la caverne que nous ne pourrons pas malheureusement visiter dans sa totalité. Comment trouves-tu ces lieux ? »

- « Fascinant, je n’aurais jamais osé m’aventurer dans un endroit pareil, c’était tabou pour moi et puis je craignais que ce soit sale. »

- « Non, en général, les matières fécales ne sont présentes là que lors de la défécation mais ne restons pas ici trop longtemps car en stimulant la muqueuse nous pourrions justement déclencher une envie de ce type. Poursuivons notre exploration, il reste encore deux phalanges à nos doigts, c’est la dernière partie de la visite et comme souvent dans les grottes, c’est là qu’on montre les plus beaux endroits, les curiosités les plus remarquables, voici le clou de notre exploration : la prostate. Touche ses deux parties légèrement renflées, c’est comme une belle noix avec ses deux hémicycles. Pour les stimuler, il suffit des les frotter doucement, avec le bout du doigt, comme si tu voulais leur faire signe : venez, venez par ici ! »

Joignant le geste à la parole, nos fouineuses délurées entreprirent la caresse secrète et immanquablement, malgré le profond sommeil de Tom, une érection se déclencha, le pénis se déployant lentement comme un lever solennel du drapeau national.

- « Bon, arrêtons là, le but n’est pas de lui vider la vésicule séminale mais plutôt de lui remplir les entrailles. Tu as compris la manœuvre, c’était le but, je suis sure que tu sauras l’utiliser avec intelligence, c’est un secret qui permet d’obtenir beaucoup de chose d’un homme ou au contraire de lui imposer une période de chasteté par viduité s’il doit partir en déplacement par exemple ! Passons à la suite. »

- « Qu’as tu prévus au programme ? je te fais parfaitement confiance mais endormis comme il est, j’ai bien peur de ne pouvoir l’humilier comme je souhaitais avec un gros lavement. »

- « Patience ma belle, ma stratégie est prête, je sais bien qu’un lavement ordinaire dans cet état ne serait pas efficace, aussi j’ai prévu un traitement plus insidieux, je vais lui injecter de l’huile de paraffine mais il la gardera toute la nuit. Avec cette rétention, les méandres de son colon seront totalement imprégnés de ce lubrifiant minéral. Aucune chance que ce liquide soit absorbé par les muqueuses, c’est là tout l’intérêt de ce produit : tout ce qui sera rentré devra ressortir par le même chemin. On emploi cette méthode à l’hôpital pour soigner les débuts d’occlusion intestinale. C’est en général radical, le malade est débouché en quelques heures et plus la rétention est longue meilleur est le résultat. Demain matin, nous procéderons à la vidange du carter et notre automobiliste sera le premier à supplier qu’on le soulage ! »

- « Mais il risque de fuir pendant la nuit et de faire de gros dégâts à la literie, on pourrait bien lui faire un bouchon avec du tissus mais je crains qu’il expulse pendant le sommeil (ah ! comme l’expérience récente est utile !). »

- « J’ai bien mieux ma chérie, tu ne connais donc pas les plugs gonflables ? Ce sont des godes souples munis d’un ballon interne que l’on gonfle afin de constituer un bouchon rectal inamovible sans avoir dégonflé le ballon. Je te montrerai tout à l’heure mais il temps d’abord de procéder au remplissage.»