Examed


Vues: 865 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 2

Julie resta assise encore une minute ou deux alors que l'infirmière s'était rendue dans une autre pièce tout en refermant la porte. Quand elle réapparut, Julie remarqua qu'elle s'était lavée des mains pas à tout à fait séchées : "Bien, Mademoiselle, je vais donc m'occuper de vous pour la partie qui m'incombe. Vous allez tout d'abord retourner dans le sas et suivre les instructions qui vont apparaître sur l'écran installé à droite de la porte verte... Quand vous serez prête, vous appuierez sur le carré vert dans le coin gauche de l'écran. Vous sortirez du sas quand vous verrez s'inscrire le texte : Vous pouvez entrer.". Julie pâlit un peu en rentrant dans le sas.

La modernité du centre de médecine du travail bluffait Julie. Elle vit donc s'afficher à l'écran les instructions évoquées par l'infirmière. L'écran tactile proposait d'abord cette sélection : homme ou femme. Puis la jeune femme lut attentivement le texte défilant :" Vous devez enlever tous vos vêtements et conserver uniquement, si vous en portez bien sûr : le pantalon ou la jupe, mais pas la robe, le soutien-gorge, le slip et les chaussures. Vous devez également conserver, dans un premier temps, tous vos bijoux, y compris si vous en portez aux seins et/ou sur les parties génitales. Enfin, si vous êtes en période de règles, vous devrez le signaler à l'infirmière : en cas de besoin elle vous fournira une serviette ou un tampon neuf."

Julie se mordit les doigts d'avoir mis un robe ce matin. Elle redoutait de se montrer en petite tenue à un inconnu, fusse-t-il un médecin avant tout professionnel. Avec fébrilité, elle décrocha l'arrière de sa robe pastel et la fit glisser le long de ses fines jambes gainées chacune d'un fin, et à peine coloré, bas auto-fixant acheté la veille.

Julie s'interrogea. Fallait-il qu'elle enlève ses chaussures aux nombreuses attaches pour ôter ses bas puis les remettre ? La réponse vint d'elle-même. Le clignotant vert s'alluma lui donnant l'ordre d'ouvrir la porte. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front. Si elle avait su à l'avance qu'elle serait convoquée pour cette visite médicale, elle n'aurait jamais mis cette parure de lingerie assez sexy que lui avait offerte sa grande copine Elise pour la dévergonder.

Julie se retrouva donc dans la pièce attenant au bureau où l'avait reçue l'infirmière. Seule une grande fenêtre, équipée de stores vénitiens rose pâle, et une porte de même couleur, cassaient la froideur médicale de l'endroit. L'infirmière n'avait pas manqué de remarquer que la jeune femme semblait mal à l'aise dans cette tenue à l'érotisme latent ; elle ne l'aida guère à la sérénité en portant un regard à son endroit.

Sourire narquois au coin des lèvres, l'infirmière avait entre les mains une planche avec un ressort qui maintenait les feuilles servant à noter ce qu'elle devait contrôler ; elle les passerait ensuite au scanner pour insertion dans le dossier informatique de Julie. D'une grande armoire vitrée, elle sortit alors un gobelet de plastique conservé sous film stérile : "Première étape Mademoiselle : je vais recueillir vos urines pour analyse qui sera transmise au docteur tout à l'heure. Pour cela, vous allez rentrer dans les toilettes réservées à cet usage : vous lirez et respecterez strictement les instructions données sur la porte à l'intérieur. Avant cela je dois savoir si n'avez pas vos règles en ce moment...". Rougissant légèrement, Julie répondit d'un non emprunt de gêne manifeste face à la question. L'infirmière le nota sur son support : "Vous pouvez entrer ; en attendant je vais préparer la suite de ma liste de contrôles préalables à l'entretien avec le docteur...).

Gobelet à la main, Julie est désormais seule dans les toilettes : sur les côtés de l'étroite pièce, deux grandes poignées chromées, au sol une vasque blanche avec un trou au milieu et devant ce dernier un socle de quelques centimètres de haut avec un trou de la largeur du gobelet. Surprise par une telle installation, la jeune femme lut alors les instructions sur la porte.

Julie préféra mettre en œuvre chaque instruction plutôt que de tout lire et risquer d'en oublier une. Elle enleva donc sa petite culotte qu'elle posa sur la petite tablette située devant la poignée de droite, prit la lingette intime qui s'y trouvait aussi et s'essuya avec précaution la vulve. Elle posa ensuite le gobelet dans le réceptacle prévu, attendit une bonne minute et s'accroupit, cuisses bien écartées, au-dessus du support central tout en tenant les deux poignées. Elle attendit une bonne minute avant de pouvoir uriner.

Après que le gobelet fut généreusement rempli, Julie le retira de son socle et le referma avec son couvercle puis le déposa dans une cavité avec une trappe prévue pour que l'infirmière le récupère directement. Puis, elle dut de nouveau se passer une seconde lingette intime sur la vulve mouillée par l'urine. Une fois sa petite culotte réajustée, elle quitta l'endroit en se disant que la position qu'elle avait dû prendre pour uriner avait quelque peu été humiliante ; heureusement, personne ne l'avait vue.

L'infirmière attendait Julie à sa sortie du cabinet. Entre-temps elle avait récupéré la gobelet d'urines pour l'analyser. elle ne laissa guère le temps à la jeune femme de se poser de questions pour la suite : "Vous me suivez dans la pièce à côté !".

Quand Julie vit trôner au milieu de la pièce cet étrange portique, elle commença à s'inquiéter : "Je vais pratiquer une thermographie mais en attendant, nous allons prendre vos mesures" lui précisa d'un ton monocorde l'infirmière.

Passer sous la toise et grimper sur la balance électronique furent une formalité exécutée sans souci. Avec son mètre soixante-dix et ses cinquante-huit kilogrammes, c'est une jeune femme plutôt bien proportionnée. Alors qu'elle allait remettre ses chaussures, Julie fut stoppée dans son élan :" Non Mademoiselle, je n'en ai pas fini pour les mesures !".

L'infirmière sortit une planche de pastilles autocollantes réfléchissantes de l'armoire et demanda à Julie d'écarter les bras en hauteur ainsi que les jambes : " je vais coller ces pastilles à des endroits précis du corps afin de disposer de toutes les mesures possibles relatives à votre corps ; par exemple, nous pourrons vous dire exactement de quelles tailles exactes vous avez besoin pour vos sous-vêtements, vos chaussures, etc.".

Julie se demanda si tout cela était vraiment utile mais elle se rendit sous le portique et leva ses mains vers sa partie haute.

Avant de se rendre à sa visite médicale, Julie n'avait pas un instant imaginé se retrouver bras écartés en petite tenue avec des pastilles autocollantes délicatement posées sur sa peau par l'infirmière. Elle avait rougi quand cette dernière lui avait appliqué une pastille sur chacune de ses aréoles lui soulevant sans crier gare le soutien-gorge transparent. Elle lui en posa également une au-dessus de la raie des fesses et une autre juste au-dessus de son triangle intime.

Julie dut prendre plusieurs positions, y compris jambes très écartées, afin que l'infirmière puisse prendre toutes les mesures nécessaires. Elle soupira de satisfaction quand la séance se termina. "Vous êtes plutôt bien proportionnée Mademoiselle, vous pourriez être mannequin si vous le vouliez..." lui précisa, avec un sourire en coin, l'infirmière tout en intégrant les données de mensuration dans la fiche informatique de Julie.

Quand l'infirmière lui retira les pastilles, assez sèchement, Julie ne put retenir un léger cri de douleur quand ce fut au tour de celles fichées sur les aréoles.

" On dirait que vous êtes sensible de ce côté-ci... Ce sera contrôlé tout à l'heure comme d'autres endroits du corps d'ailleurs...". Cette affirmation de l'infirmière ne troubla guère Julie qui ne comprit pas, préoccupée par la thermographie évoquée auparavant, de quoi voulait parler précisément la jeune femme. L'infirmière mit en place la caméra de thermographie reliée à son ordinateur : "Nous allons pouvoir évaluer les zones de votre corps qui pourrait poser des problèmes difficilement détectables à l'examen visuel externe. Le docteur consultera les clichés tout à l'heure...".