Examed


Vues: 1068 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 3

L'infirmière se posta derrière Julie : "Pour que l'analyse de la zone du buste soit la plus fiable possible, il est est essentiel qu'elle ne soit pas recouverte !". elle dégrafa sans prévenir le soutien-gorge de Julie avant que de faire face à sa patiente et de lui baisser les bretelles sans délicatesse. Julie n'osa protester bien qu'elle trouvait cavalière l'action de l'infirmière. Elle vit que cette dernière lui mata les seins quand ils furent découverts : "Parfait Mademoiselle ! Vous allez d'abord écarter vos jambes et poser vos fesses sur le petit siège du portique... Ensuite, vous tendrez vos bras en tenant le haut du portique...". Julie s'exécuta. L'infirmière lui demanda de tendre ses seins vers l'avant. Ses tétons s'étaient soudain durcis.

La séance de thermographie s'éternisa aux yeux de Julie. Le support gainé de cuir noir où elle avait posé ses fesses était si étroit que le fond de sa petite culotte étroite lui rentrait dans la fente intime et commençait à lui brûler les lèvres et les muqueuses. Elle se sentit soulagée quand l'infirmière éteignit la caméra thermique qui avait balayé tout le corps de la jeune femme : "C'est parfait mademoiselle ! Le docteur vous en dira donc plus tout à l'heure...". Julie quitta sans regret le portique qu'elle avait commencé à considérer comme un instrument de torture fort désagréable ; l'infirmière lui tendit son soutien-gorge : "Vous le remettez puis nous allons poursuivre les quelques contrôles restant !". Julie pensa que le plus délicat était passé et que le docteur passerait sans doute plus de temps à discuter avec elle qu'à lui faire subir des postures troublantes...

Discrètement, Julie réajusta sa petite culotte afin que l'intérieur de sa vulve ne soit plus irrité par le tissu et le tulle. L'infirmière était trop occupée par la mise à disposition des fichiers informatiques de la thermographie vers l'ordinateur du docteur. Elle n'avait donc pas pu voir Julie s'occuper de son entre-jambes. La jeune femme avait senti que le fond de sa petite culotte était légèrement humide et elle espérait que cela ne se verrait pas.

L'infirmière demanda alors à Julie de prendre place sur le tabouret tournant qui faisait face à une table sur laquelle trônait deux appareils distincts pour le contrôle de la vision et de l'audition. La jeune femme dut écarter ses cuisses pour éviter que ses genoux touches ceux de l'infirmière qui faisait face de l'autre côté de la table. A nouveau sa petite culotte lui irrita les muqueuses encore humides. La séance dura un bon quart d'heure avant que l'infirmière lui indique que le docteur ferait le bilan des résultats des tests qu'elle lui transmettait par ordinateur : "Voilà Mademoiselle, j'en ai terminé en ce qui me concerne... Le docteur va pouvoir vous recevoir. Vous allez entrer dans cette seconde cabine et attendre que la porte s'ouvre pour entrer dans le cabinet médical de consultation... A tout à l'heure...".

" A tout à l'heure...", prononcé avec une pointe d'ironie par l'infirmière, avait troublé Julie. Elle pensait en avoir fini avec cette jeune femme qui l'avait manifestement reluquée plus que de raison pendant qu'elle s'occupait d'elle ; à quelle occasion la reverrait-elle ? Pour se rassurer, elle se dit qu'elle l'accompagnerait sans doute pour quitter le cabinet médical. La cabine était la même que l'autre sauf qu'il n'y avait aucune instruction écrite concernant le niveau de déshabillage exigé. Toutefois, une affichette précisait : "L'entretien avec le docteur et les examens pratiqués pourront durer de une à deux heures." Heureusement que Julie avait pu obtenir de l'infirmière un verre d'eau bienvenu. Elle resta debout dans la cabine malgré le petit tabouret proposé pour attendre.

Julie attendit moins de cinq minutes. La porte coulissa latéralement grâce à un mécanisme électrique quasiment silencieux et au-dessus d'elle un panneau lumineux présenta un message à la jeune femme : " Vous pouvez entrer...".

La pièce était grande avec un grand bureau de verre translucide où seul un écran plat d'ordinateur trônait sur le côté droit accompagné d'un clavier et d'une souris sans le moindre fil de liaison. Tout juste un dossier cartonné rose clair agrémentait-il la surface plane. Dans le fauteuil de cuir noir, il n'y avait personne ; Julie n'osa s'asseoir sur le tabouret de cuir qui lui faisait face.

Une légère angoisse monta en elle. L'infirmière lui avait parlé du docteur et elle se dit qu'elle allait avoir à faire immanquablement à un homme. Jeune ou vieux ? A tout prendre elle préférerait un proche des quarante ans, comme son médecin de ville. L'attente dura quelque peu avant qu'elle entende des pas dans la pièce jouxtant celle où, en petite tenue, elle attendait, droite comme la justice.

Quand la porte s'ouvrit, Julie ravala sa salive. Le docteur qui venait de la franchir n'était pas un homme ; il n'y avait pas le moindre doute : blouse blanche dont le bas s'arrêtait juste au dessus des genoux, talons noirs assez hauts, cheveux dorés et gris tirés en arrière découvrant des oreilles garnies de boucles, fines lunettes noires et rouge à lèvres légèrement rose orangé. Tout ce qui fait femme était bien présent. La jeune femme commença à sentir perler de fines gouttes de sueur sur son front.

Julie ravala une fois encore sa salive. Elle avait toujours préféré avoir un homme comme médecin car, bien plus jeune, une femme assez âgée l'avait humiliée lors d'une visite médicale scolaire, devant ses camarades. La femme qui lui faisait désormais face avait nettement plus de la soixantaine et son regard sévère, qui fixait la jeune femme qu'elle allait devoir examiner, ne pouvait qu'inquiéter Julie.

Julie tremblait légèrement. La doctoresse ne le remarqua pas bien qu'elle dévisageait avec insistance sa patiente du haut en bas : "A nous deux Mademoiselle ! C'est maintenant que les choses sérieuses commencent... Mon infirmière s'est occupée des formalités les plus simples et moi je vais rentre dans les détails... tous les détails !". cette dernière phrase ne rassura pas le moins du monde Julie. Elle ne savait pas où mettre ses mains hésitant entre le dessus des hanches ou derrière le dos. la doctoresse coupa court à son hésitation : " Asseyez-vous sur le tabouret s'il vous plaît... Nous allons faire plus ample connaissance...

Julie n'ose croiser le regard de cette femme. Elle lui faisait vraiment trop se remémorer celle du lycée qui, il y pas loin de dix ans, l'avait tancé parce qu'elle avait hésité à se soumettre à une partie de la visite médicale effectuée en groupe. Le temps étant passé, elle n'avait qu'un vague souvenir de son apparence sauf qu'elle avait un regard sévère qui mettait alors mal à l'aise les lycéennes et plus encore les plus timides.

La jeune femme n'a guère le loisir de penser à ce moment désagréable de son passé ; la doctoresse la ramène sur terre : "Bien Mademoiselle, je perçois en vous que vous ne semblez pas très à l'aise devant moi... quoi qu'il en soit je dois faire mon travail et n'ai pas trop le loisir de prendre en compte les états d'âme de chacune de mes patientes... Je compte sur votre coopération à toutes les étapes de la procédure... Nous sommes donc d'accord ?".

Si elle dit non, Julie sait ce qui l'attend et elle devra rechercher un autre travail ailleurs. Mais, au fond d'elle une touche d'optimisme perce "Faisons contre mauvaise fortune bon gré, je réponds vite à ses questions, sans commentaires désobligeants, et elle devrait passer moins de temps avec moi...". Pendant plusieurs minutes, la doctoresse laisse en plan sa patiente. Elle consulte son dossier sur l'écran d'ordinateur avant de la fixer à nouveau d'un regard peu engageant :"Bien... La thermographie, les mesures et les divers tests pratiqués par ma collaboratrice, y compris celui de votre urine, laisse penser que vous êtes en plutôt en bonne santé sur ces aspects généraux...".Un silence pesant succède à cette affirmation qui rassure pourtant Julie.

" Très bien Mademoiselle ! Avant que nous commencions la procédure, j'ai besoin de savoir si vous avez passé récemment une visite médicale complète... ". Julie répondit rapidement : " Euh, non Madame...". La doctoresse lui demanda alors à quand remontait la dernière et pour quelle occasion. La jeune femme prit quelques secondes pour répondre : " Je... je pense que c'était une visite médicale du sport pour pouvoir pratiquer le judo dans un club et c'était il y a trois ans.".

"Avez-vous souvenir que ce fut long et complet ?" demanda la doctoresse. Julie ne se rappelait pas que cette visite médicale avait été éprouvante et longue. Après qu'elle dut préciser comment elle s'était passée, dans les grandes lignes, Julie attendit encore que la femme ait fini de remplir sa fiche informatique. "Parfait, parfait... On y va Mademoiselle ! Vous allez vous lever, reculer vers la gauche, mettre vos bras le long du corps en vous tenant bien droite... ".