Examed


Vues: 980 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 5

Bien que surprise, Julie ne s'offusqua pas d'abord pas de ce geste après tout limité puisque la doctoresse se contentait de contrôler les bas de la colonne vertébrale. Mais quand les mains fripées commencèrent à lui masser le haut du globe des fesses et à en écarter légèrement le sillon, la jeune femme tenta une protestation : " Mais que faites vous Madame, je... vous n'avez pas le droit de faire cela sans au moins me prévenir et...". La doctoresse ne se laissa pas impressionnée par la révolte de sa patiente: " Dites-donc Mademoiselle, je fais mon métier et, sauf erreur de ma part, votre ^postérieur fait partie de votre corps et donc je le contrôle également au moins en partie, dans un premier temps... Préférez-vous que nous en arrêtions là et que je constate que, ne vous soumettant pas à cette obligation de respect de la procédure de visite médicale, vous ne pourrez alors pas occuper votre poste ?". Julie, transpirant et rougissant de nouveau, regretta de s'être emportée :" Je... Non Madame, je souhaite continuer mais j'espère que c'est bientôt fini...".

La doctoresse, visage plus sombre encore, fixa longuement Julie : "je vous avais précisé que ce serait long... On dirait que vous n'appréciez pas ma compagnie ! Non Mademoiselle, vous n'êtes pas prête d'aller vous rhabiller et rejoindre votre bureau... je respecte strictement toute la procédure et ne l'adapte pas au gré des humeurs de mes patientes... Bon ! Je crois que vous avez compris votre intérêt maintenant ? "

Julie acquiesça d'un léger mouvement vertical de la tête. Qu'allait elle devoir subi maintenant ? Elle refusait de penser un instant qu'elle aurait à subir des introspections plus approfondies ; "ce n'était pas le lieu..." se rassura-t-elle.

Voilà Julie de nouveau debout. Elle fait face au bureau de la doctoresse. Plongée dans sa prise de notes, elle ne voit pas combien la jeune femme a le visage des jours d'inquiétude bien qu'elle essaie toujours de se rassurer. Plusieurs minutes passèrent avant que la veille praticienne daigne lever sa tête vers sa patiente : "Nous allons donc débuter la seconde partie de votre visite médicale... Je ne vous pense pas assez naïve pour ignorer de quoi elle sera composée... N'est-ce pas Mademoiselle ?".

Julie avait croisé ses mains au-dessus de son bassin. La doctoresse s'était levée et avait fixé avec insistance les yeux de sa patiente : "Nous allons maintenant parler de tout ce qui fait de vous une femme...". Le silence pesant qui s'en suivit troubla plus encore Julie. Maintenant, le doute était levé ; elle savait, au vu de la première partie de la visite médicale, que le questionnement à venir allait être inquisiteur. Elle ravala sa salive. Elle aurait voulu prendre ses jambes à son cou mais l'enjeu pour son travail, qu'elle avait eu tant de mal à trouver, était plus fort que tout.

"Enlevez donc vos mains de votre bas-ventre Mademoiselle ! Vous n'êtes plus une gamine que diable... De plus vous avez la chance d'avoir un médecin du travail féminin en face de vous... Approchez-vous de moi s'il vous plaît !". La voix autoritaire de la doctoresse glaça Julie qui réagit à l'ordre avec retard ce qui fit froncer les sourcils de la praticienne impatiente.

Bras le long du corps, jambes légèrement desserrées, tête basse, signal d'une certaine soumission. Julie était à portée de bras de la doctoresse : "Nous allons donc commencer cette partie de la visite médicale dont je sais que beaucoup de femmes, jeunes ou matures apprécient... disons... moyennement mais qui est in... dis... pen... sable !" Julie comprit à cet instant, au discours empreint de solennité, aux accents presque martiaux, qu'elle allait devoir parler de son intimité féminine et cela, elle le redoutait plus que beaucoup d'autres sujets. Elle imagina facilement que si la durée prévue était aussi longue que la première partie de la visite, alors ce ne serait pas pour causer de la pluie et du beau temps... Elle voulait quitter la pièce mais le prix à en payer était vraiment trop élévé. Elle ravala sa salive et attendit la suite, une légère sueur au front.

Julie sentait sur elle le regard appuyé de la doctoresse qui fixait sa poitrine sans cette discrétion qui caractérise le professionnalisme et la distance habituels d'un praticien envers ses patients. Elle savait que la nature l'avait gâtée de ce côté-là mais n'avait pas vraiment imaginé que cet attribut aurait pu intéresser une femme mûre qui plus est.

Peut-être Julie se faisait-elle un peu trop de cinéma pensa-t-elle ! Après tout la doctoresse, même plutôt sévère, faisait-elle son travail comme le lui demandait son employeur ! Qu'elle paraisse mater ses seins était sans doute plus une interprétation erronée de la jeune femme sous influence de son mal à l'aise. Elle oublia cela et attendit la suite... malgré tout stressée. "Approchez, approchez plus s'il vous plaît !" lui indiqua alors la femme mûre confortablement assise dans son fauteuil de cuir. Julie obtempéra mais ses jambes tremblaient légèrement au fur et à mesure qu'elle réduisait la distance qui la séparait de la praticienne.

Julie arrivait à portée de mains de la doctoresse. Elle sentait monter plus encore l'angoisse en elle ce qui se traduisait par de fines gouttes de sueur perlant sur son joli minois. La praticienne qui la fixait à nouveau sèchement lui fit remarquer cet état qu'elle jugea déplacé à cet instant de la seconde série d'examens. "Avant que je vous soumette à un interrogatoire précis sur l'état de votre féminité, je vais vous demander d'écarter très légèrement vos jambes..."

Pourquoi la doctoresse lui demandait-elle cela de façon très directive ? Julie avait la gorge serrée. Elle savait qu'elle allait devoir évoquer tout ce qui touche aux spécificités anatomiques d'une femme et cela elle n'aimait guère, même en face d'un professionnel de santé dûment habilité. Avec ses copines les plus proches, comme avec son copain d'alors, elle n'était guère plus disserte.

Julie savait que, ainsi assise devant elle, la doctoresse avait une vue directe sur son entre-jambes. La parure de lingerie que lui avait offerte son petit ami pour fêter l'embauche de la jeune femme était plus érotique que fonctionnelle. Si elle avait eu son rendez-vous à cette visite médicale de façon logique, elle aurait mis une tenue plus classique et opaque.

La doctoresse fixa durement les yeux de Julie avant que son regard se détourne vers le triangle de tulle brodé de sa jeune patiente. Elle devinait parfaitement le contraste sombre de la toison intime sur la peau légèrement bronzée au travers du string. Sans aucun commentaire, elle rapprocha rapidement sa main fripée du haut de la pièce de lingerie pour l'agripper et de la baisser, d'un coup sec, pour découvrir la zone pileuse intime de Julie.

La doctoresse savait qu'elle avait la réputation de ne pas mettre beaucoup de douceur et convivialité dans es paroles et actes professionnels. Elle l'assumait ainsi. Et quand une patiente, comme Julie, montrait facilement sa crainte de devoir se dévoiler devant une inconnue, elle avait tendance à en rajouter dans sa rigidité. Plus jeune, elle avait passé plusieurs années à s'occuper des visites médicales dans des lycées privés ; elle avait pris l'habitude de vérifier le développement pileux des jeunes filles en abaissant elle-même les petites culottes pour éviter les discussions stériles si elle demandait à ses patientes de le faire. Désormais dans le monde de la médecine du travail, elle n'avait pas imaginé changer sa méthode ; personne n'avait jamais eu à redire sur cette procédure.

Personne n'avait rien eu à redire. Oui, tout juste certaines examinées poussaient-elles un léger soupir de surprise aussitôt oublié tant la praticienne en imposait dans sa prestance professionnelle. Julie, estomaquée par le geste, ne pouvait que l'accepter tant un recul ou une protestation de sa part aurait scellé son sort dans l'entreprise où elle avait eu tant de mal à rentrer. La doctoresse avait baissé la pièce de lingerie, juste pour avoir une vue globale de la toison intime foncée, du haut jusqu'au bas visible de la vulve, encore serrée malgré le léger écartement des cuisses de la jeune femme.

Julie aurait voulu crier son indignation mais elle était désormais paralysée par la rigueur permanente de la doctoresse et l'enjeu de cette visite médicale d'embauche. C'était un mauvais moment à passer et si il n'y avait pas ces visites de contrôle intermédiaires à venir, elle se dirait "ça y est, c'est passé je peux penser à autre chose...". C'est la première fois qu'une femme faisait face si près de sa toison et cela la troublait manifestement.

La doctoresse se recula légèrement tout en laissant ses deux mains agrippées sur les côtés du string de Julie : "Nous nous occuperons plus en détail de vos parties génitales tout à l'heure... Je constate d'ores et déjà que la pilosité pubienne et des lèvres sexuelles est normalement développée... A quel âge les premiers poils sont-ils apparus Mademoiselle ?".

Julie ravala sa salive. Ce qu'elle redoutait le plus, s'exprimer sa sexualité, était désormais incontournable. En baissant la tête pour éviter le regard interrogatif de la praticienne, elle répondit sèchement :"Douze ans...". "Vous pouvez remonter votre petite culotte... Je vais commencer à remplir la partie "suivi gynécologique" et, en attendant vous allez vous remettre debout face à mon bureau.

Julie savait, en se repositionnant face au bureau, que la doctoresse avait à peine commencé sa seconde série d'examen et qu'elle aurait, sauf surprise improbable, a minima, à dévoiler, si ce n'est son intimité en détails, au moins sa vie sexuelle. Ah si elle avait pu imaginer, pensa-t-elle, que cette visite médicale aurait lieu ce jour, elle aurait changé une partie du cours de ses heures précédentes mais ce n'était pas le cas et il faudrait faire avec...

La doctoresse prenait son temps pour entrer ses données dans le fichier informatique concernant Julie ; manifestement elle était plus douée pour mettre mal à l'aise sa patiente que pour manipuler le clavier de l'ordinateur. Heureusement pour la jeune femme, la pièce était plutôt bien chauffée limitant ainsi le désagrément de l'attente debout quasiment nue.

Quand le lent clapotis sur les touches du clavier prit fin, la doctoresse leva ses yeux sombres vers Julie : "Bien Mademoiselle, vous allez maintenant devoir répondre à plusieurs questions très intimes et j'attends de vous des réponses directes, simples et honnêtes !"