L'hôtesse exigeait que le tirage au sort ne fut pas biaisé. C'est pourquoi elle contrôla que chacune des quatre femmes avaient bien les yeux clos lors de la préhension de sa sphère numérotée. Bien sûr la quatrième d'entre elles tirait ce qu'il restait et c'est l'ordre alphabétique croissant qui s'imposa pour déterminer la succession des salariées. Avec son nom commençant par un U, Julie avait une forte probabilité de se retrouver dernière. Ce qui arriva donc. L'une des femmes, une rousse à la coupe garçonne, osa interpeller l'hôtesse pour savoir à quoi rimait exactement ce tirage au sort. Sans se départir de son courtois sourire, cette dernière, sobrement, répondit sans sourciller.

" La visite médicale repose sur une procédure en trois étapes. Tout d'abord un point général avec chacune d'entre vous en groupe avec deux infirmières puis un examen très détaillé avec un médecin expert généraliste et enfin un examen plus spécialisé avec un médecin du domaine. Il y a quatre médecins pour s'occuper de vous dont deux hommes et deux femmes... C'est pour éviter de faire choisir chacune d'entre vous entre homme et femme que nous avons instauré ce tirage au sort. Voilà, je pense avoir été claire et précise ! ". Pour apporter cette réponse, l'hôtesse s'était attachée à fixer du regard chacune des quatre patientes. Elle avait remarqué que trois d'entre elles, dont Julie, avaient montré un peu d'inquiétude sur cette façon de faire en rougissant légèrement.

Julie croisa les doigts pour que le sort qui lui avait été imposé lui soit favorable en lui attribuant les deux femmes. Elle savait qu'elle n'aurait la réponse qu'après la première étape de la procédure avec les infirmières. Elle se dit que cela devrait se passer sans avoir à se dévêtir et que ce serait toujours cela de gagné. " Vivement cet après-midi et surtout ce soir " pensa-t-elle pour diminuer le stress qui commençait à prendre place.

L'hôtesse fit silence pendant de longues secondes paraissant une éternité pour Julie et ses trois compagnes de circonstance. Après avoir fixé chacune d'elles droit dans les yeux elle précisa : "C'est parti maintenant... vous allez entrer dans la cabine numérotée que vous a indiqué le tirage au sort et surtout pensez à retenir le numéro car il y a une deuxième série de cabines prévue...". Cette dernière affirmation interrogea sans doute les quatre femmes .Il y aurait sans doute nécessité de patienter entre chacune des trois étapes prévues de l'infirmière au médecin spécialisé.

"Avant de vous laisser entrer dans vos cabines, je vous précise que les instructions qui sont indiquées sur la porte qui donne sur la salle d'examen sont à suivre strictement... suis-je assez-claire ?". L'hôtesse s'assura que son information avait été enregistrée que ce soit par un hochement de tête ou par un oui timide de chacune des femmes. Elle attendit que les portes se ferment et que les serrures se ferment avant de retourner à ses autres occupations. Chaque cabine était toute rose pâle avec, comme seul décor, une photo de paysage apaisante, une patère et un petit panier en osier posé sur un petit banc.

Face à Julie, fixé sur le haut de la porte de sortie de la cabine, un cadre à l'entourage couleur framboise présentait les instructions à suivre avant que d'être appelée à rejoindre la première salle d'examens. La jeune femme les lut attentivement et en parut soulagée : " Liste des effets à conserver : pour le bas > pantalon, short, robe, jupe, collants, bas et chaussures / pour le haut : soutien-gorge (torse nu en son absence) ". Elle espéra que ce serait ainsi jusqu'à la fin de la visite médicale mais elle trouvait cela bizarre par rapport à la longueur annoncée de la procédure. Elle se débarrassa alors de sa veste puis de son chemisier. La relative fraîcheur de la cabine fit dresser ses pointes de seins au travers du tulle transparent du soutien-gorge.

Julie, assise avec les cuisses légèrement écartées, sentit également la fraîcheur relative de la cabine franchir l'obstacle de sa courte jupe pour échouer devant l'entre-jambes recouvert. Ceci a immédiatement pour effet de tendre les chairs intimes de la jeune femme. Le capuchon de son clitoris, proéminent entre le haut de ses grandes lèvres, se durcit légèrement et frotta plus fortement le tulle de la pièce de lingerie intime.

Julie sentit également qu'une partie de ses peaux externes intimes, fraîchement et matinalement épilées, réagissait au flux frais. Elle se dandina légèrement sur le siège sans toutefois être tentée de mettre sa main entre ses cuisses pour apaiser l'irritation qui augmentait sans être pourtant insupportable. Elle n'eut guère le temps de se concentrer sur ce léger désagrément. Au travers le petit haut-parleur, fixé dans un coin de la cabine, une nouvelle voix féminine émergea : "Mesdames et mesdemoiselles, vous pouvez sortir de vos cabines... vérifiez bien que vous êtes dans la tenue attendue inscrite sur la porte ! "

Les quatre femmes sortirent des cabines en même temps. Elles étaient désormais dans une salle où trônaient divers mobiliers médicaux et deux tables d'examen simple. Julie constata que ses collègues de circonstance étaient venues avec des soutiens-gorges plutôt sages : l'une avait mis un modèle blanc qui faisait juste pigeonner ses globes plus que de nature, une autre, un bandeau framboise avec coques moulées sans bretelles qui mettait en valeur ses petits seins et la troisième un modèle tout simple en coton sans armature posé sur des seins en forme de poire. Seule, Julie avait un modèle sexy et elle se rendit compte que ses pointes sous la tulle transparente pouvaient faire l'objet d'intérêt plus ou moins discret des autres femmes y compris les deux infirmières qui allaient s'occuper du quatuor.

Les deux infirmières font face aux quatre employées devant les tables de consultation. La plus grande, cheveux roux courts à lunettes, est la plus jeune et semble plus sympathique à Julie que la, légèrement, plus petite qui est nettement plus âgée, sans doute proche de la cinquantaine. Sans lunettes, son regard est sévère et, déjà, elle l'inspire peu. Dans la pièce, le silence est prégnant et le temps paraît soudain bien long pendant que les deux femmes en blouse, assez courtes au niveau des genoux, consultent leurs documents. La fraîcheur relative de la salle fait s'ériger les pointes de seins des femmes en soutiens-gorge et cela se voit nettement pour Julie et la femme avec le modèle en tissu.

En observant l'infirmière mature, Julie remarque son regard furtif sur son soutien-gorge puis sur celui de l'autre femme aux pointes dressées sous le tissu. Elle pressent encore plus qu'elle doit mettre mal à l'aise les personnes dont elle s'occupent ici. L'examen de leurs fiches terminé, les deux infirmières se séparent légèrement et la plus jeune prend la parole.

Qui était la "chef" des deux ? Julie pariait sur l'âge pour déterminer que c'était celle qui l'avait un peu matée. Toutefois, une fois que la jeune avait pris la parole, elle avait compris que c'était l'inverse et elle avait utilisé un ton, certes pas militaire, mais quand même un peu directif et peu susceptible d'engager une relation conviviale avec les quatre "patientes" : "Je suis une des assistantes en chef des docteurs du centre et ma collègue est l'une de nos secondes ! Je vous rappelle que vous devrez donc vous soumettre à l'ensemble des tests et examens qui sont prévus... Sauf contre-indication manifeste, décidée par nous ou les médecins, aucune exception ne peut être tolérée sauf à ce que vous perdiez votre emploi... Ce qui me semble ne pas être votre but n'est-ce pas ?"

Le ton de l'infirmière avait un peu plus glacé l'atmosphère de la pièce même si la jeune femme avait présenté un petit sourire qui modérait la teneur de ses affirmations. Julie se dit que la matinée risquait d'être bien trop sérieuse et elle avait alors repensé à son rendez-vous professionnel et, plus encore, à la soirée avec son chéri.

L'infirmière mature reste muette pendant que sa collègue égraine ses instructions de forme ; Julie constate une fois encore que son regard s'attarde sur ses seins et ceux de sa compagne de circonstance dont les pointes tendent franchement le tissu qui cache sa poitrine.

Comme le redoutait Julie, la répartition des quatre femmes entre les deux infirmières lui est défavorable. La plus jeune va s'occuper de celles au bandeau de seins framboise et au soutien-gorge en tissu simple. Et, par conséquence, la mature s'attribue celle au soutien-gorge blanc pigeonnant et une Julie confortée dans son idée que cette infirmière semble apprécier les attributs mammaires bien mis en valeur.

La jeune infirmière demande alors à ses deux patientes de la suivre dans la pièce attenante et s'adresse à Julie et à sa compagne de visite médicale : " Pendant que nous allons procéder aux tests d'urine, de vision, d'audition et autres, ma collègue va s'occuper de vous avec une première série d'examens basiques. Ensuite ce sera bien sûr l'inverse... A tout à l'heure !"