Vues: 471 Created: 2014.03.12 Mis à jour: 2014.03.12

Évaluation des aptitudes au service du Pays

Chapitre 3

Une fois dans la chambre, je constatai que je n'étais pas seul. Un de mes camarades, celui du lit en face de moi, était aussi là. Je décidai de faire sa connaissance.

— Je suis Pierre, et toi ?

— Je m'appelle Frédéric.

— Tu es aussi dispensé des tests sportifs ?

— J'ai eu un accident, je viens seulement de recommencer à m'entraîner. Je n'ai plus rien d'autre de prévu ce matin. Je vais aller un moment à la salle de sport.

— C'est une bonne idée, je viens avec toi.

J'allai chercher des habits de sport, puis je m'entraînai pendant presque une heure avec Frédéric, tout en discutant. Je lui demandai :

— As-tu déjà eu un examen médical ce matin ?

— Oui.

— Qu'en as-tu pensé ?

— Juste la fin m'a dérangé, elle m'a posé quelques questions indiscrètes.

— C'était une doctoresse ?

— Oui.

— Moi c'était un homme, j'ai bien dû lui dire que j'étais puceau. Et toi, tu as une petite amie ?

— Une petite amie, non, pas vraiment. Qu'as-tu ressenti pendant que le médecin te tripotait ?

— J'étais gêné, mais...

— Mais quoi ?

— Non, rien.

Nous retournâmes dans la chambre, nous déshabillâmes et allâmes prendre une douche. C'était beaucoup plus agréable que le matin, nous avions toute la place rien que pour nous. C'était nouveau pour moi de me retrouver seul et nu avec un autre homme. Suite à l'examen du matin, qui m'avait déjà excité, et à notre conversation pendant l'exercice, mon pénis était un peu gonflé. À mon grand étonnement, Frédéric me dit soudain :

— Laisse-moi te laver le dos.

Je fus tellement surpris que je ne répondis rien. Frédéric commença alors à m'enduire le dos de gel et à me frotter. Il n'hésita pas à descendre et passer sa main entre mes fesses. L'effet fut immédiat, j'eus une érection. Mon camarade la vit et s'excusa :

— Oh je n'aurais pas dû, excuse-moi.

— Tu es un faux-jeton. C'est exactement ce que tu espérais. Je vais me venger, à mon tour de te laver.

Je pris du gel et savonnai le corps de Frédéric, n'oubliant pas son pénis qui était maintenant aussi érigé. La situation était assez comique. Je demandai :

— Et maintenant ? Que faisons-nous ?

— On pourrait nous surprendre ici, je pense que nous n'allons pas continuer. Il faudra trouver un endroit isolé.

— Pour faire quoi ?

— Tu as entendu le responsable, il n'est pas interdit de baiser.

Au moins Frédéric disait les choses clairement. Il avait envie de moi. Je n'avais encore jamais eu d'expérience homosexuelle, mais ce n’était pas pour me déplaire d'essayer. J'eus une autre idée :

— Allons nous coucher sur les lits pour nous soulager, nous n'avons de toute façon rien à faire jusqu'au déjeuner. Et si quelqu'un entre, il ne verra rien.

Je pensai alors qu'il y avait certainement des caméras de surveillance partout, même dans les douches.

Lundi 17 mars 2014 13:30

Après le déjeuner, qui n’était pas mal non plus, même s’il y avait un peu trop de légumes et pas assez de viande, j’eus les examens suivants à partir de 13h30. Ce fut nettement moins passionnant que le matin : contrôles de la vue, de l’ouïe, des poumons, même pas besoin de se déshabiller. Passage chez un dentiste, puis ensuite un électrocardiogramme d’effort sur un vélo. J’en avais déjà eu un lorsque j’avais commencé à faire du sport.

Lundi 17 mars 2014 20:00

Je me réjouissais d’arriver au soir, afin de m’isoler si possible avec Frédéric. Après le dîner, nous sortîmes tout d’abord à l’extérieur. Il y avait seulement un petit parc, mais il était entouré de murs. Pas moyen de se cacher.

Nous revînmes à l’intérieur, le seul endroit qui était inoccupé le soir était la partie médicale du Centre. Avions-nous le droit d’y aller ? Comme on nous surveillait certainement en permanence, un garde de sécurité interviendrait si ce n’était pas toléré. Nous dirions la vérité, que nous cherchions un endroit pour être tranquille, que la promiscuité avec les autres nous pesait.

Nous prîmes discrètement les boîtes de préservatifs dans notre armoire sans attirer l’attention. Je pris également mon programme pour les prochains jours, je pensais que je pourrais peut-être voir ce qui se trouvait dans les différentes salles d’examen.

Nous nous rendîmes dans la partie médicale, malheureusement toutes les portes étaient fermées et nous dûmes rester dans les corridors. Nous allions renoncer, mais en revenant, nous vîmes arriver le responsable. L’alerte avait certainement été donnée et nous allions nous faire réprimander.

— Bonsoir Messieurs, nous dit simplement Daniel.

— Bonsoir Monsieur, répondîmes-nous.

— Appelez-moi Daniel, dit-il ensuite à notre grand étonnement. Vous êtes Pierre et Frédéric, si j’en crois mon appareil de surveillance.

— C’est exact, dis-je.

— Et que faites-vous ici, vous faites des heures sup.

— Non, nous cherchions un coin tranquille, la promiscuité nous pèse un peu.

— Vous voulez avoir des relations sexuelles ? Il me semble que vous m’aviez posé la question.

— On ne peut rien vous cacher.

— Vous vous connaissiez avant ?

— Pas du tout.

— Ce sera la première fois ?

— Oui.

— Vous m’êtes sympathiques, vous avez répondu honnêtement sans chercher de fausses excuses. Allez dans le local no 43. J’ai débloqué votre accès. Vous pouvez ouvrir aussi les autres portes maintenant, mais seulement pour jeter un coup d’œil, pas pour entrer. Compris ?

— Oui, merci.

— Et pas question de passer la nuit ici. Permission jusqu’à 23 heures. Bonne soirée.

Il nous quitta. J’étais assez surpris de son attitude. Pourquoi nous donner ce conseil ? Je devinai facilement. Il allait certainement visionner les enregistrements des caméras de surveillance et regarder nos ébats. Je le dis à Frédéric, il me répondit :

— C’est un risque à prendre, nous n’avons de toute façon pas le choix si nous voulons baiser.

— Bon, d’accord, c’est parti, on y va.

Nous trouvâmes facilement le local no 43. La porte s’ouvrit automatiquement et nous entrâmes. La porte se referma. Il y avait un lit d’hôpital, ainsi que des toilettes derrière un rideau. Je me demandai quelle étaient leur utilité, lorsque je vis des boîtes avec des lavements. Je compris alors. Quels étaient les examens qui allaient nécessiter une telle préparation ? Cela titilla mon imagination, j’avais souvent lu des récits sur mon site préféré. J’aurais bien aimé essayer tout de suite, mais je ne savais pas si Frédéric serait d’accord. J’eus alors une idée :

— Frédéric, aimerais-tu qu’on essaie la sodomie ?

— Si tu es d’accord, pourquoi pas.

— J’ai entendu dire qu’il fallait être bien propre avant, nous pourrions faire un lavement, il y en a ici.

— Es-tu sûr ?

— Oui, je crois, mais on peut commencer par moi si tu ne veux pas.

— Bon, on essaie.

Je pris un paquet et l’ouvrit. Je lis les instructions. J’enlevai les pantalons de mon habit bleu et le slip. Je mis une alèse puis montai sur le lit, me couchai sur le ventre puis je remontai mes fesses comme indiqué sur le dessin. Je dis à mon camarade :

— Je suis prêt. Tu peux y aller.

— Euh, je n’ai jamais fait ça.

— Il y a un début à tout dans la vie. C’est le jour des premières fois.

Frédéric me demanda :

— Dois-je te lubrifier avant ?

— Regarde si tu trouves quelque chose. Fais comme le contrôle hier soir.

— Quel contrôle ?

— Il ne t’a pas inspecté le rectum avant d’entrer ?

— Non.

— J’ai un traitement spécial alors, il faut dire que j’ai trop parlé.

— Attends j’ai trouvé des gants et un lubrifiant.

Je sentis alors le doigt de Frédéric qui me caressait l’anus. Je lui dis :

— Essaie d’entrer avec ton doigt et de me caresser la prostate.

— J’essaie, tu me dis si ça fait mal.

La sensation fut un peu désagréable, mais je ne dis rien. Après un temps assez court, il retira son doigt et me dit :

— J’y vais avec le lavement, tu es prêt ?

— OK.

Je sentis alors la canule puis le liquide coula à l’intérieur de mon corps. Je fus soudain inquiet de ne pas pouvoir me retenir, dès que Frédéric eut fini, je serrai les fesses, me levai et m’assis immédiatement sur les toilettes, essayant quand même d’attendre quelques minutes.

Une fois que ce fut terminé, je demandai à Frédéric s’il désirait le même traitement. Il répondit par la négative. Je commençai lors à lui décrocher les boutons de sa chemise tout en le caressant, puis je lui baissai son pantalon, on voyait déjà une bosse sous son slip que j’enlevai rapidement. Il finit aussi de me déshabiller. Les préliminaires furent rapides, nous montâmes sur le lit après avoir enlevé l’alèse qui n’avait heureusement pas servi. Frédéric me pénétra un peu maladroitement et jouit rapidement. Il me demanda ensuite ce que je désirais, je préférais une fellation qu’il me fit avec beaucoup d’attention et de douceur.

Nous nous assîmes sur le bord du lit, un peu surpris par ce qui venait d’arriver.

— Je ne m’y attendais vraiment pas en venant ici, perdre ma virginité, avec un homme en plus. Et toi ?

— Moi non plus, je ne sais pas ce qui m’a pris ce matin en te demandant directement de baiser. Je suis beaucoup plus timide d’habitude. Penses-tu que tu es vraiment gay ?

— On verra. On recommence ?

— Pas ce soir, nous sommes encore quelques jours ici. Où habites-tu ?

— À X***.

— Dommage, moi j’habite à Y***, c’est loin de chez toi.

— Ça restera une expérience unique, tant pis.

Je pris Frédéric dans mes bras et l’embrassai. Puis je revins à la réalité. Ce local n’avait rien d’érotique avec son éclairage au néon, j’avais soudain hâte de le quitter. Nous fîmes encore un peu d’ordre, changeâmes le drap du lit. Tout le monde savait certainement ce qu’il s’y passait.

Nous sortîmes et explorâmes toute la partie médicale du Centre. Les portes s’ouvraient toutes à notre demande. Je vis que j’aurais un examen urologique le lendemain matin. Je ne serais plus très en forme, mais au moins je ne banderais pas vers le médecin. Je notai également la suite, mais je ne préférais pas encore y penser. Certaine appareils médicaux n’étaient pas très rassurants. Il y avait même une petite salle d’opération. Certains disaient même que tout le monde était circoncis lors de ce séjour, mais je savais que ce n’était pas vrai, m’étant souvent douché en compagnie d’autres sportifs. Je pensai alors à mon petit problème de décalottage et j’eus un frisson.