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Vues: 639 Created: 2014.08.09 Mis à jour: 2014.08.09

Une romance imprévue

Chapitre 8

Une romance imprévue - 29 ► 32

Je ne peux que souscrire à la proposition de Chantal de lui remettre le thermomètre et de la baiser en même temps par derrière. Bien sûr que l'idée m'excite. Chantal reste sur le ventre et me laisse glisser une main entre ses splendides fesses pour lui caresser doucement de mes doigts inexpérimentés les attributs de sa féminité, le bourgeon de son clitoris, les lèvres de sa vulve. Elle réagit pourtant positivement à mes caresses en gémissant doucement. « Pour un débutant, tu fais çà très bien » dit la jeune femme. Je laisse Chantal se reposer un instant pendant lequel j'agite le thermomètre pour faire baisser le mercure, puis je glisse l'instrument dans la raie des fesses bien écartées de ma copine avant de le lui enfoncer, avec douceur et fermeté, dans son rectum. La jeune femme a un sursaut quand le thermomètre atteint son objectif, le plus profond possible, mais une nouvelle fois, elle se montre plus qu'aimable à mon égard. « Tu fais ça si bien » juge-t-elle. Elle précise : « On risque de me traiter de folle, mais j'adore cette sensation d'avoir un thermomètre dans le cul, de préférence avec un mec pour le manipuler, bien sûr... ».

« Maintenant, viens sur moi et mets-moi ta jolie petite queue » m'implore Chantal. J'ai soudain une petite inquiétude quand à la réalisation du fantasme de ma copine. Chantal est allongée sur le ventre sur le lit d'examen de son bon docteur, pour la prendre par derrière comme elle l'a demandé, il faudrait que je grimpe sur elle, je me demande si le lit peut supporter le poids de nos deux corps. Chantal me rassure : « L'autre jour, j'avais une obèse de 130 kilos sur ce lit,....Un peu vicieusement, je l'avoue, je lui ai pris la température,...Le thermomètre disparaissait complètement dans son cul... ». Elle revient à son idée initiale : « 60 kilos pour toi, si je ne me trompe, plus moins de 50 pour moi, je crois qu'on a encore de la marge ».

Je me place sur Chantal, assis sur ses cuisses. Le lit tient le coup. J'écarte les fesses de ma copine, et place mon pénis en érection à l'entrée de son vagin. Le spectacle de ses fesses splendides écartées, de sa chatte merveilleuse et de son petit trou du cul investi par le thermomètre ferait bander un paralytique. Je pénètre Chantal et lui arrache un râle de plaisir. Mon sexe entame ses mouvements de va-et-viens. Instinctivement, j'alterne les larges et lents mouvements amples et les petits allers-et-retour moins profonds, mais plus rapides. Les deux modalités semblent satisfaire également la jeune femme. Dans le même temps, mes mains agrippent les seins de la jeune femme sous son corps étendu. Ses petits mamelons sont fermes et durs. A un moment donné, Chantal se cabre et se met à trembler de tous ses membres. Elle hurle de plaisir et tient des propos qui ne me surprennent pas : « Baise-moi....Oui, c'est bon....Je t'aime tant » et d'autres qui m'étonnent quelque peu : « Je t'en prie, ne pars pas en Californie....Reste avec moi.... », d'autres enfin qui m'inquiètent : « Fais-moi un enfant...Je veux un enfant de toi ».

Au plus fort de ces démonstrations amoureuses, je sens que je ne peux retenir mon éjaculation et les jets successifs de ma semence imprègnent l'intimité de Chantal . Mon pénis se retire, trop rapidement au goût de la jeune femme, et je m'effondre sur elle. Nous mettons un moment à récupérer. « C'était génial, tu m'as baisé comme un dieu » m'assure Chantal , reprenant ses esprits. « Retire-moi le thermomètre » me demande alors ma copine. J'avoue que je l'avais presque oublié celui-là. J'obéis à Chantal et lui annonce sa température post-coïtale : 37.5. « Wahou, fait Chantal, un degré de plus que tout-à-l'heure, tu es vraiment très fort ».

Nous nous reposons,l'un contre l'autre, ses fesses contre mes hanches, dans un moment de grande tendresse, dans la position des petites cuillères, seule position que permet l'étroitesse du lit d'examen, mais sans pénétration ,....pour l'instant . Je demande à Chantal : « Tu te souviens de ce que tu m'as dit à l'instant quand on faisait l'amour ? ..Que tu ne veux pas que j'aille en Californie ? …..Et ensuite, que tu veux un enfant de moi » .

« Je n'a jamais dit çà » affirme, sans doute de bonne foi, Chantal. Elle ajoute : « Tu sais, quand les gens baisent, parfois ils disent n'importe quoi et n'en sont même pas conscients, et parfois aussi ils croient entendre des choses.... » Elle conclue : « Je te rassure : je ne veux vraiment pas d'enfant de toi,..... pour le moment....Plus tard, qui sait ?....Et pour ton voyage, on en a déjà parlé, non »

Tout à coup, une sonnerie stridente de téléphone se fait entendre. Chantal se dégage pour aller répondre. Du lit sur lequel je reste allongé, je regarde Chantal qui répond au téléphone, nue, superbe, sans complexe devant le garçon qui vient de la baiser. Je n'imagine pas que cette conversation pourrait me concerner. Chantal parle de « formule sanguine », de « transaminases » et d'autres termes que je ne connais, ni ne comprends. Soudain, j'entends Chantal dire : « Oui, dans dix minutes,...oui, il est là » Je panique. C'est de moi qu'on parle.....

Chantal raccroche. Affolé, je lui demande : « Mais, que se passe-t-il ? C'est de moi que tu parlais ? ». Chantal me gratifie alors de son plus beau sourire et me dit : « C'est rien, ne t'inquiète pas, on va juste te faire une petite prise de sang ».

Une romance imprévue - 30

Je suis effondré.Le ciel me tombe sur le tête, par deux fois. D'abord, je découvre que l'on va me faire une prise de sang, dans dix minutes si je comprends bien. Il y a, parait-il, deux types d'hypocondraiques, ceux qui passent leur temps chez les médecins et se font faire tous les examens possibles et imaginables, et ceux qui, comme moi, ont peur des médecins et tout ce qui est médical et se cachent la tête dans le sable à chaque fois qu'ils découvrent, ou croient découvrir, chez eux une maladie. Une prise de sang est une des pires catastrophes que je puisse imaginer. Ceo n'est pas la douleur qui me fait peur, mais le fait que cet examen puisse révèler tout un tas de maladies plus abominables les unes que les autres.

Ensuite, et c'est cela sans doute le pire, Chantal a organisé cet examen sans m'en dire un mot, par derrière. Et là je retrouve mes convictions ancrées en moi depuis des années et que ma relation ( trois jours, tu parles d'une relation...) avec Chantal avait peut-être un peu dissipées : une copine médecin est la dernière chose qu'il me faut.

« Mais qu'est-ce-que c'est que cette histoire de prise de sang, pourquoi....et pourquoi tu ne m'en as pas dit un mot....et pourquoi est-ce-que l'on a fait l'amour sans que tu m'en parles ? » demandé-je avec une angoisse et une colère que je ne cherche même pas à dissimuler.

« Calme-toi un peu, s'il te plait, et dépèche toi de t'habiller » me répond Chantal d'un ton ferme qui lui est pas habituel. Tout en remettant elle-même ses vêtements, elle consent à qulques explications : « Tu m'as fait peur avec ta poussée de fièvre hier après-midi. Imagine que ça t'arrive de nouveau en Californie dans ta famille au repas du soir, ou pendant l'excursion au bord du Grand Canyon. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de grave, mais moi, au contraire de toi, je pense qu'il vaut mieux savoir....C'est pourquoi j'ai demandé à la chef du labo de biologie avec lequel je travaille de passer te faire une petite prise de sang et que tu vas me faire le plaisir de faire un petit pipî dans le flacon qui est à ton nom sur le bureau... »

Ayant accompli avec réticence ce que Chantal me demandait avec de nouvelles inquiétudes (mon urine pourrait-elle révèler que je viens de baiser) , toujours faché, j'insiste : « Mais pourquoi ?Pourquoi ne m'as tu rien dit ?...Pourquoi est-ce qu'on a fait l'amour comme si de rien n'était ? »

« J'avoue que j'ai peut-être été un peu égoiste, reprend Chantal....Est-ce-que tu m'aurais aussi bien baisée, parce que tu m'as vraiment bien baisée, je l'avoue, si je t'avais annoncé une prise de sang pour une heure plus tard ? »

« Et mon avis, pourquoi tu ne m'a pas demandé mon avis? » insisté-je une nouvelle fois.

La sonnette du cabinet épargne à Chantal une réponse difficile. Chantal fait entrer une jeune femme d'une trentaine d'années qui correspond assez à mon idéal de femme, grande, les cheveux blonds, des jambes superbes révélées par sa mini-jupe (on est en 1972 et toute les femmes,ou presque, sont en minijupe, au moins l'été) et un chemisier largement ouvert sur une belle poitrine. Mais je n'ai vraiment pas la tête à m'intéresser à son physique. La jeune femme me désigne et interroge Chantal : « C'est le petit malade dont tu m'as parlé » comme si j'étais un objet , ce qui me choque encore plus. La jeune femme amène une chaise prèt du fauteuil que j'occupe et me demande de lui tendre mon bras. « Je te promets que tu ne sentiras rien » annonce-t-elle d'une voix qui se veut douce, et c'est finalement exact .J'essais de me concentrer sur ses cuisses, bronzées et minces et sur l'échancrure de son chemisier qui révèle des seins biens galbées. J'observe avec une fascination morbide mon sang noiratre remplir le seringue. « Ne regarde pas, tu serais encore capable de tomber dans les pommes » m'avertit Chantal. Je regarde quand même et ne m'évanouis pas.

La dame embarque son matériel et mes échantillons. Le sort en est jeté. Demain, je risque de me retrouver dans le monde des malades. La femme annonce à Chantal : « Je t'envoie les résultats demain matin par porteur ….Bonne journée ». La bonne journée en question me paraît relever d'un sens de l'humour un peu spécial.

La biologiste partie, Chantal tente une diversion : « Elle est bien roulée, ma copine biologiste, non ? ...J'ai vu que tu regardais ses jambes ». s'imaginant que l'incident est clos, Elle annonce : « Je suis sûre que u n'as rien, demain matin on pourra fêter ça. Cet après-midi, on va aller à mon studio baiser comme des fous. Mais avant, j'aimerai prendre ta température,...après ta petite crise d'hier. Tu aimes bien ça ? Non ».

Angoissé par le résultat de la prise de sang et toujours faché par le geste de Chantal, je me laisse faire, comme le rat crevé au fil de l'eau. Je me sens désespéré, Chantal m'a trahi en me traitant comme un enfant, comme un bébé. « Allez, déshabilles-toi et mets-toi sur le lit. ». m'ordonne une nouvelle fois Chantal. J'obéis. Nu, mon sexe pendouille lamentablement, je ne vois pas comment je pourrais baiser la chère Chantal. En ai-je encore envie ? Avec le cœur gros, je m'allonge sur le lit d'examen, avec l'impression que personne ne me comprend.

Je sens la main de Chantal qui se pose sur mes fesses. La sensation n'est pas désagréable, mais quelque chose est rompu, brisé. Chantal se rend compte que quelque chose ne va pas. « D'accord, j'aurais dû te parler de cette prise de sang,....Mais ce n'est pas si grave, ...Je trouve que tu surréagis un peu. ». Elle glisse le thermomètre avec délicatesse dans mon rectum. « Allez, trois petites minutes seulement aujord'hui...D'accord ? ». Chantal manipule doucement le thermomètre, mais ses mouvements sont sans effet sur mon sexe qui ne réagit plus. Soudain, je fonds en larmes et me lance dans une diatribe contre Chantal : « C'est toujours toi qui fixe les programmes, qui décide ce qu'on va faire, quand on va baiser ou se prendre la température , ….Tu n'as aucun respect pour moi ». Chantal ne trouve rien de mieux à me dire que « Calme-toi, tu vas faire monter ta température » Je réagit vivement, je saisis le thermomètre planté dans mon cul, le retire brusquement et me lève . « J'en ai marre de tes thermomètres » m'écrié-je. Chantal commence à s'énerver aussi : « Ah, ah, bébé ne veut plus de tuture-cucul.....D'après toi, j'aurais dit que je voulais un enfant de toi, ...C'est vraiment pas la peine, avec toi, je l'ai l'enfant, age mental :cinq ansl ». Je me fâche et jette violement le thermomètre par terre où il se casse. Les petites billes de mercure se répandent sur le sol. « Ah, c'est comme ça » fait Chantal avant de m'administrer une énergique paire de giffles. Surpris, je pleure encore plus. Chantal s'excuse : « Je te demande pardon, je n'aurais pas dû.... je travaille trop, je suis fatiguée... ».

Je suis très faché contre Chantal ; « Je te déteste. Tu es une sale petite nympho qui a voulu se payer un caniche pour son séjour à Paris...J'en ai marre, je te quitte ». Je me précipite sur mes vêtements et me rhabille rapidement. Je constate avec surprise que mon énervement a rendu une partie de sa vigueur à ma queue. L'idée me traverse de violer Chantal, là tout de suite, mais j'y renonce. La jeune femme pleure me demande pardon. C'est trop tard, ma vieille. Je sors du cabinet du médecin avec la ferme intention de ne plus y remettre les pieds. Une fois dans le rue, je me demande ce que vont devenir mes résultats d'analyses, cause de tout cet émoi.

Je rentre à petits pas chez mes parents. Je m'enferme dans ma chambre et pleure toute les larmes de mon corps. Je me dis que toute cette histoire confirme le bien-fondé de ma position sur une copine médecin. Je me dis aussi que ma première histoire d'amour finit lamentablement après seulement trois jours. Je regrette de ne pas avoir conduit la Ford Mustang.....

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Pleurer fait du bien, dit-on. Après avoir beaucoup pleuré et m'être lamenté sur mon sort, estimant que j'étais le plus malheureux des « hommes », j'appréhende la situation de manière un peu plus réaliste et ai le sentiment d'un immense gachis. Bien sûr, en arrière-plan si j'ose dire, il y a toujours cette angoisse des résultats la prise de sang elle-même, mais j'en viens à penser sérieusement que finalement, je n'aurai peut-être pas la leucemie ou un cancer et que Chantal a peut-être eu raison de me prescrire cet examen, même si je lui en veux encore pour cela et surtout pour ne rien m'en avoir dit

.Je m'étais trouvé une copine, ou plutôt j'avais eu la chance qu'elle me choisisse. Elle était superbe physiquement. Je me dis que je n'aurai même pas une photo d'elle pour me souvenir de mon premier amour, alors que, depuis des années, je tire et développe mes photos moi-même et que je m'étais promis que, quand j'aurais une copine, je la mittraillerai sous tous les angles, y compris les plus intimes, puisque je pourrais être le seul témoin de ces images. A cette occasion, je mes dis aussi que j'aurais pu montrer à Chantal les quelques photos que j'ai faites de moi nu, grâce à un trépied et un retardateur, et que je cache en lieu sûr. Il y en a dont je suis assez content, notamment une où je bande. Pour l'heure, deux images de Chantal restent inscrites dans mon esprit, son visage d'une douceur extréme et ses fesses splendides. Combien de temps mettrais-je à les oublier ?

.Et en toute modestie, je crois que physiquement, cela se passait plutôt bien entre nous. A chaque fois que nous avons fait l'amour ensemble, cela m'a paru merveilleux. Et Chantal s'est toujours montrée satisfaite, même si elle me disait peut-être ça pour être gentille. Bien sûr, je n'ai pas de point de comparaison, mais je ne m'imagine pas que cela puisse être mieux que ce que j'ai resenti et j'ai bêtement plaqué tout çà pour une petite crise d'amour-propre.Chantal, pendant les trois jours de notre relation a toujours été d'une délicatesse extrème vis-à-vis de moi. J'ai été très injuste avec elle tout-à-l'heure, et ridicule quand j'ai cassé ce thermomètre. En plus, dans notre relation, elle doit aussi gêrer son travail de médecin, alors que moi, je glandouille en attendant mon départ pour la Californie. Elle était visiblement fatiguée aujourd'hui et cela peut expliquer qu'elle ait réagi, elle aussi, de manière un peu violente.Et je me remets à pleurer parce que je suis certain que j'ai tout foutu en l'air tout à l'heure et que Chantal ne voudra pas me pardonner....

.Tout à coup, le téléphone sonne. Je suis seul dans la maison et je vais donc répondre. Au bout du fil, c'est Chantal. « Je voulais te parler de tes résultats d'analyse parce que je sais que celle t'inquiéte ». Le ton gêné de la voix de Chantal m'angoisse. Je crains le pire. Elle poursuit : « Tout est parfait, tu n'as absolument rien ». Je suis soulagé, mais reste persuadé que mon histoire avec Chantal est finie. A ma surprise, le jeune femme poursuit d'un ton toujours géné : « Je voulais aussi te demander pardon pour aujourd'hui, …..pour ne pas d'avoir parlé de cette prise de sang, ….pour t 'avoir gifflé comme un gamin,...et puis pour toute mon attitude depuis que l 'on se connait.... » J 'entends que Chantal sanglotte au téléphone. Elle reprend : « Est-ce-que tu veux bien me pardonner ?....Tu sais, je t'aime très fort »

.Trés touché par les paroles de Chantal, je me mets à pleurer moi aussi. J'arrive à articulerl: « Ce que tu dis me bouleverse. J'avais l'impression que c'était moi qui m'étais conduit comme un sale gosse et qui devait te demander pardon et que tu ne voudrais plus de moi ».Nos pleurs à tous les deux redoublent, mais ce sont des larmes de joie, manifestement nous sommes réconciliés. Pour fêter ça, et mes bons résultats d'analyses, Chantal me propose de la rejoindre séance tenante au restaurant chinois à coté de son studio.Je suis sur un petit nuage, je n'ai rien et j'ai retrouvé Chantal......( à suivre )

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Chantal m'attend devant le restaurant chinois. Elle rayonne de bonheur, même elle a les traits tirés. Elle porte les mêmes habits que tout à l'heure. Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre et nos corps s'unissent en une étreinte fougueuse. Même si elles ont tant à se raconter, nos bouches se réunissent en un baiser intense. J'ai tellement l'impression de vivre un grand moment que je n'ose pas me montrer aussi audacieux qu'il y a quelques heures quand je me suis aventuré à baisser la petite culotte de la jeune femme pour lui caresser ses fesses nues. Chantal répète : « Je t'aime, je t'aime tant.... ». Des larmes coulent sur son beau visage. Je ne suis pas sûr de pouvoir contenir mes larmes à moi. Nos mains se posent sur nos corps respectifs. Chantal semble se montrer elle aussi moins audacieuse que tout à l'heure et ses doigts ne se sont pas glissés sous mes vêtements.

Nous décidons de faire un repas rapide avant d'aller au studio de Chantal. Pour y faire quoi ? Reprendre le projet de « baiser comme des fous » que nous avions tout-à-l'heure. Chantal me demande si je voudrais bien accepter de « dormir » avec elle cette nuit. Je pense pouvoir arranger cela par un coup de fil à Maman, que j'ai prévenu par une note rapidement griffonnée de mon absence au repas familial du soir avant de partir rejoindre Chantal. Pour l'heure, nous dînons comme un couple ordinaire et, sans que j'en soit surpris, notre conversation, semble indiquer que nous avons tous les deux réagi de manière similaire à la « crise » que nous venons de traverser.

Quand tu m'as quitté, me dit Chantal en picorant quelques champignons dans mon plat chinois, j'ai fermé le cabinet et je suis rentrée dans mon studio pour m'allonger sur mon lit et pleurer. Normalement dans ces cas-là, j'essaie de prendre sur moi pour me remonter le moral, je vais au cinéma voir une comédie américaine ou je fais les boutiques, comme les autres nanas, ou plutôt les librairies dans mon cas. Mais là, je me sentais trop désespérée de t'avoir perdu et tellement coupable....et une des premières idées que j'ai eu, c'était que je n'aurai même pas une photo pour me souvenir de toi. Je me demandais si, excuse-moi de te dire ça, je pourrais oublier ton joli petit cul..... ». Même si nous sommes dans un coin isolé du restaurant, Chantal vient de baisser nettement la voix pour me faire cet aveu.

J'avoue à la jeune femme que me première réaction a été exactement la même que le sienne et j'en suis ému aux larmes

Chantal reprend : « Tu sais, maintenant que nous ne sommes plus fâchés, enfin j'espère.....je veux absolument que nous fassions quelques photos de nous , avec tous les détails. Avec mon copain, il y a quelques années, on avait acheté un « polaroid » et on s'en est donné à cœur joie....Alors j'ai pensé, que, demain matin pendant que je fais mes visites, tu pourrais nous en acheter un, avec quelques packs de pellicules. Je pense que tu sauras faire ça..... Bien sûr, je te donnerais l'argent tout à l'heure quand on sera au studio ». Elle ajoute avec un sourire ambigu ; « J'espère que tu ne me trouves pas trop « bossy », mon chéri ».

Je dis à ma copine que j'approuve sa suggestion. Je lui fait part de ma passion pour la photo, je lui avoue que j'ai quelques photos de moi que je n'ai pas eu le courage ou même l'idée de lui montrer. Chantal est enthousiaste et veut voir ces photos d'urgence. Elle est prête à poser pour moi pour des photos « très porno » et aimerait qu'on puisse les développer et les tirer ensemble. Je crois l'impressionner en lui disant que mes parents m'ont offert pour mon bac un Nikkormat. A ce moment, Chantal me dit : « Tu risques encore de croire que je suis une fille super-riche gâtée , et cela encore à cause de mon oncle d'Amérique...J'ai deux appareils qu'il m'a offerts . Si tu t'intéresses à le photo, je te laisse deviner lesquels. Tous les deux super chers ».

J'interroge Chantal : « Tu vas me dire que tu as un Leica ? »

« Bravo, répond Chantal, tu as gagné et il est au studio parce que je fais quelques photos avec quand je suis à Paris ou ailleurs....Je te le montrerai si tu me baises bien ce soir... »

Je suis impressionné. Pour moi qui m'intéresse à la photo, c'est aussi dingue que la Ford Mustang. Cette fille est une vraie sorcière. Et elle poursuit : « L'autre, c'est mieux, ...ou pire....il est dans sa boite, parce que je ne suis même pas sûre de savoir m'en servir ».

Je ne comprends pas bien. Je suit encore sous le choc du Leica. Chantal me dit : « Je vais t 'aider. J'ai cru comprendre que tu avais des origines suédoises, ça devrait te donner la réponse ».

Je pense avoir compris : « Tu as un Hasselblad, c'est encore plus dingue ».

« Je reconnais que oui, fait Chantal, en plus c'est une édition limitée : « the camera that went to the moon » avec certificat et tout.

« Voila,conclue sur ce point Chantal, si tu veux qu'on se fasse notre week-end en amoureux chez mes parents en Alsace, tu pourras jouer avec ».

Je suis vraiment fascinée par cette fille et me dit qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie. Tenir en main un Leica, et plus encore un Hasselblad, est un de mes rêves depuis que je m'intéresse à la photo.

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arthur Il ya 10 ans  
patou39 Il ya 10 ans  
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jojofun73 Il ya 10 ans  
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clyso Il ya 10 ans  
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