Vues: 648 Created: 2014.08.09 Mis à jour: 2014.08.09

Une romance imprévue

Chapitre 10

Une romance imprévue - 37 ► 40

Je finis par m'endormir, mais suis rapidement réveillé par des sanglots, c'est Chantal qui pleure à chaudes larmes dans mes bras. Je ne comprends pas, je croyais que tout allait de nouveau bien entre nous, que notre « fâcherie » était terminée. Un instant, mon esprit égocentrique s'imagine qu'elle m'a menti sur mes résultats d'analyse et qu'elle me cache quelque chose de grave. Puis, je me dis que c'est mon départ pour la Californie qui la met dans cet état. En fait, je me trompe.....

« Et en plus, je te réveille.... » se lamente Chantal entre deux sanglots. « Pardon, mon amour... » me dit-elle d'une voix plaintive. Je lui demande : « Mais, qu'est-ce-qui ne va pas ? » . Pleurant de plus en plus, elle tente de m'expliquer les raisons de son désespoir : « Je suis complètement nulle,....Je rate tout,.....Ce soir, je t'ai mis dans l'embarras vis-à-vis de ta famille pour que tu dormes avec moi, ...Et je ne trouve rien de mieux à faire que de m'endormir comme une connasse, alors qu'on aurait dû baiser comme des fous toute la nuit.... »

J'essaie de raisonner la jeune femme ; « Mais on a fait l'amour deux fois, ce soir, ...Franchement, je ne sais pas si, physiquement, j'aurais pu faire plus,....Toi qui est médecin, tu sais bien qu'il y a des limites....Et puis tu m'as montré ton Leica et on s'est bien amusés à faire des photos avec, non … Pour moi, c'était une soirée formidable.... »

« Tu es sûr...Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ? ..Tu n'as pas été choqué que je m'endorme aussi vite ?», m'interroge Chantal alors que les larmes coulent sur son beau visage. Je me dis qu'il faudrait la prendre en photo quand elle pleure. Je trouve son expression particulièrement émouvante. Alors que j'espérais la calmer, elle part dans un nouveau flot de lamentations : « Tu sais,...Je rate tout en ce moment,....Je t'ai amené sur ma terrasse et je n'ai même pas pensé que tu risquais d'attraper des coups de soleil,....Et c'est moi la toubib... »

Je tente une nouvelle fois de la calmer : « Ecoute, notre après-midi sur la terrasse, cela restera pour moi le plus beau souvenir de ma vie....Et les coups de soleil, ça ajoute du piment à l'histoire,...Dans vingt ans, on en rigolera.... »

Elle continue de se lamenter : « Et aujourd'hui, je ne t'ai pas fait confiance pour cette histoire de prise de sang...Je me suis foutu de toi, ...Je t'ai giflé comme un gosse,... J'ai été ignoble.... »

« Tu exagères toujours,.....Je méritais peut-être un peu cette giffle, non, reprends-je, j'avais quand même cassé un thermomètre,... Je crois que j'ai été passablement ridicule.... »

Chantal continue de pleurer. J'essaie de la conforter en la prenant dans mes bras. Elle me dit de sa voix douce, mais désespérée : « Est-ce-que tu veux encore de moi après tout ça ?...Est-ce-que tu n'aurais pas mieux à faire que de perdre ton temps avec une vieille conne? » Elle ajoute : « En plus, je suis même pas terrible physiquement,...J'ai un gros cul »

« Hum, fais-je, « fishing for compliments », comme on dit en anglais....Je me disais justement avant de m'endormir que j'avais une chance folle qu'une fille comme toi s'intéresse à moi,...Je t'aime Chantal... C'est la première fois de ma vie que ça m'arrive...»

Chantal semble enfin se calmer. Petit à petit, les larmes de la jeune femme s'estompent. Pour ma part, je réalise tout-à-coup que nous sommes nus tous les deux, dans une position proche de celle des petites cuillères et que nous n'avons même pas l'idée d'en profiter. J'ai soudain envie de faire l'amour à Chantal, ne serait ce que pour lui montrer combien je tiens à elle.

Une de mes mains s'aventure entre les cuisses charnues de la jaune femme jusqu'à son entre-jambes et sa chatte qu'un de mes doigts investit. Chantal réagit visiblement à ma caresse et commence à gémir doucement, une autre sorte de gémissements que tout-à-l'heure. Retrouvant son humour, elle me dit de sa voix chaude : « Est-ce-que tu ne profiterais pas un peu de la situation, Honey? » . En même temps, sa main à elle a saisi mon pénis et me masturbe avec une extrême tendresse, comme à son habitude. Nous faisons l'amour, même si il n'y a pas de pénétration. Nous jouissons ensemble. Nos bouches se cherchent pour un baiser à la fois tendre et passionné. « Tu sais, ..Je t'aime tant,...Et j'ai si peur de te perdre » murmure Chantal à mon oreille, avant de replonger dans un sommeil que j'espère cette fois réparateur. Notre masturbation mutuelle nous a fait un bien fou, mais nous a épuisé tous les deux. Je m'endors également.

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Chantal me réveille une nouvelle fois en caressant mes tétons érectiles, donc fascinants pour la gente féminine d'après elle. Je constate qu'il fait jour derrière les rideaux et, d'après le réveil posé sur la table de nuit, il est un peu plus de 6 heures. Mes petits seins sont déjà durs. La jeune femme titille les mamelons et joue à les pincer assez durement. Elle m'apporte une satisfaction extraordinaire, même si elle me fait un peu mal. Mais je donnerais tous les Leica du monde pour cette sensation. « Je t'ai encore réveillé, Honey… Je te demande pardon » murmure Chantal d'un ton désolé, qui me fait craindre chez elle une nouvelle crise de larmes. La jeune femme poursuit : « Pour une première nuit ensemble, c'était pas terrible, hein...Et c'est encore de ma faute ». J'objecte que j'ai passé une soirée merveilleuse. « Ouais, tu dis ça à cause du Leica.... » reprend Chantal. Elle ajoute sans que l'on sache si elle est sérieuse ou si elle plaisante : « En fait, c'est mon fric qui t'intéresse, hein...Mon cul, ma personnalité, tu t'en fous.... ». « Comment peux-tu dire une chose pareille, protesté-je,...Quand tu m'as invité pour le lendemain, en jean et Tshirt, je ne savais rien de ta Ford Mustang et de ton Leica... ». « Et attends de voir le reste... », réplique Chantal, d'un ton ambigü, en pinçant encore plus vigoureusement de ses deux mains mes deux mamelons. Comme je l'ai déjà constaté, avant même de sortir avec ma copine, l'érection des mamelons se transmet rapidement à mon pénis, et Chantal ne peut pas ne pas le voir puisque nous sommes nus tous les deux.

D'ailleurs, Chantal s'amuse de voir mon sexe dressé « comme l'Obélisque de la place de la Concorde ». Elle annonce : « Je m'apprétais à te dire que je voudrais baiser pour que le bilan de cette nuit ne soit pas trop lamentable,... ». « Mais en fait, j'ai très, très envie de toi..., ajoute-t-elle de sa voix la plus suave , et toi, est-ce-que tu me trouves bossy si je te dis que j'ai envie de faire l'amour avec toi ». « Bien sûr que non, répondé-je , moi aussi, j 'ai très envie de toi ».Chantal reprend la direction des opérations, cette situation ne me gêne pas, même si j'ai dit le contraire quand j'ai fait ma crsie hier après-midi.« Bon, fait Chantal, Est-ce-que tu veux que ce soit toi qui me baise, dans mon vagin ou mon cul au choix, dans la position que tu voudras, où est-ce-que tu veux que ce soit moi qui mêne la danse dans la cowgirl position pour laquelle nous avons tous les deux une tendresse particulière, je crois ?... »

« Tu m'as dépucelé dans lacowgirl position, alors j'aime bien... » reconnais-je.« He bien ,on y va » fait Chantal en appréciant la fermeté de mon « obélisque » de ses mains expertes. Elle commente ; « Désolé, Honey, mais ton « obélisque », c'est un peu la « Tour de Pise ». Je suis un peu vexé, j'avais l'impression de bander pas mal, mais ravi, quand Chantal annonce : « On va renforcer un peu les fondations », avant de prendre mon sexe dans sa bouche pour le sucer avec ce mélange de tendresse et fermeté qu »elle ne cesse de me témoigner.La jeune femme me suce pendant quelques minutes et la sensation est, encore une fois extraordinaire. Puis, lorsqu'elle estime que mon sexe est assez dur, son attention se porte sur mes testicules qu'elle prend l'un après l'autre dans sa bouche. Mon sexe est dur comme un roc. Chantal se redresse avant de me laisser seul un instant. Elle revient rapidement, avec en sautoir sur son torse nu, quelque chose que j'identifie rapidement comme un stéthoscope. « Tu te souviens de ce qu'on a dit hier,...fait Chantal, je veux entendre ton cœur quand tu me baises. Elle commence par s'assoir au bord du lit. Elle ajuste les écouteurs de son stéthoscope et pose le disque de l'appareil sur différents endroits de ma poitrine. Je ressens un mélange d'excitation et d'appréhension, même si c'est Chantal, l'amour de ma vie, qui m'ausculte. J'ai peur de perdre ma belle érection. Son examen est rapide. Quelques secondes, mais qui lui suffisent pour constater que j'ai toujours cette légère appréhension. Elle plaisante : « Tu as toujours peur de la vilaine doctoresse ? ».

Chantal grimpe sur le lit et s'assoie sur mes cuisses, puis son bas-ventre vient à la rencontre du mien, et elle s'empale sur mon sexe. Elle laisse ma queue envahir son vagin, puis elle entame ses mouvements de va-et-viens. C'est elle qui fait tout et cela ne me dérange pas. Mes mains agrippent ses fesses. J'ai déjà l'impression d'une habitude. Mais, cette fois, en plus, à intervalle irrégulier, elle pose le disque de son stéthoscope sur différents endroits de ma poitrine. A plusieurs reprises, dans une manœuvre un peu compliquée, elle me passe les écouteurs de l'appareil et me permet d'écouter non seulement mon cœur à moi, mais également le sien. Le bruit sourd et l'accélération de nos deux cœurs à l'unisson est effectivement fascinant. Aun moment donné, Chantal, entre deux gémissements, s'excuse de ne pas me gratifier de la « reverse cowgirl position » à cause de son stéthoscope. « Je sais que tu aimes ça »

.Finalement, nous jouissons ensemble et nous essayons d'écouter l'agitation de nos cœurs à ce moment. Puis, Chantal se dégage de mon pénis. Nous reprenons lentement nos esprits, allongés l'un à coté de l'autre de l'autre en écoutant nos coeurs. « Avec deux stétho ce serait encore mieux, commente Chantal, mais c'était pas mal, non ... ». Je reconnais que c'était une expérience fascinante pour moi aussi, malgré ma phobie de la médecine. Je lance l'idée d'un disque pour le grand public, les battements du coeur jusqu'à l'orgasme, qui surferait sur la vague d'érotisme que connait la France. . Chantal est-elle en train de me convertir au Medfet ? Pour l'heure, elle me propose de continuer dans la même veine en nous prenant nos température respectives

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Chantal a suggéré que nous nous prenions la température après notre baise matinale. « On commence par toi », propose la jeune femme. Elle poursuit en référence à notre crise d'hier près-midi : « Si bébé veut bien tuture-cucul, bien sûr ». Elle ajoute : « J'aime bien l'expression tuture-cucul ,...Ca ne te gêne pas si on l'emploie entre nous ? » J'ai décidé de me laisser faire, quelque peu honteux de la scène que j'ai faite hier et je me mets sur le ventre, prêt pour l'introduction du thermomètre.

« Attends, fait Chantal, on va changer un peu le scénario,..Si tu es d'accord ». On va se prendre la température, toi d'abord, puis moi après. dans ce que les Américains appelent la « diaper change position ». La doctoresse donne ses instructions, je suis un peu surpris et un peu inquiet quand elle me demande de rester sur le dos, puis de soulever mes jambes avant de les replier sur ma poitrine, où elle m'invite même à les tenir avec mes bras et à les écarter finalement. La position, que je découvre, me paraît nettement moins confortable que celle à laquelle je suis habitué, en plus elle expose carrément mon pénis, maintenant flasque après mes dernières performances.

« Moi aussi, je préfére quand tu es sur le ventre et que je voie ton merveilleux petit cul, dit Chantal tout en glissant son thermomètre dans mon anus. Mais beaucoup de médecins, surtout aux States je crois, préférent cette position parce que l'accès à l'anus est plus facile. La sensation de pénétration me paraît plus forte que d'habitude. J'ai l'impression que l'engin est plus enfoncé que d'habitude.« On va se contenter de cinq minutes, annonce Chantal, puisque la position est moins confortable ». Ce qui m'empèche pas la jeune femme de jouer avec le thermomètre, qu'elle fait aller et venir avec une menteur infinie, dans mon rectum. Dans cette position, me caresser les fesses est plus difficile, elle se rattrape en jouant avec mes testicules, également éprouvés par nos activités récentes. Enfin, Change me retire le thermomètre et annonce une température idéale de 36.9 .La jeune femme me passe un autre thermomètre (« Ne jamais partager un thermomètre », me répète-t-elle avec insistance) et se met en place avec docilité pour cette prise de température d'une nature particulière. Je constate que l'anus est en effet plus accessible et je lui enfonce profondément le thermomètre. Je regrette également que cette position me prive du spectacle de ses jolies fesses, mais je me repêts de la vision de de sa chatte, parfaitement exposée à ma vue. Je ne résiste pas à la tentation de jouer avec le clitoris de la jeune femme. Elle gémit doucement.Alors que je caresse ses parties les plus intimes, Chantal évoque ses souvenirs : « Tu sais, ma mère ne me prenait pas la température, mais elle m'amenait chaque année chez une pédiatre, qui commençait systématiquement son examen par une prise de température dans cette position. A partir de 12, 13 ans, je détestais chaque année un peu plus cette prise de température qui me faisait exhiber ma chatte à la doctoresse et à ma mère. Puis, à 16 ans, ma mère m'a amené chez son gynéco et là, le type m'a installé dans les étriers et la première chose qu'il a faite a été de me mettre un thermomètre dans mon cul. Je me suis sentie encore plus humiliée... »

A l'évocation de ce souvenir et alors que, ému par les paroles de la jeune femme, j'ose à peine bouger le thermométre, Chantal se met à pleurer doucement. Je me dit que ma doctoresse, malgré ses années de plus que moi, est une fille fragile et je ressens un grand désir de la protéger, tout en me demandant si j'en serais capable. Les larmes de Chantal ont fait monter sa température et le thermomètre affiche 37.9. Elle se blotit dans mes bras et se calme peu à peu. « Je te demande pardon de me conduire de manière aussi ridicule » dit-elle. Elle ajoute : « Je t'aime tant, je devrais être heureuse ».

Chantal me touche particulièrement quand elle pleure. C'est peut-être pour cette raison que je sens mon pénis se durcir. Pour apaiser la jeune femme, je guide sa main sur mon sexe. Elle est impressionnée. « C 'est pas possible, s'exclame la doctoresse,... on vient tout juste de faire l'amour ….et tu bandes comme un ane, mon salaud » . La jeune femme a oublié ses larmes et veut profiter de l'aubaine ; elle m'implore : « S'il te plait, baise-moi, là, tout de suite.... Je me place entre les cuisses de la jeune femme et mon sexe trouve rapidement sa voie. Nous faisons l'amour avec fougue. A chaque fois, je trouve que c'est mieux que la fois précédente. Chantal jouit avant moi. Je sens ma semence se répandre en elle et un sentiment de plénitude m'envahit.

Nous reprenons nos esprits lentement. Chantal s'excuse encore pour ses crises successives de larmes. puis me félicite pour mes performances amoureuses. En petit mâle satisfait de lui, je bois du petit lait. Puis Chantal me propose que nous prenions une douche ensemble. C'est la première fois que je prends une douche avec une fille et je regrette un peu que ma pauvre queue soit maintenant h.s. Prendre ma copine sous la douche est un de mes fantasmes et j'espère pouvoir le satisfaire une prochaine fois.

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Cette première douche avec Chantal restera dans ma mémoire , même si j'ai d'abord essentiellement retenu son caractère frustrant. En effet, sentir les mains de Chantal sur tout mon corps, s'attardant sur les points les plus sensibles, est une sensation extraordinaire, d'autant que la doctoresse ne se gêne pas pour glisser ses doigts dans mon rectum et qu'elle porte une attention particulière à mes fesses, à mon petit sexe, comme je l'ai dit trop sollicité récemment pour être opérationnel, et à mes petits testicules. De son coté, elle semble apprécier les caresses, dont je suis conscient de la maladresse que je prodigue à ses seins fermes, à ses fesses rondes et à son sexe dont la parfaite harmonie ne cesse de me troubler. Chantal cherche à me consoler de ma déconvenue : « Ecoute, Honey, c'est normal, ...on a fait l'amour quatre ou cinq fois entre hier soir et ce matin » . Une nouvelle fois, elle se flagelle en s'accusant de mon échec et je crains un instant qu'elle ne reparte dans une de ses crises de larmes : « Tout ça, c'est de ma faute, si je n'avais pas pleurniché en te racontant mes visites d'ado chez le docteur, et même si je ne nous avais pas imposé cette diaper change position à la con, tu ne m'aurais pas baisé tout-à-l'heure et tu aurais pu me faire l'amour sous la bouche, comme dans un bon film américain.... ». Elle retrouve cependant la gaité qu'elle manifeste depuis que nous nous connaissons (trois jours!) et décrète : « on aura d'autres occasion de batifoler sous une douche ».

Alors que nous sommes assis tout nus comme un vieux couple à la table de son coin cuisine, devant deux tasses de café instantané et un « kougloff » alsacien auquel elle me somme de faire honneur, Chantal, en s'excusant une novelle de se montrer « bossy », fixe notre programme pour la journée.

« Pendant que je vais soulager la misère du monde en recevant mes patients, tu vas aller nous acheter, où tu veux, ….FNAC ou autre,.... un Polaroid, pour faire des photos , un peu,... très porno, de nous avec ses munitions et des pellicules pour, au choix, le Nikkormat de l'artiste fauché ou le Leica de la nympho snobinarde, pour d'autres photos encore plus porno..... Et tu donneras à développer la pellicule qu'on a faite hier soir, avec deux tirages de chaque photo à partir de la numéro 20. Attentions, il faut qu'on les ai avant ton départ .Tu reviens ici à 14;30 avec tout ça et en plus ton « press-book » non moins porno dont tu m'as parlé hier. ...OK, Honey ».

Chantal s'absente un instant et revient. Elle a revétu une splendide robe blanche, toujours mini, qui met en valeur ses seins et ses fesses. « Tu aimes? » demande-t-elle en virevoltant devant moi. Elle ajoute : « Je ne suis pas très « fringues », toi non plus je crois ? » . « Tu es superbe, lui répondé-je sincèrement . Je lui demande : « Est-ce-que tu n'as pas peur de faire monter la température de tes clients ? ». J'ajoute : « C'est vrai que les habits ne m'intéressent pas beaucoup, mais je crois que je sais reconnaître une fille habillé avec classe, comme toi, et je pense que ce n'est vraiment pas une question de fric...Et puis, comme tous les garçons, je crois, quand je voie une fille, je regarde ses jambes,....Merci la minijupe... et ce que je peux voir de ses seins ».

Chantal a dans les mains quatres billets de 500 francs (Nous sommes en 1972, trente ans avant l'introduction de l'Euro, et on peut estimer que un franc de cette époque équivaut en pouvor d'achat à un euro d'aujourd'hui) qu'elle me tend : « Pour le Polaroid, et tout le reste », fait-elle. Je proteste : « C'est beaucoup trop, je pense que 1000 francs suffiraient largement ». « C'est pas grave, répond-elle, s'il reste de l'argent, garde le pour ton voyage ». Je suis tellement héberlué que je n'ai pas le réflexe de la remercier. « Et puis, fait Chantal en rigolant, j'aime assez l'idée de me payer un gigolo ».

Nous quittons le studio après une pelle monumentale. Marchant main dans la main. Je pense aux 2000 francs que m'a donnés Chantal et je me dit que nous vivons, elle et moi, dans deux mondes différents. Y a-t-il une place pour moi dans son monde à elle dont la Ford Mustang et le Leica ne sont que de faibles indices ?

Nous nous séparons devant le cabinet médical avec un chaste bisou et je poursuis jusqu'au pavillon de mes parents. Ma mère répond machinalement à mon « bonjour » sans m'interroger sur ma nuit. Dans ma chambre, je retrouve mon « pressbook » comme l'a qualifié Chantal à sa cachette habituelle. Je m'accorde quelques minutes de nostalgie narcisique pour regarder d'un œil neuf cette vingtaine de photos qui datent d'il y a un ou deux ans. Il y a plusieurs portraits en pied , nu, de dos et de face, dont un dont je suis assez content où je bande comme une ane. Il y a aussi des gros plans très précis de ma queue, de mes couilles, de mon cul. Je me souviens que, par pudeur ou par peur d'une punition divine, je n'ai pas osé me photographier avec un thermomètre dans le cul, ni me masturbant d'ailleurs. Je me dis que cette lacune risque d'être comblée cet après-midi dans mes jeux avec Chantal. J'ai pris soin de faire deux tirages de chaque photos et j'en emménerai un seul chez Chantal, quitte à lui donner certaines de ces photos.

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patou39 Il ya 10 ans  
mondoi Il ya 10 ans  
suppox39 Il ya 10 ans  
patou39 Il ya 10 ans  
dudu Il ya 10 ans  
clyso Il ya 10 ans  
patou39 Il ya 10 ans  
patou39 Il ya 10 ans