Vues: 754 Created: 2014.08.09 Mis à jour: 2014.08.09

Une romance imprévue

Chapitre 25

Une romance imprévue - 97 ► 100

Chantal insiste pour que je lui donne une fessée, comme je l'ai fait hier à sa sœur. C'est d'ailleurs son principal argument: "Tu l'as bien fait hier à Solange,...or, c'est moi ta copine, non". J'essaie de mettre en avant mon refus de la violence: "Tu sais bien que je ne suis pas un violent, je n'aime pas faire mal". Chantal répond crument: "Ca ne t'empêche pas de m'enculer joyeusement….et là, je peux te dire que tu me fais mal". Les fesses superbes de Chantal, exhibées sans pudeur aucune, sont une invitation à cette fessée que la jeune femme me réclame. Me trottent dans la tête les paroles de la chanson de Georges Brassens intitulée justement "la fessée": "Aviez-vous remarqué que j'avais un beau cul". Je me sens obligé de donner suite à la demande de ma copine.

Retenant en quelques sorte la leçon de la fessée d'hier à Solange, je me promets de ne pas commencer par des frappes trop timides, c'est donc avec vigueur que me main s'abat dès la première fois sur les plantureuses fesses de ma copine. Chantal en est surprise et ravie. "C'est bien, Honey, fait-elle, tu me fais mal, continue comme ça". Cet encouragement dope mes forces et c'est une volée de coups violents, ou du moins vigoureux, qui s'abat sur le postérieur de la jeune femme. Cette dernière, dans un premier temps, me félicite de lui faire mal, puis se fait plus discrête alors que mes coups continuent de pleuvoir. Je me sens à la fois gêné et excité par cette situation. Finalement la jeune femme me demande de cesser de la frapper et je m'exécute sans délai..

Après un moment d'hésitation, Chantal se dégage avec difficultés de sa position sur mes genoux, se lève et se rend dans la salle de bain attenante au cabinet pour constater dans le seul miroir disponible l'ampleur des dégats de ma fessée. Elle revient dans le cabinet quelques instants plus tard et me dit, avec un mélange de remerciements et de reproches: "tu m'as bien esquintée, je crois que je bats largement ma petite sœur, tu peux te dire que tu as bien "vengé" tes fesses et leurs coups de soleil". Je me tiens assis sur un des fauteuils, un peu gêné, mais Chantal souhaite me montrer qu'elle ne m'en veux pas. D'un geste, elle m'invite à me lever et à l'étreindre dans un baiser sensuel. Quand je veux la caresser, elle m'empêche cependant de porter mes mains sur ses fesses, trop endolories par mes coups.

Après une pelle monumentale, Chantal m'annonce qu'elle voudrait, avant que je quitte son cabinet, vérifier ma température, mon 38,5 de tout à l'heure l'inquiétant quelque peu. Ne se jugeant pas en mesure de m'accueillir sur ses genoux à cause de l'état de ses fesses, elle m'invite à me placer sur le ventre sur le lit d'examen du cabinet. Je crains un instant qu'elle ne se venge à cette occasion de ma fessée, me rendant la pareille, mais tel ne sera pas le cas. Au contraire, debout à coté de moi allongé sur le lt d'examen, c'est avec son infinie douceur qu'elle glisse entre mes fesses un thermomètre, qu'elle enfonce ensuite au plus profond de mon rectum. Les petits mouvements du thermomètre et les caresses de la jeune femme sur mes fesses me causent une belle érection. Après trois minutes, Chantal m'annonce un 38,2, encourageant puisqu'en baisse par rapport à ce matin.

Il est 11:20. Chantal m'encourage à rentrer chez moi me reposer avant ma visite médicale de 14;00. Avant mon départ, elle me fait prendre une petite pilule bleue qui devrait faire disparaitre, ou au moins atténuer, mon angoisse. Me conduisant hors du cabinet, de sa voix la plus chaude, elle me dit: "Tu sais, je t'aime très fort".

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De retour à la maison (chez mes parents), il est 11:30, il me reste deux heures et demie avant la visite médicale à laquelle je suis convoqué, c'est-à-dire que j'ai une heure et demie à "tuer" en comptant largement le temps de transport, le siège de la compagnie d'assurance où je dois me rendre étant à l'autre bout de Paris. Bien que je sache que je n'ai rien et malgré tous mes jeux médicaux, jusqu'à ce matin, avec Chantal et sa sœur, je suis littéralement malade à l'idée de cet examen. Et la pilule que ma copine m'a fait prendre avant de quitter son cabinet semble ne faire absolument aucun effet. Je suis incapable d'avaler quoi que ce soit et je commence à avoir des nausées. Je ne peux pas me concentrer sur quelque lecture que ce soit, aussi bien "le Monde" que "le seigneur des anneaux" que ma bande dessinée favorite, Achille Talon.

Si ma conscience est occupée par cette angoisse de la visite médicale, je ne peux chasser de mon esprit la "prédiction" de ma "vision" provoquée par Solange. Je me demande si j'aurais droit à la doctoresse, bien foutue et plutôt sympa, que j'ai "vue", ce qui, bien sûr ne me déplairait pas, Je m'interroge aussi sur le point de savoir si je dois m'attendre, comme l'ont annoncé mes "visions", à avoir une relation, pour le moins "chaude", avec la petite Pénélope que j'ai à peine plus qu'entrevue il y a deux jours. Bien sûr, le peu que j'ai vu de la jeune fille m'a plutôt plu et je suis sensible au fait que Pénélope semble partager ma phobie de tout ce qui est médical. Et l'idée de "me faire" une petite "Sciences Po" ( école qui m'apparait comme une sorte de nirvana, où je n'ai pas réussi à entrer moi-même) , déjà diplômée en plus, ne peut que m'exciter.

Bref, je tourne en rond dans le pavillon de mes parents et je ronge mon frein en attendant de me rendre à cette visite médicale. On pourra juger de mon déseuvrement quand on saura que, une demi-heure avant le moment de quitter ma maison, je décide de vérifier une dernière fois ma température, ce que je fais dans la salle de bain, baissant mon jean et mon slip, puis me mettant un thermomètre en place, appuyé sur le lavabo de la salle de bain. L'amusant de la chose est que, alors que je vérifie qu'il est moins jouissif de se prendre soi-même la température que de se la faire prendre par une main féminine, le téléphone sonne soudain. Etant seul à la maison, j'interromps mon examen et me précipite au rez-de-chaussée où se trouve le téléphone familial. Je suis surpris d'entendre la voix de Solange: "C'est toi,..; désolé de te déranger (elle ne peut savoir à quel point)….je t'appelle parce que je n'arrive pas à joindre Chantal, ni à son studio, ni à son cabinet,....je voulais savoir si vous étiez bien rentrés" Un peu surpris de cet appel, je répond: "Mais oui , bien sûr". Solange reprend: "Et toi, tu nous a bien dit que tu as cette visite médicale aujourd'hui qui te préoccupe. alors ça va ?" J'avoue que je panique un bon peu et j'ajoute que je me demande aussi si la vision que j'ai eu sur cette visite médicale va se réaliser. Solange m'assure qu'elle est sûre que tout va bien se passer, puis elle change de sujet pour me dire qu'elle a été enchantée de notre week-end et qu'elle espère que nous aurons "d'autres occasions de faire des choses ensemble". Elle conclut pour me rappeler qu'elle ne veut pas se mettre en travers de notre amour à Chantal et moi et pour me demander une nouvelle fois pardon pour sa blague de samedi soir. A ce moment, la voix de Chantal change et devient vite une suite de sanglots. Solange me montre ainsi qu'elle est aussi sensible que sa sœur. Finalement, Solange s'excuse de se mettre ainsi à pleurnicher et raccroche un peu brutalement. Pour ma part, je retourne à mon thermomètre, en me demandant, tout en devinant la réponse, si Solange a bien essayé d'abord de joindre Chantal. Et si, comme l'a suggéré Chantal à plusieurs reprises, c'était vraiment Solange la fille pour moi. Et là, le thermomètre dans le cul, je repense avec émotion aux petits seins et aux petites fesses de la sœur de ma copine et je réalise que ma queue elle-même n'est pas insensible à cette évocation.. Je résiste à la tentation de me masturber. Je dois bientôt y aller. je retire le thermomètre et je constate que ma température se stabilise à 37,9, ce qui me parait encourageant.

Il est l'heure pour moi de prendre le métro pour me rendre à cette visite médicale. Je me sens toujours aussi mal que toujours en pareille circonstance. Je relève qu'il y a tout juste une semaine, j'étais dans le même état pour me rendre au cabinet de Chantal, ce qui aura été le début de notre "romance", cette pensée me remonte un peu le moral alors que je monte dans une rame de métro.

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Toujours ponctuel, j'arrive à 13:45 devant un immeuble haussmannien du 10ème arrondissement de Paris. Dès l'entrée, un panneau indique: "Visite médicale voyage USA - 5ème étage". J'emprunte donc un ascenseur, qui avec une lenteur impressionnante m'amène à un palier où une porte est marquée: "service médical". Rien que cet intitulé suffit à me donner la chair de poule. Je passe la porte et me retrouve dans une sorte d'entrée avec une jeune femme assise derrière un petit bureau qui est en train de s'occuper d'une personne arrivée avant moi, en qui je reconnais l'étudiant en cinéma que j'ai rencontré deux jours plus tôt. L'employée est en train de lui expliquer que, malgré la convocation à 14:00, le docteur Bernard ne le verra qu'à 17:00 et qu'il est libre d'attendre sur place cette heure ou de revenir. L'étudiant proteste, disant que, deux jours avant le départ pour la Californie, il aurait autre chose à faire que de passer trois heures à attendre, mais il n'insiste pas outre mesure. Je me demande un instant si je dois souhaiter que le même chose m'arrive, pour repousser de trois heures la visite. Je relève également que l'employé a parlé d' "un docteur Bernard", ce qui semble indiquer que le médecin qui nous examine serait bien un homme, ce qui met par terre toutes les prédictions liées à ma "vision". Je tends ma convocation à l'employée, qui, après avoir consulté ses notes, m'annonce que je passerai à 18;00. Je suis partagé entre le lâche soulagement de "gagner" quatre heures et l'agacement de devoir me morfondre tout ce temps en ruminant mes sombres pensées.

Après avoir dû signer un règistre, je suis invité à entrer dans une vaste salle d'attente, qui a des airs de hall de gare, où sont assis sur des canapés mes compagnons d'infortune. Je reconnais quelques visages vus deux jours plus tôt et une jeune femme rousse, cheveux au vent, habillée d'un tailleur strict de marque, que je n'avais pas reconnue, me saute littéralement dessus. C'est Pénélope, qui me fait une bise plus qu'amicale, mais qui, après quelques instants, arbore un visage fermé. "Je suis contente que tu sois là….je suis complétement paniquée,...Je suis la première à passer. à 14:00. Et toi? ";Je lui indique que je passerai à 18:00 et que je ne sais pas trop quoi faire d'ici là. Rentrer à la maison serait idiot, parce que trop loin, j'envisage d'aller faire le tour des librairies, une de mes occupations favorites, ou rester dans cette salle d'attente… Pénélope m'arrête: "Tu ne vas pas rester là à broyer du noir,...Tu sais, j'ai promis à une copine en vacances, de passer voir sa chambre, qui est, comme par hasard, à trois stations de métro d'ici. Tu veux bien venir avec moi, après cette visite, qui me fait si peur, ...et puis tu sais, je crains d'avoir besoin d'un soutien en sortant de là. Tu veux bien, dis…." Il me semble que je ne peux pas dire non à la proposition de la jeune fille. A-t-elle déjà une idée derrière la tête ? Pour le moment, elle parait complétement paniquée par la visite médicale qu'elle doit passer dans quelques instants.

D'ailleurs, c'est à ce moment que j'ai un véritable choc, je vois traverser la salle d'attente, la jeune femme qui nous a reçu à l'entrée accompagnée d'une autre femme, blouse blanche ouverte et stéthoscope en sautoir, dans laquelle je reconnais trait pour trait la femme qui m'a examiné lors de ma vision. Je reste bouche bée, ahuri, je manque tomber dans les pommes. Pénélope remarque mon trouble, maintenant plus grand que le sien alors qu'elle est affolée avant d'être examinée; "Mais, qu'est-ce-que tu as? Tu n'as jamais vu une femme médecin,...Je reconnais qu'elle est plutôt bien foutue, mais ta réaction me surprend un peu, tu as peur qu'elle te viole, ou quoi ?". A ce moment, un haut-parleur invite Pénélope à se rendre dans une salle d'examen. Comme un brave petit soldat partant à une bataille perdue d'avance, Pénélope, obéissant à l'ordre qui vient de lui être donné, m'adresse un triste sourire, qui contient à lui seul toute la détresse du monde. Je m'assieds, laissant mon esprit battre la campagne.

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Alors que je compatis avec Pénélope qui est en train de se faire examiner, je me dis égoïstement que je vais y passer moi aussi un peu plus tard et je me demande comment cela va se passer avec Marina Vlady. Je me souviens que j'ai promis à Chantal de la tenir informée de tous les développements concernant cette visite médicale. j'ai cru comprendre que chaque examen devrait durer une demi-heure et j'en déduit que j'ai le temps de sortir trouver une cabine téléphonique pour appeler ma copine. Il y a bien une cabine téléphonique devant l'immeuble où nous nous trouvons.

Chantal décroche à la première sonnerie. "Tu as de la chance, je suis entre deux clients ,....Alors, c'est déjà fini ? " J'arrête ma copine: "Non, ils nous ont tous convoqués à la même heure, mais je ne passe qu'à 18:00". "Oh, pauvre chou, reprend Chantal avec un brin d'ironie dans la voix, pour toi qui n'aime pas les visites médicales, ça doit être pénible". Elle poursuit: "Tiens-moi au courant". Après une brève pause, elle poursuit: "Fais quelque chose pour te changer les idées,....pourquoi tu n'irais pas au cinéma ?" J'avoue à ce moment que j'ai retrouvé Pénélope, qui est en ce moment chez la doctoresse, qui m'a proposé d'aller avec elle dans la chambre d'une copine pour attendre plus confortablement de passer la visite. "Wouaouh,, fait Chantal, en faisant mine de s'interroger, Pénélope, c'est bien la petite Sciences Po qui aurait autant que toi peur des médecins,...eh bien, elle ne perd pas son temps, la gamine,..".Après une nouvelle pause, Chantal poursuit: "Vas-y,... fonce,…a priori, ce serait tout à fait une fille pour toi,...tu as ma bénédiction pour la sauter,.... aujourd'hui si tu en as l'occasion,… vous feriez un très beau petit couple tous les deux...j'adorerais vous examiner ensemble….on en reparlera, hein Honey".

Touché par cette "compréhension" exprimée par ma copine ou ne voulant pas voir l'ironie qu'elle y a peut-être mise , je tiens à lui révéler que la situation semble confirmer les prédictions de Solange et que j'ai vu la doctoresse qui est bien le sosie de Marina Vlady; "C'est plutôt une bonne nouvelle, juge Chantal, je suis sûr que tu préfères que ce soit une nana sympa qui te tâte la queue et les couilles et qui te mette un thermomètre dans ton mignon petit cul". C'est Chantal qui me dit: "je te laisse,...ne traine pas avec ta vieille copine qui pense cependant bien à toi,... imagine la tête de ta petite Pénélope si elle ne te vois pas en sortant, traumatisée m'as-tu dit, du cabinet médical".

Je rejoins la salle d'attente. J'ai été absent une dizaine de minutes. Je reste anxieux dans l'attente de la visite médicale qui me verra nu devant le sosie de Marina Vlady dans moins de quatre heures, mais je suis également perturbé face à ce qui va se passer avec Pénélope. Chantal semble accepter de bonne grâce que j'ai des relations, y compris sexuelles, avec cette jeune fille. Ma copine serait-elle prête à s'effacer, à se sacrifier, comme elle l'a dit plusieurs fois devant Pénélope pour mon propre bonheur. Et moi, elle ne me demande pas mon avis! J'aime Chantal….Je ne sais plus quoi penser…quoi faire….

Pénélope est dans le cabinet médical depuis près de trois quarts d'heure. Je m'inquiète pour la jeune fille,et égoïstement pour moi, devant la durée de cette visite médicale. A trois heures moins dix, la porte du cabinet s'ouvre enfin et Pénélope sort, d'un pas hésitant, l'air hagard, le visage plombé. Elle a néanmoins un sourire timide quand elle me fais signe de la rejoindre. Sans un mot, elle m'entraine hors de la salle d'attente, puis du centre médical lui-même. Alors que nous attendons l'ascenseur, sans un mot, Pénélope prend ma main dans la sienne. Sa main est brulante, mais si douce aussi. Elle ouvre la bouche pour déclarer: "C'était atroce, tu sais". Des larmes coulent alors sur son beau visage. Devant cette situation, je fonds littéralement d'amour, ou au moins de tendresse, pour la jeune fille.

Comments

arthur Il ya 5 ans  
clyso Il ya 5 ans  
Dragon Lady Il ya 5 ans