Je fus très surpris et je fis répéter à ma logeuse sa dernière phrase :

— Vous ai-je bien compris, vous me demandez de me déshabiller ?

— Oui.

Elle voulait tout de suite « s’amuser » avec moi. Je lui obéis mais laissai mon caleçon. Mme T., qui était assise dans un fauteuil, ne fit pas de remarque à ce sujet.

— Mettez-vous mettre en face de moi, me dit-elle, à deux mètres environ.

Je fis ce qu’elle me dit. Elle me toisa de haut en bas, puis me demanda de me tourner d’un demi-tour, puis encore une fois d’un quart. Elle me fit toucher le sol avec mes bras, je me remis ensuite en face d’elle et je dus faire divers exercices, comme me tenir sur une seule jambe, puis l’autre.

— Votre corps est bien proportionné, mais vous n’êtes pas assez musclé. Il faudra faire du sport régulièrement. Je pense que l’Administration organise des cours de gymnastique pour les Fonctionnaires. J’étais moi aussi Fonctionnaire lorsque je travaillais à l’Hôpital où vous ferez votre visite médicale, c’est un Hôpital public.

— Je suivrai votre conseil.

— Maintenant rapprochez-vous de moi.

Mme T. avait une boîte à couture à côté d’elle. Elle en sortit une chaîne de boules en bois de diverses grosseurs reliées par une ficelle. Chaque boule avait un numéro. Je me demandai si c’était un collier, mais je compris rapidement l’utilité de cet objet. Pourquoi était-il en sa possession ?

— C’est un orchidomètre, me dit ma logeuse. Je vais comparer vos testicules avec ces boules afin de déterminer leur volume.

Elle baissa mon caleçon jusqu’aux genoux. Je penchai la tête pour mieux observer. Elle prit directement les boules les plus grosses et, après deux ou trois essais, me dit :

— 18 ml.

— C’est beaucoup ?

— Je ne fais jamais de commentaires à ce sujet. Et que pensez-vous de votre pénis ?

— Je le trouve un peu petit.

— L’avez-vous déjà mesuré ?

— Non, mentis-je.

Mme T. sortit alors un centimètre et mesura la longueur :

— 8 cm. Et en érection ? Je pourrais l’étirer, mais la mesure serait plus précise avec une vraie érection. Je vous laisse faire, je vais voir si vous savez vous branler.

Je pris mon pénis dans ma main et je fis des va-et-vient. J’étais déjà assez excité et le sang afflua rapidement dans mon membre. Mme T me fit stopper et fit la mesure. Elle me dit :

— 12 cm.

— Et qu’en pensez-vous ?

— Rien, continuez à vous masturber.

C'était une situation très étrange, mon pénis était tout près de la tête de ma logeuse. Je me demandais si elle voulait le prendre dans sa bouche, mais ce ne fut pas le cas. Elle me laissa faire seul. Après quelques minutes, elle sortit un mouchoir de la boîte et se prépara à récolter mon sperme, ce qui ne tarda pas. Elle me nettoya avec un deuxième mouchoir. Je lui demandai :

— Vous êtes satisfaite ?

— Vous avez encore des progrès à faire. Heureusement que vous êtes arrivé chez moi. Je vous donnerai un cours de masturbation.

— Toutes les logeuses sont comme vous ?

— Non, vous avez de la chance d’être tombé sur moi.

— Savez-vous pourquoi c’est moi que le Chef du personnel a choisi ?

— Quel bavard, il vous a déjà dit qu’il vient me trouver.

— Je pourrais le rencontrer...

— Oui, c’est juste. Bon, lorsque quelqu’un est nommé Fonctionnaire, on fait aussi une enquête sur sa vie privée et le Chef sait beaucoup de choses sur vous, plus que vous ne l’imaginez. Il peut ainsi choisir les jeunes hommes qui sont les plus susceptibles de me plaire. Cela ne marche pas toujours d’ailleurs.

Je soupçonnai que les relations entre le Chef et ma logeuse devaient être très spéciales. Avait-elle un moyen de pression sur lui ? Il était peut-être tout simplement marié, et sa femme n’était évidemment pas au courant.

J’étais toujours nu. Elle me demanda de tourner, de lui présenter mes fesses et de ne plus bouger. Je sentis soudain une piqûre, je réalisai qu’elle venait de me faire le vaccin contre la grippe sans me prévenir. Normalement je détestais ça, mais à l’endroit où elle l’avait faite, c’était plus intéressant… Elle me remit ensuite le thermomètre pendant plusieurs minutes. Je n’avais plus de fièvre et je n’eus pas un second suppositoire, elle écarta quand même mes fesses pour inspecter longuement mon anus, elle testa l’élasticité du sphincter avec son doigt.

— Bien, c’est fini pour aujourd’hui. Nous n’aurons pas chaque jour une séance, c’est moi qui déciderai, au gré de mes envies. Vous n’aurez qu’à obéir.

— Oui madame.

Elle me tendit une feuille :

— Je désire surveiller vos activités sexuelles. Vous noterez sur cette feuille chaque fois que vous vous masturbez : le jour, l’heure, le temps en érection, et une appréciation : étiez-vous satisfait ou pas ? Quels étaient vos fantasmes ? Vous noterez évidemment si vous vous rendez chez une prostituée.

— Me rendre au bordel ?

— Ne pensez pas que j’assouvirai tous vos besoins.

J'étais de plus en plus troublé, avais-je bien fait de rester chez Mme T. ? Je me rhabillai et montai dans ma chambre.