Vues: 520 Created: 2019.08.28 Mis à jour: 2019.08.28

Deux cousins (extraits)

Dans l'avion

Ce chapitre est écrit spécialement pour Zity avec des personnages de mon récit. Une visite médicale, c’est plus ou moins toujours la même chose, j’essaie donc de changer le contexte pour varier. Ce ne sont que les préliminaires à la visite médicale qui suivra dans le chapitre suivant.

Le narrateur est Daniel, le Suisse, fils d’un ambassadeur, qui vivait en Amérique. Cela s’est passé un an plus tôt. Il était dans un avion pour aller à un camp de vacances dans le Colorado, accompagné d’un autre fils d’ambassadeur, un Islandais nommé Þjóðvarður Æsirson. Pour simplifier, son surnom est Jo.

Pour passer le temps, je sors les informations pratiques concernant le camp de mon sac à dos, afin de les relire. Il y a aussi le questionnaire pour la visite médicale d’entrée que j’ai rempli avec l’aide de ma mère, dans une enveloppe pas fermée. Cela donne une idée à Jo qui me dit :

— J’ai oublié de remplir ce questionnaire médical, je vais le faire maintenant.

— Mais tu devais le faire signer par tes parents, objecté-je.

— Ma mère l’a signé avant que je le remplisse. Elle n’a pas le temps de s’occuper de ça, elle s’intéresse plus aux réceptions mondaines à l’ambassade qu’à la santé de son fils.

— J’espère que tu n’es pas malade.

— Non, mais il vaut mieux mettre quelques maladies, ça occupe le médecin de lire le questionnaire et il a moins de temps pour t’examiner.

— C’est un examen sérieux ou rapide ?

— Rapide pour le haut du corps et très sérieux au niveau de la ceinture.

Ça m’inquiète, avec mes difficultés à décalotter. Jo me demande si j’ai un stylo, je lui en prête un.

— Qu’est-ce que je pourrais mettre ? Oui, que j’ai souvent les yeux rouges, normal avec mon teint clair.

— Il contrôle les yeux ?

— Il me fera lire des lettres, ça occupera quelques minutes. Ensuite ? Le rhume des foins, j’ai été désensibilisé, tant pis, je le mets quand même. Je mets aussi que j’ai la tension artérielle trop haute, ce n’est pas vrai, mais il me la prendra, et je serais peut-être trop nerveux.

— N’écris pas que tu as de la fièvre, fais-je en riant, sinon il te mettra un thermomètre dans le cul.

Jo continue à survoler le questionnaire, il s’arrête à la rubrique « organes génitaux », en disant :

— Je suis bien obligé de mettre que j’ai été circoncis l’année dernière, je ne risque plus rien.

— Tu avais le prépuce trop serré ?

— Pas vraiment, mais tu sais qu’aux États-Unis tout le monde l’est. Le médecin a donc lourdement insisté pour me couper.

— Tu aurais pu refuser. Mes parents n’ont jamais voulu.

— Exact, j’aurais pu refuser. Mais j’aime bien les pénis circoncis. Voilà, c’est tout. Je peux voir le tien ?

— Voir quoi ? Mon pénis ?

— Non, ton questionnaire. Je sais bien que c’est indiscret, c’est seulement si tu es d’accord.

Je n’ai rien à cacher à Jo, surtout que j’ai envie de continuer à discuter avec lui au sujet de sa circoncision. Je lui tend le papier.

— Scoliose, c’est le dos tordu ? me demande-t-il.

— Oui, ce n’est pas grave, j’espère juste que ça m’évitera de faire l’armée.

— Bah, en Suisse c’est un aussi un camp de vacances, ils ne vous envoient pas vous faire tuer au Vietnam, comme ici aux States.

— Et chez vous, en Islande ?

— Il n’y a pas d’armée. On dépend des autres, ce n’est pas forcément mieux. Pas d’autres maladies ? Ah oui, difficultés à décalotter. Attention, ça va intéresser le toubib, ça.

— Je n’aurais pas dû le mettre ?

— Il l’aurait vu, tu penses bien qu’il va te baisser le slip et te tripoter, faut pas rêver.

Jo me rend le questionnaire, je le remets dans l’enveloppe. J’hésite un moment, puis je lui demande :

— Je suis gêné de te demander ça. Est-ce que je pourrais voir ton pénis circoncis ? Je n’en ai jamais vu de près et je me pose vraiment des questions au sujet de cette opération.

Jo éclate de rire.

— Tu n’en as jamais vu ? Dans un pays où toute le monde l’est ?

— Dans mon école il y a des rideaux aux douches, et, comme c’est une école internationale, je ne suis pas sûr que mes camarades le soient.

Jo sonne pour appeler une hôtesse, elle vient immédiatement.

— Monsieur, que puis-je faire pour vous ?

— Madame, nous avons froid, pourriez-vous nous apporter des couvertures ?

— Volontiers, Monsieur.

L’hôtesse revient avec des couvertures brunes, Jo la remercie. Nous sommes les seuls sur notre rangée de première classe, il n’a pas beaucoup de monde sur ce vol. Je suis vers le hublot, à droite, et Jo vers le couloir. Il pose la couverture sur ses genoux, puis la soulève de mon côté.

— Regarde, me dit-il.

— Quoi ?

— Ma queue.

— Mais, tu es fou !

— C’est toi qui a voulu la voir.

— Je ne pensais pas maintenant, ce soir en te déshabillant…

Je la regarde quand même discrètement. Jo a encore étalé un journal, cela donne l’impression que nous discutons d’un article, et de toute façon tous les autres passagers ronflent après le déjeuner bien arrosé. Non seulement je peux voir le gland découvert, je constate également que Jo bande. Je n’insiste pas et le remercie :

— C’était sympa de ta part. Elle est bien réussie ta circoncision, cela ne signifie pas que je veuille faire la même chose. Je dois encore réfléchir et regarder s’il y a d’autres possibilités.

— Prends tout ton temps et n’écoute pas ce que le médecin te dira. À ton tour.

— De faire quoi ? De te monter mon pénis ?

— Bien sûr. Comme le questionnaire, seulement si tu es d’accord. Mais je le verrai de toute façon à la piscine au Colorado.

— OK, dis-je.

Jo déplie la deuxième couverture et la pose sur mes genoux. J’ouvre ma braguette et je sors mon membre par l’ouverture du slip, je le sens durcir. Jo le regarde rapidement puis me dit :

— Laisse-le dehors.

Jo pose un deuxième cahier du journal vers moi, puis glisse sa main sous la couverture. Il essaie de décalotter mon pénis, très doucement, sans forcer. Il caresse ensuite ma hampe sur toute sa longueur. Je comprends alors qu’il désire me masturber. Je durcis encore plus et le laisse faire.

— Tu peux aussi me branler, me dit-il.

Bien sûr, c’est évident. Je passe ma main gauche sous sa couverture et me saisit de son engin. Si on m’avait dit ça quelques heures plus tôt, une branlette mutuelle dans un avion !

Jo me murmure à l’oreille :

— Quand tu voudras jouir, tu entoureras ton gland avec la couverture à l'aide de ta main libre, comme cela tu n’en mettras pas partout.

— Tu penses à tout, tu l’as déjà fait souvent ?

— Seul, ça m’est arrivé. À deux c’est la première fois.

Je suis très excité et je sens le plaisir monter rapidement. Je suis les conseils de Jo et je gicle dans l’étoffe rêche. Il me suit rapidement. Nous replions les couvertures en faisant attention de cacher l’humidité au milieu, après avoir rangé notre matériel dans nos slips.

— Il faut fêter ça, me dit Jo.

Il sonne pour appeler l’hôtesse et commande deux coupes de champagne. Je suis euphorique. Je reviens sur terre lorsque Jo me demande :

— Tu es homosexuel ?