La suite...
Une idée me passa tout à coup par la tête,
- Y a-t-il longtemps que tu n’as pas fait caca ?
- Oui, au moins deux jours, tu crois?
- C’est probable ; ce qui est curieux, c’est que maman ne t’aie pas posé la question. Elle devait penser à l’excursion… tu permets que je touche ton ventre ?
- Oui mais à travers la chemise de nuit…
- Bien sûr !
Doucement, je palpais son petit ventre que je trouvais tout dur.
- Tu es souvent constipée ?
- Pas très souvent, le voyage sans doute.
- Que fait ta maman dans ces cas là ?
- Des suppositoires ; je déteste ça. Et la tienne ?
- Moi ça m’arrive jamais, mais parfois à Martine ou Christine elle leur fait un petit lavement.
- C’est quoi ?
- De l’eau tiède injectée dans le derrière.
- Ça fait mal ?
- Oh non ! Si c’est administré doucement, c’est un peu comme le thermomètre. On peut essayer, ça te soulagerait…
- Je te fais confiance.
Dans la salle de bain je remplis une grosse poire d’eau tiède que j’enchâssais d’une canule légèrement plus grosse qu’un thermomètre, terminée par une petite olive.
Revenu dans la chambre, la poire dans les mains, je lui expliquai.
- Le plus confortable, pour toi, ça serait de rester sur le dos, jambes bien écartées et repliées. Ton ventre ne sera pas comprimé. Sur le coté, jambes pliées il sera un peu comprimé, mais ça ne sera quand même pas désagréable. Sur le ventre, la canule sera plus difficile à introduire et le ventre comprimé ; je te laisse choisir.
- Tu sais, ça m’est égal de te montrer ma nénette, je t’aime bien toi.
Elle rejeta les couvertures avec ses pieds.
- Je me laisse faire !
- Tu es gentille Marie-Claude ; moi aussi je t’aime bien !
Assis à côté d’elle, j’étalais un peu de salive sur sa petite corolle rose, puis après avoir sucé la canule, je la posais sur les fronces qui se détendirent tout de suite et une légère poussée fit disparaître l’olive.
J’attendis quelques instants, puis amorçais un petit va- et- vient, enfonçant chaque fois la canule un peu plus.
Une fois la le tube de plastique entièrement introduit, je marquais une pause d’environ une minute puis je pressais doucement la poire. Marie-Claude fit entendre un petit soupir.
- Ça va mon poussin ?
- Oui ; ça fait drôle dans mon ventre, mais mas mal.
- Bon, fais attention j’enlève la canule pour regonfler la poire, serres les fesses !
Je retirais l’instrument, puis le renfonçait rapidement ; je pressais à nouveau la poire. Cela me parut suffisant ; et je délivrai l’orifice enfantin de son occupant.
- Allonges les jambes et restes comme ça pendant un moment.
Assez rapidement, elle commença à s’agiter,
- Ça va sortir, il faut que j’y aille !
- Calme-toi, serres bien les fesses.
Je caressais doucement le petit ventre en évitant son colibri pour éviter la catastrophe…
Lorsque j’ôtais ma main, elle bondit vers les wc…
A son retour, je devinais que tout était sorti…
- Ça va mieux ?
- Oh oui alors !
- Repose-toi un moment.