Enfant j'ai toujours eu droit à la température rectale, avec thermomètre électronique, au départ c'était un calvaire.
Ma mère qui me la prenait quand j'était malade n'avait aucune patience ni aucune douceur, alors que j'était du genre docile elle s'énervait dès les premiers signes d'appréhension
(et je parle bien d'appréhension, pas de protestation).
Je me revois encore lui demander d'aller doucement, et elle répondre en haussant le ton "tu crois que j'aime ça, te toucher le cul. Tu crois que je l'ai pas assez vu quand il faillait te torcher?"
En fait c'était autant un calvaire pour elle que pour moi, et elle me communiquait son stress.
Et puis un jour on a reçut pendant une semaine une de ses amies intimes à la maison, là je suis tombé malade. Cette amie voyant le drame que représentait pour elle comme pour moi la relation compliqué avec ma mère sur ce sujet (comme sur d'autres d'ailleurs) a décidé de prendre les choses en main.
Alors que les adultes finissaient de diner (enfin ils finissaient surtout le cognac) elle est monté avec moi dans ma chambre et ma aidé à me mettre au lit, puis elle est allée chercher son propre thermomètre ainsi que son petit pot de vaseline dans sa trousse de toilette.
Quand elle est revenue avec j'ai un peu protesté, j'avais peur. Elle ne ma pas criée dessus, au contraire elle a pris un ton très doux, pour me rassurer.
"N'aie pas peur, ça va très bien se passer, mais il faut que tu soit détendu" J'ai répondu que j'avais peur et que ça se passait toujours mal.
"Fait moi confiance, moi j'ai l'habitude, ta mère elle angoisse lorsqu'elle le fait, c'est pour ça que ça se passe mal."
La porte de la chambre fermée, le calme sonore, l'absence de qui que se soit d'autre et la faible lumière de la lampe de chevet on aidé à m'apaiser. elle m'a fait plonger sur le ventre, a baissé mon bas de pyjama et remonté le haut, et elle a commencé par me caresser le dos en me parlant doucement.
Elle a attendu que je soit complètement détendu et apaisé, elle a planté la pointe de son thermomètre dans son pot de vaseline. Elle m'a écarté les fesses d'une main et m'a insérée l'objet très doucement et sans forcer, au lieus de la douleur traumatisante à laquelle j'était habitué, ce fut une pénétration très agréable (la première, celle qui allait conditionner ma sexualité pour toujours). je me sentait tellement bien et en confiance qu'elle aurait pu faire ce qu'elle voulait de moi, je m'abandonnait totalement à elle.
Ce fut une semaine unique, ou les prises régulières de températures et les traitements par suppositoires furent très agréables car intégrés à de longues et douces caresses pendant lesquelles elle me disait de sa voix apaisante que j'était un petit garçon docile et gentil.